22 Juillet – Jour 203
 
 
«Voici la copie de la lettre donnée par le roi Artaxerxès

à Esdras, sacrificateur et scribe.»
(Esdras 7:11)

 
  Esther 8:1-17  
N CE même jour, le roi Assuérus donna à la reine Esther la maison d’Haman, l’ennemi des Juifs; et Mardochée parut devant le roi, car Esther avait fait connaître la parenté qui l’unissait à elle. Le roi ôta son anneau, qu’il avait repris à Haman, et le donna à Mardochée; Esther, de son côté, établit Mardochée sur la maison d’Haman.

Puis Esther parla de nouveau en présence du roi. Elle se jeta à ses pieds, elle pleura, elle le supplia d’empêcher les effets de la méchanceté d’Haman, l’Agaguite, et la réussite de ses projets contre les Juifs. Le roi tendit le sceptre d’or à Esther, qui se releva et resta debout devant le roi.

Elle dit alors: «Si le roi le trouve bon et si j’ai trouvé grâce devant lui, si la chose paraît convenable au roi et si je suis agréable à ses yeux, qu’on écrive pour révoquer les lettres conçues par Haman, fils d’Hammedatha, l’Agaguite, et écrites par lui dans le but de faire périr les Juifs qui sont dans toutes les provinces du roi. Car comment pourrais-je voir le malheur qui atteindrait mon peuple, et comment pourrais-je voir la destruction de ma race?»

Le roi Assuérus dit à la reine Esther et au Juif Mardochée: «Voici, j’ai donné à Esther la maison d’Haman, et il a été pendu au bois pour avoir étendu la main contre les Juifs. Écrivez donc en faveur des Juifs comme il vous plaira, au nom du roi, et scellez avec l’anneau du roi; car une lettre écrite au nom du roi et scellée avec l’anneau du roi ne peut être révoquée.»

Les secrétaires du roi furent appelés en ce temps, le vingt-troisième jour du troisième mois, qui est le mois de Sivan, et l’on écrivit, suivant tout ce qui fut ordonné par Mardochée, aux Juifs, aux satrapes, aux gouverneurs et aux chefs des cent vingt-sept provinces situées de l’Inde à l’Éthiopie, à chaque province selon son écriture, à chaque peuple selon sa langue, et aux Juifs selon leur écriture et selon leur langue.

On écrivit au nom du roi Assuérus, et l’on scella avec l’anneau du roi. On envoya les lettres par des courriers ayant pour montures des chevaux et des mulets nés de juments.

Par ces lettres, le roi donnait aux Juifs, en quelque ville qu’ils fussent, la permission de se rassembler et de défendre leur vie, de détruire, de tuer et de faire périr, avec leurs petits enfants et leurs femmes, tous ceux de chaque peuple et de chaque province qui prendraient les armes pour les attaquer, et de livrer leurs biens au pillage, et cela en un seul jour, dans toutes les provinces du roi Assuérus, le treizième du douzième mois, qui est le mois d’Adar.

Ces lettres renfermaient une copie de l’édit qui devait être publié dans chaque province, et informaient tous les peuples que les Juifs se tiendraient prêts pour ce jour-là à se venger de leurs ennemis. Les courriers, montés sur des chevaux et des mulets, partirent aussitôt et en toute hâte, d’après l’ordre du roi. L’édit fut aussi publié dans Suse, la capitale.

Mardochée sortit de chez le roi, avec un vêtement royal bleu et blanc, une grande couronne d’or, et un manteau de byssus et de pourpre. La ville de Suse poussait des cris et se réjouissait. Il n’y avait pour les Juifs que bonheur et joie, allégresse et gloire.

Dans chaque province et dans chaque ville, partout où arrivaient l’ordre du roi et son édit, il y eut parmi les Juifs de la joie et de l’allégresse, des festins et des fêtes. Et beaucoup de gens d’entre les peuples du pays se firent Juifs, car la crainte des Juifs les avait saisis.

 
  Proverbes 28:12,28; 29:2  
UAND les justes triomphent, c’est une grande gloire; quand les méchants s’élèvent, chacun se cache.

Quand les méchants s’élèvent, chacun se cache; et quand ils périssent, les justes se multiplient.

Quand les justes se multiplient, le peuple est dans la joie; quand le méchant domine, le peuple gémit.

 
  Esther 9:1-32  
U DOUZIÈME mois, qui est le mois d’Adar, le treizième jour du mois, jour où devaient s’exécuter l’ordre et l’édit du roi, et où les ennemis des Juifs avaient espéré dominer sur eux, ce fut le contraire qui arriva, et les Juifs dominèrent sur leurs ennemis.

Les Juifs se rassemblèrent dans leurs villes, dans toutes les provinces du roi Assuérus, pour mettre la main sur ceux qui cherchaient leur perte; et personne ne put leur résister, car la crainte qu’on avait d’eux s’était emparée de tous les peuples.

Et tous les chefs des provinces, les satrapes, les gouverneurs, les fonctionnaires du roi, soutinrent les Juifs, à cause de l’effroi que leur inspirait Mardochée. Car Mardochée était puissant dans la maison du roi, et sa renommée se répandait dans toutes les provinces, parce qu’il devenait de plus en plus puissant.

Les Juifs frappèrent à coups d’épée tous leurs ennemis, ils les tuèrent et les firent périr; ils traitèrent comme il leur plut ceux qui leur étaient hostiles. Dans Suse, la capitale, les Juifs tuèrent et firent périr cinq cents hommes, et ils égorgèrent Parschandatha, Dalphon, Aspatha, Poratha, Adalia, Aridatha, Parmaschtha, Arizaï, Aridaï et Vajezatha, les dix fils d’Haman, fils d’Hammedatha, l’ennemi des Juifs. Mais ils ne mirent pas la main au pillage.

Ce jour-là, le nombre de ceux qui avaient été tués dans Suse, la capitale, parvint à la connaissance du roi. Et le roi dit à la reine Esther: «Les Juifs ont tué et fait périr dans Suse, la capitale, cinq cents hommes et les dix fils d’Haman; qu’auront-ils fait dans le reste des provinces du roi? Quelle est ta demande? Elle te sera accordée. Que désires-tu encore? Tu l’obtiendras.»

Esther répondit: «Si le roi le trouve bon, qu’il soit permis aux Juifs qui sont à Suse d’agir encore demain selon le décret d’aujourd’hui, et que l’on pende au bois les dix fils d’Haman.» Et le roi ordonna de faire ainsi. L’édit fut publié dans Suse. On pendit les dix fils d’Haman; et les Juifs qui se trouvaient à Suse se rassemblèrent de nouveau le quatorzième jour du mois d’Adar et tuèrent dans Suse trois cents hommes. Mais ils ne mirent pas la main au pillage.

Les autres Juifs qui étaient dans les provinces du roi se rassemblèrent et défendirent leur vie; ils se procurèrent du repos en se délivrant de leurs ennemis, et ils tuèrent soixante-quinze mille de ceux qui leur étaient hostiles. Mais ils ne mirent pas la main au pillage. Ces choses arrivèrent le treizième jour du mois d’Adar. Les Juifs se reposèrent le quatorzième, et ils en firent un jour de festin et de joie.

Ceux qui se trouvaient à Suse, s’étant rassemblés le treizième jour et le quatorzième jour, se reposèrent le quinzième, et ils en firent un jour de festin et de joie. C’est pourquoi les Juifs de la campagne, qui habitent des villes sans murailles, font du quatorzième jour du mois d’Adar un jour de joie, de festin et de fête, où l’on s’envoie des portions les uns aux autres.

Mardochée écrivit ces choses, et il envoya des lettres à tous les Juifs qui étaient dans toutes les provinces du roi Assuérus, auprès et au loin. Il leur prescrivait de célébrer chaque année le quatorzième jour et le quinzième jour du mois d’Adar comme les jours où ils avaient obtenu du repos en se délivrant de leurs ennemis, de célébrer le mois où leur tristesse avait été changée en joie et leur désolation en jour de fête, et de faire de ces jours des jours de festin et de joie où l’on s’envoie des portions les uns aux autres et où l’on distribue des dons aux indigents.

Les Juifs s’engagèrent à faire ce qu’ils avaient déjà commencé et ce que Mardochée leur écrivit. Car Haman, fils d’Hammedatha, l’Agaguite, ennemi de tous les Juifs, avait formé le projet de les faire périr, et il avait jeté le pur, c’est-à-dire le sort, afin de les tuer et de les détruire; mais Esther s’étant présentée devant le roi, le roi ordonna par écrit de faire retomber sur la tête d’Haman le méchant projet qu’il avait formé contre les Juifs, et de le pendre au bois, lui et ses fils.

C’est pourquoi on appela ces jours Purim, du nom de pur. D’après tout le contenu de cette lettre, d’après ce qu’ils avaient eux-mêmes vu et ce qui leur était arrivé, les Juifs prirent pour eux, pour leur postérité, et pour tous ceux qui s’attacheraient à eux, la résolution et l’engagement irrévocables de célébrer chaque année ces deux jours, selon le mode prescrit et au temps fixé.

Ces jours devaient être rappelés et célébrés de génération en génération, dans chaque famille, dans chaque province et dans chaque ville; et ces jours de Purim ne devaient jamais être abolis au milieu des Juifs, ni le souvenir s’en effacer parmi leurs descendants. La reine Esther, fille d’Abichaïl, et le Juif Mardochée écrivirent d’une manière pressante une seconde fois pour confirmer la lettre sur les Purim.

On envoya des lettres à tous les Juifs, dans les cent vingt-sept provinces du roi Assuérus. Elles contenaient des paroles de paix et de fidélité, pour prescrire ces jours de Purim au temps fixé, comme le Juif Mardochée et la reine Esther les avaient établis pour eux, et comme ils les avaient établis pour eux-mêmes et pour leur postérité, à l’occasion de leur jeûne et de leurs cris. Ainsi l’ordre d’Esther confirma l’institution des Purim, et cela fut écrit dans le livre.

 
  Esther 10:1-3  
E ROI Assuérus imposa un tribut au pays et aux îles de la mer. Tous les faits concernant sa puissance et ses exploits, et les détails sur la grandeur à laquelle le roi éleva Mardochée, ne sont-ils pas écrits dans le Livre des Chroniques des Rois des Mèdes et des Perses?

Car le Juif Mardochée était le premier après le roi Assuérus; considéré parmi les Juifs et aimé de la multitude de ses frères, il rechercha le bien de son peuple et parla pour le bonheur de toute sa race.

 
  Esdras 4:7-23  
T DU temps d’Artaxerxès, Bischlam, Mithredath, Thabeel, et le reste de leurs collègues, écrivirent à Artaxerxès, roi de Perse. La lettre fut transcrite en caractères araméens et traduite en araméen. Rehum, gouverneur, et Schimschaï, secrétaire écrivirent au roi Artaxerxès la lettre suivante concernant Jérusalem.

Rehum, gouverneur, Schimschaï, secrétaire, et le reste de leurs collègues, ceux de Din, d’Arpharsathac, de Tharpel, d’Apharas, d’Érec, de Babylone, de Suse, de Déha, d’Élam, et les autres peuples que le grand et illustre Osnappar a transportés et établis dans la ville de Samarie et autres lieux de ce côté du fleuve; c’est ici la copie de la lettre qu’ils envoyèrent au roi Artaxerxès:

«Tes serviteurs, les gens de ce côté du fleuve, etc. Que le roi sache que les Juifs partis de chez toi et arrivés parmi nous à Jérusalem rebâtissent la ville rebelle et méchante, en relèvent les murs et en restaurent les fondements.

«Que le roi sache donc que, si cette ville est rebâtie et si ses murs sont relevés, ils ne paieront ni tribut, ni impôt, ni droit de passage, et que le trésor royal en souffrira. Or, comme nous mangeons le sel du palais et qu’il ne nous paraît pas convenable de voir mépriser le roi, nous envoyons au roi ces informations.

«Qu’on fasse des recherches dans le livre des mémoires de tes pères; et tu trouveras et verras dans le livre des mémoires que cette ville est une ville rebelle, funeste aux rois et aux provinces, et qu’on s’y est livré à la révolte dès les temps anciens. C’est pourquoi cette ville a été détruite. Nous faisons savoir au roi que, si cette ville est rebâtie et si ses murs sont relevés, par cela même tu n’auras plus de possession de ce côté du fleuve.»

Réponse envoyée par le roi à Rehum, gouverneur, à Schimschaï, secrétaire, et au reste de leurs collègues, demeurant à Samarie et autres lieux de l’autre côté du fleuve:

«Salut, etc. La lettre que vous nous avez envoyée a été lue exactement devant moi. J’ai donné ordre de faire des recherches; et l’on a trouvé que dès les temps anciens cette ville s’est soulevée contre les rois, et qu’on s’y est livré à la sédition et à la révolte. Il y eut à Jérusalem des rois puissants, maîtres de tout le pays de l’autre côté du fleuve, et auxquels on payait tribut, impôt, et droit de passage.

«En conséquence, ordonnez de faire cesser les travaux de ces gens, afin que cette ville ne se rebâtisse point avant une autorisation de ma part. Gardez-vous de mettre en cela de la négligence, de peur que le mal n’augmente au préjudice des rois.»

Aussitôt que la copie de la lettre du roi Artaxerxès eut été lue devant Rehum, Schimschaï, le secrétaire, et leurs collègues, ils allèrent en hâte à Jérusalem vers les Juifs, et firent cesser leurs travaux par violence et par force.

 
  Esdras 7:1-26  
PRÈS ces choses, sous le règne d’Artaxerxès, roi de Perse, vint Esdras, fils de Seraja, fils d’Azaria, fils de Hilkija, fils de Schallum, fils de Tsadok, fils d’Achithub, fils d’Amaria, fils d’Azaria, fils de Merajoth, fils de Zerachja, fils d’Uzzi, fils de Bukki, fils d’Abischua, fils de Phinées, fils d’Éléazar, fils d’Aaron, le souverain sacrificateur.

Cet Esdras vint de Babylone: c’était un scribe versé dans la loi de Moïse, donnée par l’Éternel, le Dieu d’Israël. Et comme la main de l’Éternel, son Dieu, était sur lui, le roi lui accorda tout ce qu’il avait demandé. Plusieurs des enfants d’Israël, des sacrificateurs et des Lévites, des chantres, des portiers, et des Néthiniens, vinrent aussi à Jérusalem, la septième année du roi Artaxerxès.

Esdras arriva à Jérusalem au cinquième mois de la septième année du roi; il était parti de Babylone le premier jour du premier mois, et il arriva à Jérusalem le premier jour du cinquième mois, la bonne main de son Dieu étant sur lui. Car Esdras avait appliqué son cœur à étudier et à mettre en pratique la loi de l’Éternel, et à enseigner au milieu d’Israël les lois et les ordonnances.

Voici la copie de la lettre donnée par le roi Artaxerxès à Esdras, sacrificateur et scribe, enseignant les commandements et les lois de l’Éternel concernant Israël: «Artaxerxès, roi des rois, à Esdras, sacrificateur et scribe, versé dans la loi du Dieu des cieux, etc. J’ai donné ordre de laisser aller tous ceux du peuple d’Israël, de ses sacrificateurs et de ses Lévites, qui se trouvent dans mon royaume, et qui sont disposés à partir avec toi pour Jérusalem.

«Tu es envoyé par le roi et ses sept conseillers pour inspecter Juda et Jérusalem d’après la loi de ton Dieu, laquelle est entre tes mains, et pour porter l’argent et l’or que le roi et ses conseillers ont généreusement offerts au Dieu d’Israël, dont la demeure est à Jérusalem, tout l’argent et l’or que tu trouveras dans toute la province de Babylone, et les dons volontaires faits par le peuple et les sacrificateurs pour la maison de leur Dieu à Jérusalem.

«En conséquence, tu auras soin d’acheter avec cet argent des taureaux, des béliers, des agneaux, et ce qui est nécessaire pour les offrandes et les libations, et tu les offriras sur l’autel de la maison de votre Dieu à Jérusalem. Vous ferez avec le reste de l’argent et de l’or ce que vous jugerez bon de faire, toi et tes frères, en vous conformant à la volonté de votre Dieu. Dépose devant le Dieu de Jérusalem les ustensiles qui te sont remis pour le service de la maison de ton Dieu.

«Tu tireras de la maison des trésors du roi ce qu’il faudra pour les autres dépenses que tu auras à faire concernant la maison de ton Dieu. Moi, le roi Artaxerxès, je donne l’ordre à tous les trésoriers de l’autre côté du fleuve de livrer exactement à Esdras, sacrificateur et scribe, versé dans la loi du Dieu des cieux, tout ce qu’il vous demandera, jusqu’à cent talents d’argent, cent cors de froment, cent baths de vin, cent baths d’huile, et du sel à discrétion.

«Que tout ce qui est ordonné par le Dieu des cieux se fasse ponctuellement pour la maison du Dieu des cieux, afin que Sa colère ne soit pas sur le royaume, sur le roi et sur ses fils. Nous vous faisons savoir qu’il ne peut être levé ni tribut, ni impôt, ni droit de passage, sur aucun des sacrificateurs, des Lévites, des chantres, des portiers, des Néthiniens, et des serviteurs de cette maison de Dieu.

«Et toi, Esdras, selon la sagesse de Dieu que tu possèdes, établis des juges et des magistrats qui rendent la justice à tout le peuple de l’autre côté du fleuve, à tous ceux qui connaissent les lois de ton Dieu; et fais-les connaître à ceux qui ne les connaissent pas. Quiconque n’observera pas ponctuellement la loi de ton Dieu et la loi du roi sera condamné à la mort, au bannissement, à une amende, ou à la prison.»

 
 
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