Dans l’ancienne tradition juive

se trouve enchâssée

une image saisissante de Dieu :

on le compare à une mère

dont les entrailles frémissent,

s’agitent et tremblent avec

passion pour son enfant.

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Les Écritures utilisent une métaphore puissante de Dieu. Dans un monde religieux dominé par les hommes, elle est, hélas, trop souvent négligée. Penchons-nous un instant sur ce qui suit – c’est Dieu qui parle :

« Ephraïm est-il donc pour moi un fils chéri, un enfant qui fait mes délices ? Car plus je parle de lui, plus encore son souvenir est en moi ; aussi mes entrailles sont émues en sa faveur : j’aurai pitié de lui, dit l’Éternel. » (Jérémie 31.20, LSG)

Dans l’ancienne tradition juive se trouve enchâssée une image saisissante de Dieu : on le compare à une mère dont les entrailles frémissent, s’agitent et tremblent avec passion pour son enfant. C’est exactement ce que Dieu ressent pour ses créatures, observe le prophète Jérémie. Cette métaphore constitue la racine du mot « compassion » – les entrailles de Dieu sont émues de compassion pour ses enfants.

Mais les Écritures ne s’arrêtent pas là. Elles ajoutent que lorsque les « entrailles maternelles » de Dieu sont émues pour ses enfants, celui-ci agit comme une mère désirant leur bien-être. S’il voit qu’on les menace ou qu’on les maltraite, il les défend avec passion (d’où l’avertissement de ne jamais toucher aux petits d’une ourse !).

Métaphore parentale

Jésus a repris cette métaphore parentale pour l’appliquer à Dieu. Il lui a aussi donné le terme inhabituel de « papa » – abba. À partir de ses expériences personnelles, il a décrit son Père en utilisant les riches associations de ces métaphores bibliques qui révèlent un Dieu qui donne la vie, qui nourrit, entoure, prend soin, défend, et pourvoit au haut plus haut degré.

Jésus l’a formulé comme ceci : « Si donc, vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent. » (Matthieu 7.11)

Mon niveau de confiance en Dieu grimpe en flèche chaque fois que je me représente Dieu de cette façon. J’apprends à lui faire davantage confiance, à croire qu’il désire ardemment ce qu’il y a de mieux pour moi. Imaginez combien le fait de vivre de plus en plus selon ce paradigme peut transformer ma vie quotidienne !