5 Avril – Jour 95
 
 
«Samson se pencha fortement, et la maison tomba

sur les princes et sur tout le peuple qui y était.»

(Juges 16:30)

 
  Juges 16:22-31  
EPENDANT les cheveux de la tête de Samson recommençaient à croître, depuis qu’il avait été rasé.

Or les princes des Philistins s’assemblèrent pour offrir un grand sacrifice à Dagon, leur dieu, et pour se réjouir. Ils disaient: «Notre dieu a livré entre nos mains Samson, notre ennemi.» Et quand le peuple le vit, ils célébrèrent leur dieu, en disant: «Notre dieu a livré entre nos mains notre ennemi, celui qui ravageait notre pays, et qui multipliait nos morts.»

Dans la joie de leur cœur, ils dirent: «Qu’on appelle Samson, et qu’il nous divertisse!» Ils firent sortir Samson de la prison, et il joua devant eux. Ils le placèrent entre les colonnes. Et Samson dit au jeune homme qui le tenait par la main: «Laisse-moi, afin que je puisse toucher les colonnes sur lesquelles repose la maison et m’appuyer contre elles.»

La maison était remplie d’hommes et de femmes; tous les princes des Philistins étaient là, et il y avait sur le toit environ trois mille personnes, hommes et femmes, qui regardaient Samson jouer. Alors Samson invoqua l’Éternel, et dit: «Seigneur Éternel, souviens-Toi de moi, je Te prie! Ô Dieu, donne-moi de la force seulement cette fois, et que d’un seul coup je tire vengeance des Philistins pour mes deux yeux!»

Et Samson embrassa les deux colonnes du milieu sur lesquelles reposait la maison, et il s’appuya contre elles; l’une était à sa droite, et l’autre à sa gauche. Samson dit: «Que je meure avec les Philistins!» Il se pencha fortement, et la maison tomba sur les princes et sur tout le peuple qui y était. Ceux qu’il fit périr à sa mort furent plus nombreux que ceux qu’il avait tués pendant sa vie.

Ses frères et toute la maison de son père descendirent, et l’emportèrent. Lorsqu’ils furent remontés, ils l’enterrèrent entre Tsorea et Eschthaol dans le sépulcre de Manoach, son père. Il avait été juge en Israël pendant vingt ans.

 
  Psaume 94:1-23  
IEU des vengeances, Éternel! Dieu des vengeances, parais! Lève-Toi, Juge de la terre! Rends aux superbes selon leurs œuvres!

Jusques à quand les méchants, ô Éternel! jusques à quand les méchants triompheront-ils? Ils discourent, ils parlent avec arrogance; tous ceux qui font le mal se glorifient. Éternel! ils écrasent Ton peuple, ils oppriment Ton héritage; ils égorgent la veuve et l’étranger, ils assassinent les orphelins. Et ils disent: «L’Éternel ne regarde pas, le Dieu de Jacob ne fait pas attention!»

Prenez-y garde, hommes stupides! Insensés, quand serez-vous sages? Celui qui a planté l’oreille n’entendrait-Il pas? Celui qui a formé l’œil ne verrait-Il pas? Celui qui châtie les nations ne punirait-Il point, Lui qui donne à l’homme l’intelligence? L’Éternel connaît les pensées de l’homme, Il sait qu’elles sont vaines.

Heureux l’homme que Tu châties, ô Éternel! et que Tu instruis par Ta loi, pour le calmer aux jours du malheur, jusqu’à ce que la fosse soit creusée pour le méchant! Car l’Éternel ne délaisse pas Son peuple, Il n’abandonne pas Son héritage; car le jugement sera conforme à la justice, et tous ceux dont le cœur est droit l’approuveront.

Qui se lèvera pour moi contre les méchants? Qui me soutiendra contre ceux qui font le mal? Si l’Éternel n’était pas mon secours, mon âme serait bien vite dans la demeure du silence. Quand je dis: «Mon pied chancelle!», Ta bonté, ô Éternel! me sert d’appui. Quand les pensées s’agitent en foule au-dedans de moi, Tes consolations réjouissent mon âme.

Les méchants Te feraient-ils siéger sur leur trône, eux qui forment des desseins iniques en dépit de la loi? Ils se rassemblent contre la vie du juste, et ils condamnent le sang innocent. Mais l’Éternel est ma retraite, mon Dieu est le rocher de mon refuge. Il fera retomber sur eux leur iniquité, Il les anéantira par leur méchanceté; l’Éternel, notre Dieu, les anéantira.

 
  Juges 17:1-13  
L Y AVAIT un homme de la montagne d’Éphraïm, nommé Mica. Il dit à sa mère: «Les mille et cent sicles d’argent qu’on t’a pris, et pour lesquels tu as fait des imprécations même à mes oreilles, voici, cet argent est entre mes mains, c’est moi qui l’avais pris.» Et sa mère dit: «Béni soit mon fils par l’Éternel!»

Il rendit à sa mère les mille et cent sicles d’argent; et sa mère dit: «Je consacre de ma main cet argent à l’Éternel, afin d’en faire pour mon fils une image taillée et une image en fonte; et c’est ainsi que je te le rendrai.» Il rendit à sa mère l’argent. Sa mère prit deux cents sicles d’argent. Et elle donna l’argent au fondeur, qui en fit une image taillée et une image en fonte. On les plaça dans la maison de Mica.

Ce Mica avait une maison de Dieu; il fit un éphod et des théraphim, et il consacra l’un de ses fils, qui lui servit de prêtre. En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon.

Il y avait un jeune homme de Bethléhem de Juda, de la famille de Juda; il était Lévite, et il séjournait là. Cet homme partit de la ville de Bethléhem de Juda, pour chercher une demeure qui lui convînt. En poursuivant son chemin, il arriva dans la montagne d’Éphraïm jusqu’à la maison de Mica.

Mica lui dit: «D’où viens-tu?» Il lui répondit: «Je suis Lévite, de Bethléhem de Juda, et je voyage pour chercher une demeure qui me convienne.» Mica lui dit: «Reste avec moi; tu me serviras de père et de prêtre, et je te donnerai dix sicles d’argent par année, les vêtements dont tu auras besoin, et ton entretien.» Et le Lévite entra.

Il se décida ainsi à rester avec cet homme, qui regarda le jeune homme comme l’un de ses fils. Mica consacra le Lévite, et ce jeune homme lui servit de prêtre et demeura dans sa maison. Et Mica dit: «Maintenant, je sais que l’Éternel me fera du bien, puisque j’ai ce Lévite pour prêtre.»

 
  Juges 18:1-31  
N CE temps-là, il n’y avait point de roi en Israël; et la tribu des Danites se cherchait une possession pour s’établir, car jusqu’à ce jour il ne lui était point échu d’héritage au milieu des tribus d’Israël.

Les fils de Dan prirent sur eux tous, parmi leurs familles, cinq hommes vaillants, qu’ils envoyèrent de Tsorea et d’Eschthaol, pour explorer le pays et pour l’examiner. Ils leur dirent: «Allez, examinez le pays.» Ils arrivèrent dans la montagne d’Éphraïm jusqu’à la maison de Mica, et ils y passèrent la nuit.

Comme ils étaient près de la maison de Mica, ils reconnurent la voix du jeune Lévite, s’approchèrent et lui dirent: «Qui t’a amené ici? Que fais-tu dans ce lieu? Et qu’as-tu ici?» Il leur répondit: «Mica fait pour moi telle et telle chose, il me donne un salaire, et je lui sers de prêtre.» Ils lui dirent: «Consulte Dieu, afin que nous sachions si notre voyage aura du succès.» Et le prêtre leur répondit: «Allez en paix; le voyage que vous faites est sous le regard de l’Éternel.»

Les cinq hommes partirent, et ils arrivèrent à Laïs. Ils virent le peuple qui y était vivant en sécurité à la manière des Sidoniens, tranquille et sans inquiétude; il n’y avait dans le pays personne qui leur fît le moindre outrage en dominant sur eux; ils étaient éloignés des Sidoniens, et ils n’avaient pas de liaison avec d’autres hommes.

Ils revinrent auprès de leurs frères à Tsorea et Eschthaol, et leurs frères leur dirent: «Quelle nouvelle apportez-vous?» «Allons!» répondirent-ils, «montons contre eux; car nous avons vu le pays, et voici, il est très bon. Quoi! Vous restez sans rien dire! Ne soyez point paresseux à vous mettre en marche pour aller prendre possession de ce pays. Quand vous y entrerez, vous arriverez vers un peuple en sécurité. Le pays est vaste, et Dieu l’a livré entre vos mains; c’est un lieu où rien ne manque de tout ce qui est sur la terre.»

Six cents hommes de la famille de Dan partirent de Tsorea et d’Eschthaol, munis de leurs armes de guerre. Ils montèrent, et campèrent à Kirjath-Jearim en Juda; c’est pourquoi ce lieu, qui est derrière Kirjath-Jearim, a été appelé jusqu’à ce jour Machané-Dan. Ils passèrent de là dans la montagne d’Éphraïm, et ils arrivèrent jusqu’à la maison de Mica.

Alors les cinq hommes qui étaient allés pour explorer le pays de Laïs prirent la parole et dirent à leurs frères: «Savez-vous qu’il y a dans ces maisons-là un éphod, des théraphim, une image taillée et une image en fonte? Voyez maintenant ce que vous avez à faire.» Ils s’approchèrent de là, entrèrent dans la maison du jeune Lévite, dans la maison de Mica, et lui demandèrent comment il se portait.

Les six cents hommes d’entre les fils de Dan, munis de leurs armes de guerre, se tenaient à l’entrée de la porte. Et les cinq hommes qui étaient allés pour explorer le pays montèrent et entrèrent dans la maison; ils prirent l’image taillée, l’éphod, les théraphim, et l’image en fonte, pendant que le prêtre était à l’entrée de la porte avec les six cents hommes munis de leurs armes de guerre.

Lorsqu’ils furent entrés dans la maison de Mica, et qu’ils eurent pris l’image taillée, l’éphod, les théraphim, et l’image en fonte, le prêtre leur dit: «Que faites-vous?» Ils lui répondirent: «Tais-toi, mets ta main sur ta bouche, et viens avec nous; tu nous serviras de père et de prêtre. Vaut-il mieux que tu serves de prêtre à la maison d’un seul homme, ou que tu serves de prêtre à une tribu et à une famille en Israël?»

Le prêtre éprouva de la joie dans son cœur; il prit l’éphod, les théraphim, et l’image taillée, et se joignit à la troupe. Ils se remirent en route et partirent, en plaçant devant eux les enfants, le bétail et les bagages.

Comme ils étaient déjà loin de la maison de Mica, les gens qui habitaient les maisons voisines de celle de Mica se rassemblèrent et poursuivirent les fils de Dan. Ils appelèrent les fils de Dan, qui se retournèrent et dirent à Mica: «Qu’as-tu, et que signifie ce rassemblement?» Il répondit: «Mes dieux que j’avais faits, vous les avez enlevés avec le prêtre et vous êtes partis: que me reste-t-il? Comment donc pouvez-vous me dire: “Qu’as-tu?”»

Les fils de Dan lui dirent: «Ne fais pas entendre ta voix près de nous; sinon des hommes irrités se jetteront sur vous, et tu causeras ta perte et celle de ta maison.» Et les fils de Dan continuèrent leur route. Mica, voyant qu’ils étaient plus forts que lui, s’en retourna et revint dans sa maison.

Ils enlevèrent ainsi ce qu’avait fait Mica et emmenèrent le prêtre qui était à son service, et ils tombèrent sur Laïs, sur un peuple tranquille et en sécurité; ils le passèrent au fil de l’épée, et ils brûlèrent la ville. Personne ne la délivra, car elle était éloignée de Sidon, et ses habitants n’avaient pas de liaison avec d’autres hommes: elle était dans la vallée qui s’étend vers Beth-Rehob.

Les fils de Dan rebâtirent la ville, et y habitèrent; ils l’appelèrent Dan, d’après le nom de Dan, leur père, qui était né à Israël; mais la ville s’appelait auparavant Laïs.

Ils dressèrent pour eux l’image taillée; et Jonathan, fils de Guerschom, fils de Manassé, lui et ses fils, furent prêtres pour la tribu des Danites, jusqu’à l’époque de la captivité du pays. Ils établirent pour eux l’image taillée qu’avait faite Mica, pendant tout le temps que la maison de Dieu fut à Silo.

 
  Juges 19:1-30  
ANS ce temps où il n’y avait point de roi en Israël, un Lévite, qui séjournait à l’extrémité de la montagne d’Éphraïm, prit pour sa concubine une femme de Bethléhem de Juda. Sa concubine lui fit infidélité, et elle le quitta pour aller dans la maison de son père à Bethléhem de Juda, où elle resta l’espace de quatre mois.

Son mari se leva et alla vers elle, pour parler à son cœur et la ramener. Il avait avec lui son serviteur et deux ânes. Elle le fit entrer dans la maison de son père; et quand le père de la jeune femme le vit, il le reçut avec joie. Son beau-père, le père de la jeune femme, le retint trois jours chez lui. Ils mangèrent et burent, et ils y passèrent la nuit.

Le quatrième jour, ils se levèrent de bon matin, et le Lévite se disposait à partir. Mais le père de la jeune femme dit à son gendre: «Prends un morceau de pain pour fortifier ton cœur; vous partirez ensuite.» Et ils s’assirent, et ils mangèrent et burent eux deux ensemble. Puis le père de la jeune femme dit au mari: «Décide-toi donc à passer la nuit, et que ton cœur se réjouisse.» Le mari se levait pour s’en aller; mais, sur les instances de son beau-père, il passa encore la nuit.

Le cinquième jour, il se leva de bon matin pour partir. Alors le père de la jeune femme dit: «Fortifie ton cœur, je te prie; et restez jusqu’au déclin du jour.» Et ils mangèrent eux deux. Le mari se levait pour s’en aller, avec sa concubine et son serviteur; mais son beau-père, le père de la jeune femme, lui dit: «Voici, le jour baisse, il se fait tard, passez donc la nuit; voici, le jour est sur son déclin, passe ici la nuit, et que ton cœur se réjouisse; demain vous vous lèverez de bon matin pour vous mettre en route, et tu t’en iras à ta tente.»

Le mari ne voulut point passer la nuit, il se leva et partit. Il arriva jusque devant Jebus, qui est Jérusalem, avec les deux ânes bâtés et avec sa concubine. Lorsqu’ils furent près de Jebus, le jour avait beaucoup baissé. Le serviteur dit alors à son maître: «Allons, dirigeons-nous vers cette ville des Jébusiens, et nous y passerons la nuit.» Son maître lui répondit: «Nous n’entrerons pas dans une ville d’étrangers, où il n’y a point d’enfants d’Israël, nous irons jusqu’à Guibea.»

Il dit encore à son serviteur: «Allons, approchons-nous de l’un de ces lieux, Guibea ou Rama, et nous y passerons la nuit.» Ils continuèrent à marcher, et le soleil se coucha quand ils furent près de Guibea, qui appartient à Benjamin. Ils se dirigèrent de ce côté pour aller passer la nuit à Guibea. Le Lévite entra, et il s’arrêta sur la place de la ville. Il n’y eut personne qui les reçût dans sa maison pour qu’ils y passassent la nuit.

Et voici, un vieillard revenait le soir de travailler aux champs; cet homme était de la montagne d’Éphraïm, il séjournait à Guibea, et les gens du lieu étaient Benjamites. Il leva les yeux, et vit le voyageur sur la place de la ville. Et le vieillard lui dit: «Où vas-tu, et d’où viens-tu?»

Il lui répondit: «Nous allons de Bethléhem de Juda jusqu’à l’extrémité de la montagne d’Éphraïm, d’où je suis. J’étais allé à Bethléhem de Juda, et je me rends à la maison de l’Éternel. Mais il n’y a personne qui me reçoive dans sa demeure. Nous avons cependant de la paille et du fourrage pour nos ânes; nous avons aussi du pain et du vin pour moi, pour ta servante, et pour le garçon qui est avec tes serviteurs. Il ne nous manque rien.»

Le vieillard dit: «Que la paix soit avec toi! Je me charge de tous tes besoins, tu ne passeras pas la nuit sur la place.» Il les fit entrer dans sa maison, et il donna du fourrage aux ânes. Les voyageurs se lavèrent les pieds; puis ils mangèrent et burent.

Pendant qu’ils étaient à se réjouir, voici, les hommes de la ville, gens pervers, entourèrent la maison, frappèrent à la porte, et dirent au vieillard, maître de la maison: «Fais sortir l’homme qui est entré chez toi, pour que nous le connaissions.»

Le maître de la maison, se présentant à eux, leur dit: «Non, mes frères, ne faites pas le mal, je vous prie; puisque cet homme est entré dans ma maison, ne commettez pas cette infamie. Voici, j’ai une fille vierge, et cet homme a une concubine; je vous les amènerai dehors; vous les déshonorerez, et vous leur ferez ce qu’il vous plaira. Mais ne commettez pas sur cet homme une action aussi infâme.»

Ces gens ne voulurent point l’écouter. Alors l’homme prit sa concubine, et la leur amena dehors. Ils la connurent, et ils abusèrent d’elle toute la nuit jusqu’au matin; puis ils la renvoyèrent au lever de l’aurore. Vers le matin, cette femme alla tomber à l’entrée de la maison de l’homme chez qui était son mari, et elle resta là jusqu’au jour.

Et le matin, son mari se leva, ouvrit la porte de la maison, et sortit pour continuer son chemin. Mais voici, la femme, sa concubine, était étendue à l’entrée de la maison, les mains sur le seuil. Il lui dit: «Lève-toi, et allons-nous-en.» Elle ne répondit pas. Alors le mari la mit sur un âne, et partit pour aller dans sa demeure.

Arrivé chez lui, il prit un couteau, saisit sa concubine, et la coupa membre par membre en douze morceaux, qu’il envoya dans tout le territoire d’Israël. Tous ceux qui virent cela dirent: «Jamais rien de pareil n’est arrivé et ne s’est vu depuis que les enfants d’Israël sont montés du pays d’Égypte jusqu’à ce jour; prenez la chose à cœur, consultez-vous, et parlez!»

 
 
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