L’Éternel dit à Samuel:

Écoute la voix du peuple

dans tout ce qu’il te dira;

car ce n’est pas toi qu’ils rejettent,

c’est moi qu’ils rejettent,

afin que je ne règne plus sur eux. 

(1 Samuel 8.7)

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Nous avons un Chef vivant à notre tête, tout être entamant des activités sacrées devrait s’interroger à chaque pas: « Est-ce bien ainsi qu’agirait l’Éternel? »

Tous devraient constamment regarder à Jésus, puisant ses conseils et conservant ses principes à tout prix.

L’action d’êtres humains limités n’est pas ce qui importe, c’est ce qu’accomplit Dieu à travers des êtres limités, humbles, généreux, sanctifiés et disposés à sonder l’Écriture. Nous ne pouvons faire confiance en l’aptitude humaine tant que la puissance divine ne coopère pas avec l’être humain…

Il existe trop de suffisance et de confiance intéressée, trop d’orgueil et d’estime personnelle qui ne rendent point gloire à Dieu. Dieu a offert une intelligence et des talents aux êtres humains pour les éprouver et pour qu’ils considèrent la voie et la volonté qu’ils empruntent, il observe ainsi en qui ils mettent leur confiance…

L’Éternel donna l’occasion aux enfants d’Israël de poursuivre leur propre voie après leur avoir expliqué, par le biais de Samuel, qu’il ne s’agissait pas de la bonne voie, de la meilleure voie. Selon eux et selon leur propre jugement, ils pourraient récolter, ainsi, une plus grande gloire en tant que nation. Dieu consentit à leur accorder ce que désiraient leurs cœurs non sanctifiés.

Lorsqu’Israël lui dit: « Donne-nous un roi pour nous juger », « cela déplut à Samuel ».

« Et Samuel pria l’Éternel. L’Éternel dit à Samuel: Écoute la voix du peuple dans tout ce qu’il te dira; car ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux. »

Le peuple d’Israël était las des dirigeants pieux qui obéissaient aux directives de Dieu, à la volonté de Dieu et à la gloire de Dieu, selon les instructions divines. Les enfants d’Israël souhaitaient une réforme de la religion pour bénéficier d’une prospérité extérieure flatteuse et pour être estimés par les nations environnantes.

Ayant soupiré après les poireaux et les oignons d’Égypte et s’être plaints, car ne pouvant apaiser leur appétit, ils manifestaient leur préférence pour la servitude et insultaient Dieu en renvoyant le chef avisé qu’il leur avait choisi. Ils aspiraient aux richesses et à la renommée comme les nations voisines…

L’esprit de Satan obscurcissait le cœur du peuple d’Israël de ses conseils diaboliques. Ensorcelés par le diable qui les poussait à combler leurs exigences égoïstes à l’encontre des protestations solennelles du prophète âgé, alors qu’ils avaient toutes les raisons de respecter et de croire cet homme de Dieu, ils s’obstinèrent à repousser les paroles que Dieu leur délivrait par l’intermédiaire de son serviteur.