7 Avril – Jour 97
 
 
«Boaz dit à Ruth: “Écoute, ma fille,

ne va pas glaner dans un autre champ;

ne t’éloigne pas d’ici, et reste avec mes servantes.”»

(Ruth 2:8)

 
  Ruth 2:1-23  
AOMI avait un parent de son mari. C’était un homme puissant et riche, de la famille d’Élimélec, et qui se nommait Boaz. Ruth la Moabite dit à Naomi: «Laisse-moi, je te prie, aller glaner des épis dans le champ de celui aux yeux duquel je trouverai grâce.» Elle lui répondit: «Va, ma fille.»

Elle alla glaner dans un champ, derrière les moissonneurs. Et il se trouva par hasard que la pièce de terre appartenait à Boaz, qui était de la famille d’Élimélec. Et voici, Boaz vint de Bethléhem, et il dit aux moissonneurs: «Que l’Éternel soit avec vous!» Ils lui répondirent: «Que l’Éternel te bénisse!»

Et Boaz dit à son serviteur chargé de surveiller les moissonneurs: «À qui est cette jeune femme?» Le serviteur chargé de surveiller les moissonneurs répondit: «C’est une jeune femme Moabite, qui est revenue avec Naomi du pays de Moab. Elle a dit: “Permettez-moi de glaner et de ramasser des épis entre les gerbes, derrière les moissonneurs.” Et depuis ce matin qu’elle est venue, elle a été debout jusqu’à présent, et ne s’est reposée qu’un moment dans la maison.»

Boaz dit à Ruth: «Écoute, ma fille, ne va pas glaner dans un autre champ; ne t’éloigne pas d’ici, et reste avec mes servantes. Regarde où l’on moissonne dans le champ, et va après elles. J’ai défendu à mes serviteurs de te toucher. Et quand tu auras soif, tu iras aux vases, et tu boiras de ce que les serviteurs auront puisé.» Alors elle tomba sur sa face et se prosterna contre terre, et elle lui dit: «Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux, pour que tu t’intéresses à moi, à moi qui suis une étrangère?»

Boaz lui répondit: «On m’a rapporté tout ce que tu as fait pour ta belle-mère depuis la mort de ton mari, et comment tu as quitté ton père et ta mère et le pays de ta naissance, pour aller vers un peuple que tu ne connaissais point auparavant. Que l’Éternel te rende ce que tu as fait, et que ta récompense soit entière de la part de l’Éternel, le Dieu d’Israël, sous les ailes duquel tu es venue te réfugier!»

Et elle dit: «Oh! que je trouve grâce à tes yeux, mon seigneur! Car tu m’as consolée, et tu as parlé au cœur de ta servante. Et pourtant je ne suis pas, moi, comme l’une de tes servantes.»

Au moment du repas, Boaz dit à Ruth: «Approche, mange du pain, et trempe ton morceau dans le vinaigre.» Elle s’assit à côté des moissonneurs. On lui donna du grain rôti; elle mangea et se rassasia, et elle garda le reste. Puis elle se leva pour glaner. Boaz donna cet ordre à ses serviteurs: «Qu’elle glane aussi entre les gerbes, et ne l’inquiétez pas, et même vous ôterez pour elle des gerbes quelques épis, que vous la laisserez glaner, sans lui faire de reproches.»

Elle glana dans le champ jusqu’au soir, et elle battit ce qu’elle avait glané. Il y eut environ un épha d’orge. Elle l’emporta et rentra dans la ville, et sa belle-mère vit ce qu’elle avait glané. Elle sortit aussi les restes de son repas, et les lui donna.

Sa belle-mère lui dit: «Où as-tu glané aujourd’hui, et où as-tu travaillé? Béni soit celui qui s’est intéressé à toi!» Et Ruth fit connaître à sa belle-mère chez qui elle avait travaillé: «L’homme chez qui j’ai travaillé aujourd’hui,» dit-elle, «s’appelle Boaz.» Naomi dit à sa belle-fille: «Qu’il soit béni de l’Éternel, qui Se montre miséricordieux pour les vivants comme Il le fut pour ceux qui sont morts!»

«Cet homme est notre parent,» lui dit encore Naomi, «il est de ceux qui ont sur nous droit de rachat.» Ruth la Moabite ajouta: «Il m’a dit aussi: “Reste avec mes serviteurs, jusqu’à ce qu’ils aient achevé toute ma moisson.”» Et Naomi dit à Ruth, sa belle-fille: «Il est bon, ma fille, que tu sortes avec ses servantes, et qu’on ne te rencontre pas dans un autre champ.»

Elle resta donc avec les servantes de Boaz, pour glaner, jusqu’à la fin de la moisson des orges et de la moisson du froment. Et elle demeurait avec sa belle-mère.

 
  Deutéronome 23:24,25  
I TU entres dans la vigne de ton prochain, tu pourras à ton gré manger des raisins et t’en rassasier; mais tu n’en mettras point dans ton vase. Si tu entres dans les blés de ton prochain, tu pourras cueillir des épis avec la main, mais tu n’agiteras point la faucille sur les blés de ton prochain.
 
  Ruth 3:1-18  
AOMI, sa belle-mère, lui dit: «Ma fille, je voudrais assurer ton repos, afin que tu fusses heureuse.

«Et maintenant Boaz, avec les servantes duquel tu as été, n’est-il pas notre parent? Voici, il doit vanner cette nuit les orges qui sont dans l’aire. Lave-toi et oins-toi, puis remets tes habits, et descends à l’aire. Tu ne te feras pas connaître à lui, jusqu’à ce qu’il ait achevé de manger et de boire. Et quand il ira se coucher, observe le lieu où il se couche. Ensuite va, découvre ses pieds, et couche-toi. Il te dira lui-même ce que tu as à faire.»

Elle lui répondit: «Je ferai tout ce que tu as dit.» Elle descendit à l’aire, et fit tout ce qu’avait ordonné sa belle-mère. Boaz mangea et but, et son cœur était joyeux. Il alla se coucher à l’extrémité d’un tas de gerbes. Ruth vint alors tout doucement, découvrit ses pieds, et se coucha.

Au milieu de la nuit, cet homme eut une frayeur; il se pencha, et voici, une femme était couchée à ses pieds. Il dit: «Qui es-tu?» Elle répondit: «Je suis Ruth, ta servante; étends ton aile sur ta servante, car tu as droit de rachat.»

Et il dit: «Sois bénie de l’Éternel, ma fille! Ce dernier trait témoigne encore plus en ta faveur que le premier, car tu n’as pas recherché des jeunes gens, pauvres ou riches. Maintenant, ma fille, ne crains point; je ferai pour toi tout ce que tu diras; car toute la porte de mon peuple sait que tu es une femme vertueuse.

«Il est bien vrai que j’ai droit de rachat, mais il en existe un autre plus proche que moi. Passe ici la nuit. Et demain, s’il veut user envers toi du droit de rachat, à la bonne heure, qu’il le fasse; mais s’il ne lui plaît pas d’en user envers toi, j’en userai, moi, l’Éternel est vivant! Reste couchée jusqu’au matin.»

Elle resta couchée à ses pieds jusqu’au matin, et elle se leva avant qu’on pût se reconnaître l’un l’autre. Boaz dit: «Qu’on ne sache pas qu’une femme est entrée dans l’aire.» Et il ajouta: «Donne le manteau qui est sur toi, et tiens-le.» Elle le tint, et il mesura six mesures d’orge, qu’il chargea sur elle. Puis il rentra dans la ville.

Ruth revint auprès de sa belle-mère, et Naomi dit: «Est-ce toi, ma fille?» Ruth lui raconta tout ce que cet homme avait fait pour elle. Elle dit: «Il m’a donné ces six mesures d’orge, en disant: “Tu ne retourneras pas à vide vers ta belle-mère.”» Et Naomi dit: «Sois tranquille, ma fille, jusqu’à ce que tu saches comment finira la chose, car cet homme ne se donnera point de repos qu’il n’ait terminé cette affaire aujourd’hui.»

 
  1 Timothée 5:3-16  
ONORE les veuves qui sont véritablement veuves. Si une veuve a des enfants ou des petits-enfants, qu’ils apprennent avant tout à exercer la piété envers leur propre famille, et à rendre à leurs parents ce qu’ils ont reçu d’eux; car cela est agréable à Dieu.

Celle qui est véritablement veuve, et qui est demeurée dans l’isolement, met son espérance en Dieu et persévère nuit et jour dans les supplications et les prières. Mais celle qui vit dans les plaisirs est morte, quoique vivante. Déclare-leur ces choses, afin qu’elles soient irréprochables. Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle.

Qu’une veuve, pour être inscrite sur le rôle, n’ait pas moins de soixante ans, qu’elle ait été femme d’un seul mari, qu’elle soit recommandable par de bonnes œuvres, ayant élevé des enfants, exercé l’hospitalité, lavé les pieds des saints, secouru les malheureux, pratiqué toute espèce de bonne œuvre.

Mais refuse les jeunes veuves; car, lorsque la volupté les détache du Christ, elles veulent se marier, et se rendent coupables en ce qu’elles violent leur premier engagement. Avec cela, étant oisives, elles apprennent à aller de maison en maison; et non seulement elles sont oisives, mais encore causeuses et intrigantes, disant ce qu’il ne faut pas dire.

Je veux donc que les jeunes se marient, qu’elles aient des enfants, qu’elles dirigent leur maison, qu’elles ne donnent à l’adversaire aucune occasion de médire; car déjà quelques-unes se sont détournées pour suivre Satan. Si quelque fidèle, homme ou femme, a des veuves, qu’il les assiste, et que l’Église n’en soit point chargée, afin qu’elle puisse assister celles qui sont véritablement veuves.

 
  Ruth 4:1-12  
OAZ monta à la porte, et s’y arrêta. Or voici, celui qui avait droit de rachat, et dont Boaz avait parlé, vint à passer. Boaz lui dit: «Approche, reste ici, toi un tel.» Et il s’approcha, et s’arrêta. Boaz prit alors dix hommes parmi les anciens de la ville, et il dit: «Asseyez-vous ici.» Et ils s’assirent.

Puis il dit à celui qui avait le droit de rachat: «Naomi, revenue du pays de Moab, a vendu la pièce de terre qui appartenait à notre frère Élimélec. J’ai cru devoir t’en informer, et te dire: “Acquiers-la,” en présence des habitants et en présence des anciens de mon peuple. Si tu veux racheter, rachète; mais si tu ne veux pas, déclare-le-moi, afin que je le sache. Car il n’y a personne avant toi qui ait le droit de rachat, et je l’ai après toi.» Et il répondit: «Je rachèterai.»

Boaz dit: «Le jour où tu acquerras le champ de la main de Naomi, tu l’acquerras en même temps de Ruth la Moabite, femme du défunt, pour relever le nom du défunt dans son héritage.» Et celui qui avait le droit de rachat répondit: «Je ne puis pas racheter pour mon compte, crainte de détruire mon héritage; prends pour toi mon droit de rachat, car je ne puis pas racheter.»

Autrefois en Israël, pour valider une affaire quelconque relative à un rachat ou à un échange, l’un ôtait son soulier et le donnait à l’autre: cela servait de témoignage en Israël. Celui qui avait le droit de rachat dit donc à Boaz: «Acquiers pour ton compte!» Et il ôta son soulier.

Alors Boaz dit aux anciens et à tout le peuple: «Vous êtes témoins aujourd’hui que j’ai acquis de la main de Naomi tout ce qui appartenait à Élimélec, à Kiljon et à Machlon, et que je me suis également acquis pour femme Ruth la Moabite, femme de Machlon, pour relever le nom du défunt dans son héritage, et afin que le nom du défunt ne soit point retranché d’entre ses frères et de la porte de son lieu. Vous en êtes témoins aujourd’hui!»

Tout le peuple qui était à la porte et les anciens dirent: «Nous en sommes témoins! Que l’Éternel rende la femme qui entre dans ta maison semblable à Rachel et à Léa, qui toutes les deux ont bâti la maison d’Israël! Manifeste ta force dans Éphrata, et fais-toi un nom dans Bethléhem! Puisse la postérité que l’Éternel te donnera par cette jeune femme rendre ta maison semblable à la maison de Pérets, qui fut enfanté à Juda par Tamar!»

 
  Proverbes 31:10-31  
UI PEUT trouver une femme vertueuse? Elle a bien plus de valeur que les perles. Le cœur de son mari a confiance en elle, et les produits ne lui feront pas défaut. Elle lui fait du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie.

Elle se procure de la laine et du lin, et travaille d’une main joyeuse. Elle est comme un navire marchand, elle amène son pain de loin. Elle se lève lorsqu’il est encore nuit, et elle donne la nourriture à sa maison et la tâche à ses servantes.

Elle pense à un champ, et elle l’acquiert; du fruit de son travail elle plante une vigne. Elle ceint de force ses reins, et elle affermit ses bras. Elle sent que ce qu’elle gagne est bon; sa lampe ne s’éteint point pendant la nuit.

Elle met la main à la quenouille, et ses doigts tiennent le fuseau. Elle tend la main au malheureux, elle tend la main à l’indigent. Elle ne craint pas la neige pour sa maison, car toute sa maison est vêtue de cramoisi. Elle se fait des couvertures, elle a des vêtements de fin lin et de pourpre.

Son mari est considéré aux portes, lorsqu’il siège avec les anciens du pays. Elle fait des chemises, et les vend, et elle livre des ceintures au marchand. Elle est revêtue de force et de gloire, et elle se rit de l’avenir.

Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue. Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, et elle ne mange pas le pain de paresse. Ses fils se lèvent, et la disent heureuse; son mari se lève, et lui donne des louanges.

Plusieurs filles ont une conduite vertueuse; mais toi, tu les surpasses toutes. La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine; la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. Récompensez-la du fruit de son travail, et qu’aux portes ses œuvres la louent.

 
  Proverbes 19:14; 18:22; 14:1; 12:4  
N PEUT hériter de ses pères une maison et des richesses, mais une femme intelligente est un don de l’Éternel.

Celui qui trouve une femme trouve le bonheur; c’est une grâce qu’il obtient de l’Éternel.

La femme sage bâtit sa maison, et la femme insensée la renverse de ses propres mains.

Une femme vertueuse est la couronne de son mari, mais celle qui fait honte est comme la carie dans ses os.

 
 
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