9 Août – Jour 221
 
 
«Ma harpe n’est qu’un instrument de deuil, et

mon chalumeau ne rend que des sons plaintifs.»
(Job 30:31)

 
  Job 29:1-25  
OB PRIT de nouveau la parole sous forme sentencieuse et dit: «Oh! que ne puis-je être comme aux mois du passé, comme aux jours où Dieu me gardait, quand Sa lampe brillait sur ma tête, et que Sa lumière me guidait dans les ténèbres!

«Que ne suis-je comme aux jours de ma vigueur, où Dieu veillait en ami sur ma tente, quand le Tout-Puissant était encore avec moi, et que mes enfants m’entouraient; quand mes pieds se baignaient dans la crème et que le rocher répandait près de moi des ruisseaux d’huile!

«Si je sortais pour aller à la porte de la ville, et si je me faisais préparer un siège dans la place, les jeunes gens se retiraient à mon approche, les vieillards se levaient et se tenaient debout. Les princes arrêtaient leurs discours, et mettaient la main sur leur bouche; la voix des chefs se taisait, et leur langue s’attachait à leur palais.

«L’oreille qui m’entendait me disait heureux, l’œil qui me voyait me rendait témoignage; car je sauvais le pauvre qui implorait du secours, et l’orphelin qui manquait d’appui. La bénédiction du malheureux venait sur moi; je remplissais de joie le cœur de la veuve.

«Je me revêtais de la justice et je lui servais de vêtement, j’avais ma droiture pour manteau et pour turban. J’étais l’œil de l’aveugle et le pied du boiteux. J’étais le père des misérables, j’examinais la cause de l’inconnu; je brisais la mâchoire de l’injuste, et j’arrachais de ses dents la proie.

«Alors je disais: “Je mourrai dans mon nid, mes jours seront abondants comme le sable; l’eau pénétrera dans mes racines, la rosée passera la nuit sur mes branches; ma gloire reverdira sans cesse, et mon arc rajeunira dans ma main.”

«On m’écoutait et l’on restait dans l’attente, on gardait le silence devant mes conseils. Après mes discours, nul ne répliquait, et ma parole était pour tous une bienfaisante rosée; ils comptaient sur moi comme sur la pluie, ils ouvraient la bouche comme pour une pluie du printemps.

«Je leur souriais quand ils perdaient courage, et l’on ne pouvait chasser la sérénité de mon front. J’aimais à aller vers eux, et je m’asseyais à leur tête; j’étais comme un roi au milieu d’une troupe, comme un consolateur auprès des affligés.»

 
  Psaume 112:1-10  
OUEZ l’Éternel! Heureux l’homme qui craint l’Éternel, qui trouve un grand plaisir à Ses commandements. Sa postérité sera puissante sur la terre, la génération des hommes droits sera bénie. Il a dans sa maison bien-être et richesse, et sa justice subsiste à jamais.

La lumière se lève dans les ténèbres pour les hommes droits, pour celui qui est miséricordieux, compatissant et juste. Heureux l’homme qui exerce la miséricorde et qui prête, qui règle ses actions d’après la justice. Car il ne chancelle jamais; la mémoire du juste dure toujours.

Il ne craint point les mauvaises nouvelles; son cœur est ferme, confiant en l’Éternel. Son cœur est affermi; il n’a point de crainte, jusqu’à ce qu’il mette son plaisir à regarder ses adversaires. Il fait des largesses, il donne aux indigents; sa justice subsiste à jamais; sa tête s’élève avec gloire.

Le méchant le voit et s’irrite, il grince les dents et se consume; les désirs des méchants périssent.

 
  Psaume 128:1-6  
ANTIQUE des degrés. Heureux tout homme qui craint l’Éternel, qui marche dans Ses voies! Tu jouis alors du travail de tes mains, tu es heureux, tu prospères. Ta femme est comme une vigne féconde dans l’intérieur de ta maison; tes fils sont comme des plants d’olivier autour de ta table.

C’est ainsi qu’est béni l’homme qui craint l’Éternel. L’Éternel te bénira de Sion, et tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie; tu verras les fils de tes fils. Que la paix soit sur Israël!

 
  Job 30:1-31  
T MAINTENANT! Je suis la risée de plus jeunes que moi, de ceux dont je dédaignais de mettre les pères parmi les chiens de mon troupeau. Mais à quoi me servirait la force de leurs mains? Ils sont incapables d’atteindre la vieillesse.

Desséchés par la misère et la faim, ils fuient dans les lieux arides, depuis longtemps abandonnés et déserts; ils arrachent près des arbrisseaux les herbes sauvages, et ils n’ont pour pain que la racine des genêts.

On les chasse du milieu des hommes, on crie après eux comme après des voleurs. Ils habitent dans d’affreuses vallées, dans les cavernes de la terre et dans les rochers; ils hurlent parmi les buissons, ils se rassemblent sous les ronces. Êtres vils et méprisés, on les repousse du pays.

Et maintenant, je suis l’objet de leurs chansons, je suis en butte à leurs propos. Ils ont horreur de moi, ils se détournent, ils me crachent au visage. Ils n’ont plus de retenue et ils m’humilient, ils rejettent tout frein devant moi.

Ces misérables se lèvent à ma droite et me poussent les pieds, ils se fraient contre moi des sentiers pour ma ruine; ils détruisent mon propre sentier et travaillent à ma perte, eux à qui personne ne viendrait en aide; ils arrivent comme par une large brèche, ils se précipitent sous les craquements.

Les terreurs m’assiègent; ma gloire est emportée comme par le vent, mon bonheur a passé comme un nuage. Et maintenant, mon âme s’épanche en mon sein, les jours de la souffrance m’ont saisi. La nuit me perce et m’arrache les os, la douleur qui me ronge ne se donne aucun repos, par la violence du mal mon vêtement perd sa forme, il se colle à mon corps comme ma tunique. Dieu m’a jeté dans la boue, et je ressemble à la poussière et à la cendre.

Je crie vers Toi, et Tu ne me réponds pas; je me tiens debout, et Tu me lances Ton regard. Tu deviens cruel contre moi, Tu me combats avec la force de Ta main. Tu me soulèves, Tu me fais voler au-dessus du vent, et Tu m’anéantis au bruit de la tempête. Car, je le sais, Tu me mènes à la mort, au rendez-vous de tous les vivants.

Mais celui qui va périr n’étend-il pas les mains? Celui qui est dans le malheur n’implore-t-il pas du secours? N’avais-je pas des larmes pour l’infortuné? Mon cœur n’avait-il pas pitié de l’indigent? J’attendais le bonheur, et le malheur est arrivé; j’espérais la lumière, et les ténèbres sont venues.

Mes entrailles bouillonnent sans relâche, les jours de la calamité m’ont surpris. Je marche noirci, mais non par le soleil; je me lève en pleine assemblée, et je crie. Je suis devenu le frère des chacals, le compagnon des autruches. Ma peau noircit et tombe, mes os brûlent et se dessèchent. Ma harpe n’est plus qu’un instrument de deuil, et mon chalumeau ne peut rendre que des sons plaintifs.

 
  Psaume 7:4-6  
TERNEL, mon Dieu! Si j’ai fait cela, s’il y a de l’iniquité dans mes mains, si j’ai rendu le mal à celui qui était paisible envers moi, si j’ai dépouillé celui qui m’opprimait sans cause, que l’ennemi me poursuive et m’atteigne, qu’il foule à terre ma vie, et qu’il couche ma gloire dans la poussière!
 
  Psaume 17:1-5  
RIÈRE de David. Éternel! Écoute la droiture, sois attentif à mes cris, prête l’oreille à ma prière faite avec des lèvres sans tromperie! Que ma justice paraisse devant Ta face, que Tes yeux contemplent mon intégrité!

Si Tu sondes mon cœur, si Tu le visites la nuit, si Tu m’éprouves, Tu ne trouveras rien: ma pensée n’est pas autre que ce qui sort de ma bouche. À la vue des actions des hommes, fidèle à la parole de Tes lèvres, je me tiens en garde contre la voie des violents; mes pas sont fermes dans Tes sentiers, mes pieds ne chancellent point.

 
  Job 31:1-40  
’AVAIS fait un pacte avec mes yeux, et je n’aurais pas arrêté mes regards sur une vierge. Quelle part Dieu m’eût-Il réservée d’en haut? Quel héritage le Tout-Puissant m’eût-Il envoyé des cieux? La ruine n’est-elle pas pour le méchant, et le malheur pour ceux qui commettent l’iniquité? Dieu n’a-t-Il pas connu mes voies? N’a-t-Il pas compté tous mes pas?

«Si j’ai marché dans le mensonge, si mon pied a couru vers la fraude, que Dieu me pèse dans des balances justes, et Il reconnaîtra mon intégrité! Si mon pas s’est détourné du droit chemin, si mon cœur a suivi mes yeux, si quelque souillure s’est attachée à mes mains, que je sème et qu’un autre moissonne, et que mes rejetons soient déracinés!

«Si mon cœur a été séduit par une femme, si j’ai fait le guet à la porte de mon prochain, que ma femme tourne la meule pour un autre, et que d’autres la déshonorent! Car c’est un crime, un forfait que punissent les juges; c’est un feu qui dévore jusqu’à la ruine, et qui aurait détruit toute ma richesse.

«Si j’ai méprisé le droit de mon serviteur ou de ma servante lorsqu’ils étaient en contestation avec moi, qu’ai-je à faire, quand Dieu Se lève? Qu’ai-je à répondre, quand Il châtie? Celui qui m’a créé dans le ventre de ma mère ne l’a-t-Il pas créé? Le même Dieu ne nous a-t-Il pas formés dans le sein maternel?

«Si j’ai refusé aux pauvres ce qu’ils demandaient, si j’ai fait languir les yeux de la veuve, si j’ai mangé seul mon pain, sans que l’orphelin en ait eu sa part, moi qui l’ai dès ma jeunesse élevé comme un père, moi qui dès ma naissance ai soutenu la veuve; si j’ai vu le malheureux manquer de vêtements, l’indigent n’avoir point de couverture, sans que ses reins m’aient béni, sans qu’il ait été réchauffé par la toison de mes agneaux; si j’ai levé la main contre l’orphelin, parce que je me sentais un appui dans les juges; que mon épaule se détache de sa jointure, que mon bras tombe et qu’il se brise! Car les châtiments de Dieu m’épouvantent, et je ne puis rien devant Sa majesté.

«Si j’ai mis dans l’or ma confiance, si j’ai dit à l’or: “Tu es mon espoir;” si je me suis réjoui de la grandeur de mes biens, de la quantité des richesses que j’avais acquises; si j’ai regardé le soleil quand il brillait, la lune quand elle s’avançait majestueuse, et si mon cœur s’est laissé séduire en secret, si ma main s’est portée sur ma bouche; c’est encore un crime que doivent punir les juges, et j’aurais renié le Dieu d’en haut!

«Si j’ai été joyeux du malheur de mon ennemi, si j’ai sauté d’allégresse quand les revers l’ont atteint, moi qui n’ai pas permis à ma langue de pécher, de demander sa mort avec imprécation; si les gens de ma tente ne disaient pas: “Où est celui qui n’a pas été rassasié de sa viande?”, si l’étranger passait la nuit dehors, si je n’ouvrais pas ma porte au voyageur; si, comme les hommes, j’ai caché mes transgressions, et renfermé mes iniquités dans mon sein, parce que j’avais peur de la multitude, parce que je craignais le mépris des familles, me tenant à l’écart et n’osant franchir ma porte…

«Oh! qui me fera trouver quelqu’un qui m’écoute? Voilà ma défense toute signée: Que le Tout-Puissant me réponde! Qui me donnera la plainte écrite par mon adversaire? Je porterai Son écrit sur mon épaule, je l’attacherai sur mon front comme une couronne; je Lui rendrai compte de tous mes pas, je m’approcherai de Lui comme un prince.

«Si ma terre crie contre moi, et que ses sillons versent des larmes; si j’en ai mangé le produit sans l’avoir payée, et que j’aie attristé l’âme de ses anciens maîtres; qu’il y croisse des épines au lieu de froment, et de l’ivraie au lieu d’orge!» Fin des paroles de Job.

 
  Psaume 26:1-12  
E DAVID. Rends-moi justice, Éternel! Car je marche dans l’intégrité, je me confie en l’Éternel, je ne chancelle pas. Sonde-moi, Éternel! Éprouve-moi, fais passer au creuset mes reins et mon cœur; car Ta grâce est devant mes yeux, et je marche dans Ta vérité.

Je ne m’assieds pas avec les hommes faux, je ne vais pas avec les gens dissimulés; je hais l’assemblée de ceux qui font le mal, je ne m’assieds pas avec les méchants. Je lave mes mains dans l’innocence, et je vais autour de Ton autel, ô Éternel, pour éclater en actions de grâces, et raconter toutes Tes merveilles.

Éternel, j’aime le séjour de Ta maison, le lieu où Ta gloire habite. N’enlève pas mon âme avec les pécheurs, ma vie avec les hommes de sang, dont les mains sont criminelles et la droite pleine de présents! Moi, je marche dans l’intégrité; délivre-moi et aie pitié de moi! Mon pied est ferme dans la droiture: je bénirai l’Éternel dans les assemblées.

 
 
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