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Noël est là ! Je ne sais trop comment, mais il me prend par surprise. Serait-ce un signe de l’âge ?

Tout en réfléchissant, je me souviens soudain de celui qu’on oublie à Noël. Jésus n’est-il pas le cœur même de cette fête ?

En vérité, celle-ci n’a rien à voir avec les choses de ce monde. À Noël, nous sommes censés célébrer le Créateur du monde venu dans ce monde pour nous sauver.

Étonnamment, nous nous laissons prendre par les aspects commerciaux de Noël à un point tel que Jésus devient le second violon. Nous avons à peine le temps de penser à lui, et encore moins le temps de savourer sa présence, de prier, de l’adorer. Il semble bien qu’au cours des derniers 2 000 ans, rien n’ait vraiment changé…

À sa naissance, Jésus fut pratiquement ignoré. On le laissa dehors, dans le froid. Aujourd’hui, nous nous absorbons tellement dans notre préparation de cadeaux et de réunions de Noël que nous oublions le Seigneur. Et, une fois de plus, nous le laissons dehors, dans le froid.

Des promesses

Malheureusement, ce scénario ne se produit pas qu’à Noël : il se répète l’année durant. Jésus frappe à la porte de notre cœur tandis que nous courons ça et là, tout occupés que nous sommes. Nous nous promettons de lui ouvrir dans une minute. Nous allons prier demain soir quand nous serons moins fatigués. Nous allons nous remettre à lire la Bible la semaine prochaine. Nous allons retourner à l’église quand il y aura un meilleur pasteur, ou quand monsieur Untel ne sera plus là… et la liste s’allonge. Nous repoussons Jésus et le laissons dehors, dans le froid.

Aussi déplorable cela soit-il, je me suis rendu compte de quelque chose qui donne tout aussi froid dans le dos. Quand nous ne réservons pas du temps avec Jésus, c’est nous qui sommes laissés dehors, dans le froid. Nous nous privons de sa présence dans l’immédiat, certes, mais il y a pire : si nous persistons dans un tel comportement, nous finirons par être éternellement exclus.

Ami lecteur, je nous propose, à vous et à moi, de ne pas faire de Jésus le centre de notre Noël seulement, mais de tous les jours de notre vie. Je veux remercier Jésus pour ce qu’il a fait non seulement en ce Noël, mais l’éternité durant. Et vous ?

« Voici : je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi. » (Apocalypse 3.20)