Des chercheurs anglais ont démontré

que la régularité du coucher permettait

un meilleur développement

cérébral de l’enfant.

Les enfants de 3 ans demandent

une attention particulière.

.

L’argument va sans doute être utilisé par de nombreux parents : coucher son enfant à heures fixes favoriserait réellement son bon développement !

C’est ce que viennent de démontrer des chercheurs anglais de l’University College de Londres dans une étude publiée il y a quelques jours dans le Journal of Epidemiology and Community Health.

Pour arriver à ce résultat, les mères de 11 178 enfants anglais ont été questionnées sur les habitudes de sommeil de leurs enfants quand ils avaient trois ans, cinq ans puis sept ans. Puis les enfants de chaque classe d’âge ont passé des tests d’évaluation cognitive, principalement axés sur la mémoire.

Premier constat des scientifiques, le manque de rigueur sur l’heure du coucher au quotidien aurait des effets sur l’horloge biologique de l’enfant et par conséquent sur ses aptitudes cérébrales à se souvenir et à enregistrer de nouvelles informations.

« Si un jeune enfant se couche à des horaires irréguliers, il ne synthétise pas toutes les informations autour de lui et aura plus de difficultés lorsqu’il sera plus grand », explique la chercheuse Amanda Sacker, qui a participé à l’étude.

Les effets de ce dérèglement particulièrement sont frappants chez les petits de trois ans. Ils avaient en effet de moins bons résultats en math, en lecture et en repérage dans l’espace que les petits du même âge qui se couchaient tous les jours à la même heure.

Enfin, ces résultats étaient encore plus significatifs pour les filles. Lors de tests passés à l’âge de trois, cinq et sept ans, les filles ayant des horaires de couchers moins fixes enregistraient de moins bons résultats que leurs camarades. Pour les garçons moins bien réglés, leurs résultats aux tests étaient moins bons dans seulement deux catégories d’âge sur trois.