17 Novembre – Jour 321
 
 
«Le tribun ordonna de faire entrer Paul dans la forteresse,

et de lui donner la question par le fouet.»
(Actes 22:24)

«Le tribun ordonna de faire entrer Paul dans la forteresse, et de lui donner la question par le fouet.»
 
  Actes 21:27-36  
UR LA fin des sept jours, les Juifs d’Asie, ayant vu Paul dans le temple, soulevèrent toute la foule, et mirent la main sur lui, en criant:

«Hommes Israélites, au secours! Voici l’homme qui prêche partout et à tout le monde contre le peuple, contre la loi et contre ce lieu; il a même introduit des Grecs dans le temple, et a profané ce saint lieu.» Car ils avaient vu auparavant Trophime d’Éphèse avec lui dans la ville, et ils croyaient que Paul l’avait fait entrer dans le temple.

Toute la ville fut émue, et le peuple accourut de toutes parts. Ils se saisirent de Paul, et le traînèrent hors du temple, dont les portes furent aussitôt fermées. Comme ils cherchaient à le tuer, le bruit vint au tribun de la cohorte que tout Jérusalem était en confusion. À l’instant il prit des soldats et des centeniers, et courut à eux. Voyant le tribun et les soldats, ils cessèrent de frapper Paul.

Alors le tribun s’approcha, se saisit de lui, et le fit lier de deux chaînes. Puis il demanda qui il était, et ce qu’il avait fait. Mais dans la foule les uns criaient d’une manière, les autres d’une autre; ne pouvant donc rien apprendre de certain, à cause du tumulte, il ordonna de le mener dans la forteresse.

Lorsque Paul fut sur les degrés, il dut être porté par les soldats, à cause de la violence de la foule; car la multitude du peuple suivait, en criant: «Fais-le mourir!»

 
  2 Corinthiens 11:16-24  
E LE répète, que personne ne me regarde comme un insensé; sinon, recevez-moi comme un insensé, afin que moi aussi, je me glorifie un peu. Ce que je dis, avec l’assurance d’avoir sujet de me glorifier, je ne le dis pas selon le Seigneur, mais comme par folie.

Puisqu’il en est plusieurs qui se glorifient selon la chair, je me glorifierai aussi. Car vous supportez volontiers les insensés, vous qui êtes sages. Si quelqu’un vous asservit, si quelqu’un vous dévore, si quelqu’un s’empare de vous, si quelqu’un est arrogant, si quelqu’un vous frappe au visage, vous le supportez.

J’ai honte de le dire, nous avons montré de la faiblesse. Cependant, tout ce que peut oser quelqu’un, je parle en insensé, moi aussi, je l’ose! Sont-ils Hébreux? Moi aussi. Sont-ils Israélites? Moi aussi. Sont-ils de la postérité d’Abraham? Moi aussi.

Sont-ils ministres de Christ? Je parle en homme qui extravague. Je le suis plus encore: par les travaux, bien plus; par les coups, bien plus; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort, cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un.

 
  Deutéronome 25:1-3  
ORSQUE des hommes, ayant entre eux une querelle, se présenteront en justice pour être jugés, on absoudra l’innocent, et l’on condamnera le coupable.

Si le coupable mérite d’être battu, le juge le fera étendre par terre et frapper en sa présence d’un nombre de coups proportionné à la gravité de sa faute. Il ne lui fera pas donner plus de quarante coups, de peur que, si l’on continuait à le frapper en allant beaucoup au-delà, ton frère ne fût avili à tes yeux.

 
  2 Corinthiens 11:25-31  
ROIS fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit dans l’abîme. Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères.

J’ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité. Et, sans parler d’autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Églises.

Qui est faible, que je ne sois faible? Qui vient à tomber, que je ne brûle? S’il faut se glorifier, c’est de ma faiblesse que je me glorifierai! Dieu, qui est le Père du Seigneur Jésus, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point!

 
  2 Corinthiens 12:1-10  
L FAUT se glorifier… Cela n’est pas bon. J’en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur.

Je connais un homme en Christ, qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu’au troisième ciel (si ce fut dans son corps je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait). Et je sais que cet homme (si ce fut dans son corps ou sans son corps je ne sais, Dieu le sait) fut enlevé dans le paradis, et qu’il entendit des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer.

Je me glorifierai d’un tel homme, mais de moi-même je ne me glorifierai pas, sinon de mes infirmités. Si je voulais me glorifier, je ne serais pas un insensé, car je dirais la vérité; mais je m’en abstiens, afin que personne n’ait à mon sujet une opinion supérieure à ce qu’il voit en moi ou à ce qu’il entend de moi.

Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir. Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi, et Il m’a dit: «Ma grâce te suffit, car Ma puissance s’accomplit dans la faiblesse.»

Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort.

 
  Actes 21:37 – 22:16  
U MOMENT d’être introduit dans la forteresse, Paul dit au tribun: «M’est-il permis de te dire quelque chose?» Le tribun répondit: «Tu sais le grec? Tu n’es donc pas cet Égyptien qui s’est révolté dernièrement, et qui a emmené dans le désert quatre mille brigands?»

«Je suis Juif,» reprit Paul, «de Tarse en Cilicie, citoyen d’une ville qui n’est pas sans importance. Permets-moi, je te prie, de parler au peuple.» Le tribun le lui ayant permis, Paul, debout sur les degrés, fit signe de la main au peuple. Un profond silence s’établit, et Paul, parlant en langue hébraïque, dit: «Hommes frères et pères, écoutez ce que j’ai maintenant à vous dire pour ma défense!»

Lorsqu’ils entendirent qu’il leur parlait en langue hébraïque, ils redoublèrent de silence. Et Paul dit: «Je suis Juif, né à Tarse en Cilicie; mais j’ai été élevé dans cette ville-ci, et instruit aux pieds de Gamaliel dans la connaissance exacte de la loi de nos pères, étant plein de zèle pour Dieu, comme vous l’êtes tous aujourd’hui.

«J’ai persécuté à mort cette doctrine, liant et mettant en prison hommes et femmes. Le souverain sacrificateur et tout le collège des anciens m’en sont témoins. J’ai même reçu d’eux des lettres pour les frères de Damas, où je me rendis afin d’amener liés à Jérusalem ceux qui se trouvaient là et de les faire punir.

«Comme j’étais en chemin, et que j’approchais de Damas, tout à coup, vers midi, une grande lumière venant du ciel resplendit autour de moi. Je tombai par terre, et j’entendis une voix qui me disait: “Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu?” Je répondis: “Qui es-Tu, Seigneur?” Et Il me dit: “Je suis Jésus de Nazareth, que tu persécutes.” Ceux qui étaient avec moi virent bien la lumière, mais ils n’entendirent pas la voix de Celui qui parlait.

«Alors je dis: “Que ferai-je, Seigneur?” Et le Seigneur me dit: “Lève-toi, va à Damas, et là on te dira tout ce que tu dois faire.” Comme je ne voyais rien, à cause de l’éclat de cette lumière, ceux qui étaient avec moi me prirent par la main, et j’arrivai à Damas.

«Or, un nommé Ananias, homme pieux selon la loi, et de qui tous les Juifs demeurant à Damas rendaient un bon témoignage, vint se présenter à moi, et me dit: “Saul, mon frère, recouvre la vue.” Au même instant, je recouvrai la vue et je le regardai.

«Il dit: “Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître Sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles de Sa bouche; car tu Lui serviras de témoin, auprès de tous les hommes, des choses que tu as vues et entendues. Et maintenant, que tardes-tu? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur.”»

 
  2 Corinthiens 6:1,2  
UISQUE nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. Car Il dit: «Au temps favorable Je t’ai exaucé, au jour du salut Je t’ai secouru.» Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.
 
  Actes 22:17-21  
E RETOUR à Jérusalem, comme je priais dans le temple, je fus ravi en extase, et je vis le Seigneur qui me disait: «Hâte-toi, et sors promptement de Jérusalem, parce qu’ils ne recevront pas ton témoignage sur Moi.»

Et je dis: «Seigneur, ils savent eux-mêmes que je faisais mettre en prison et battre de verges dans les synagogues ceux qui croyaient en Toi, et que, lorsqu’on répandit le sang d’Étienne, Ton témoin, j’étais moi-même présent, joignant mon approbation à celle des autres, et gardant les vêtements de ceux qui le faisaient mourir.» Alors Il me dit: «Va, Je t’enverrai au loin vers les nations.»

 
  1 Timothée 2:5-7  
AR IL y a un seul Dieu, et aussi un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ Homme, qui S’est donné Lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps, et pour lequel j’ai été établi prédicateur et apôtre, je dis la vérité, je ne mens pas, chargé d’instruire les païens dans la foi et la vérité.
 
  Actes 22:22 – 23:1  
LS L’ÉCOUTÈRENT jusqu’à cette parole. Mais alors ils élevèrent la voix, disant: «Ôte de la terre un pareil homme! Il n’est pas digne de vivre.» Et ils poussaient des cris, jetaient leurs vêtements, lançaient de la poussière en l’air.

Le tribun ordonna de faire entrer Paul dans la forteresse, et de lui donner la question par le fouet, afin de savoir pour quel motif ils criaient ainsi contre lui. Lorsqu’on l’eut exposé au fouet, Paul dit au centenier qui était présent: «Vous est-il permis de battre de verges un citoyen romain, qui n’est pas même condamné?» À ces mots, le centenier alla vers le tribun pour l’avertir, disant: «Que vas-tu faire? Cet homme est Romain.»

Et le tribun, étant venu, dit à Paul: «Dis-moi, es-tu Romain?» «Oui,» répondit-il. Le tribun reprit: «C’est avec beaucoup d’argent que j’ai acquis ce droit de citoyen.» «Et moi,» dit Paul, «je l’ai par ma naissance.» Aussitôt ceux qui devaient lui donner la question se retirèrent, et le tribun, voyant que Paul était Romain, fut dans la crainte parce qu’il l’avait fait lier.

Le lendemain, voulant savoir avec certitude de quoi les Juifs l’accusaient, le tribun lui fit ôter ses liens, et donna l’ordre aux principaux sacrificateurs et à tout le sanhédrin de se réunir; puis, faisant descendre Paul, il le plaça au milieu d’eux. Paul, les regards fixés sur le sanhédrin, dit: «Hommes frères, c’est en toute bonne conscience que je me suis conduit jusqu’à ce jour devant Dieu.»

 
  Hébreux 13:18,19  
RIEZ pour nous; car nous croyons avoir une bonne conscience, voulant en toutes choses nous bien conduire. C’est avec instance que je vous demande de le faire, afin que je vous sois rendu plus tôt.
 
  2 Corinthiens 1:12-18  
AR CE qui fait notre gloire, c’est ce témoignage de notre conscience, que nous nous sommes conduits dans le monde, et surtout à votre égard, avec sainteté et pureté devant Dieu, non point avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce de Dieu.

Nous ne vous écrivons pas autre chose que ce que vous lisez, et ce que vous reconnaissez. Et j’espère que vous le reconnaîtrez jusqu’à la fin, comme vous avez déjà reconnu en partie que nous sommes votre gloire, de même que vous serez aussi la nôtre au Jour du Seigneur Jésus.

Dans cette persuasion, je voulais aller d’abord vers vous, afin que vous eussiez une double grâce; je voulais passer chez vous pour me rendre en Macédoine, puis revenir de la Macédoine chez vous, et vous m’auriez fait accompagner en Judée.

Est-ce que, en voulant cela, j’ai donc usé de légèreté? Ou bien, mes résolutions sont-elles des résolutions selon la chair, de sorte qu’il y ait en moi le oui et le non? Aussi vrai que Dieu est fidèle, la parole que nous vous avons adressée n’a pas été oui et non.

 
 
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