Aujourd’hui, si vous entendez sa voix,

n’endurcissez pas vos cœurs…

Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous

n’ait un cœur mauvais et incrédule,

au point de se détourner du Dieu vivant.

Hébreux 3: 7, 8 et 12.

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Nous avons vu que puisque la grâce vient de Dieu, la puissance de la grâce est la puissance de Dieu.

Elle est capable d’accomplir ce pour quoi elle est donnée, à savoir, le salut de l’âme, la délivrance du péché et de son pouvoir, le règne de la justice dans la vie, et le perfectionnement du croyant.

Et pour cela, il suffit que cette grâce aie une place dans le cœur et dans la vie de façon à pouvoir agir, en accord avec la volonté de Dieu.

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Mais la « puissance de Dieu » est « pour le salut de quiconque croit », Romains 1: 16.

L’incrédulité fait échouer la grâce de Dieu, Galates 2: 21

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Beaucoup croient et reçoivent la grâce de Dieu pour être sauvé des péchés passés, mais se contentent de cela.

Ils ne donnent pas à cette grâce la même place pour dominer sur la puissance [actuelle] du péché, que celle qu’ils lui ont donnée pour les sauver des péchés passés.

C’est un autre aspect de l’incrédulité.

En ce qui concerne le grand objectif final de la grâce, la perfection de la vie dans la similitude avec le Christ, ils reçoivent la grâce de Dieu en vain.

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Dieu désire que personne ne reçoive la grâce en vain.

Car il ne veut pas que son heureuse action soit présentée au monde sous un faux jour, et que les gens soient ainsi davantage empêchés de céder à cette grâce.

Quand on reçoit la grâce de Dieu en vain, on offense et on blesse de bien des manières.

Mais lorsqu’on ne la reçoit pas en vain, « nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit » et le service [de Dieu] sera béni, 2 Corinthiens 6: 3.

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Nos péchés, nos faiblesses, ont été placés sur le Christ.

Pour chaque personne la victoire a été gagnée, et l’ennemi a été désarmé.

Nous n’avons qu’à accepter la victoire que le Christ a remportée.

Notre foi en cette victoire la fait devenir bien réelle pour nous.

La perte de la foi nous place hors de cette réalité, et l’ancien corps de péché réapparaît.

Ce qui est détruit par la foi est reconstruit par l’incrédulité.

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