Un taux de mortalité réduit jusqu’à 15% à 6 ans, avec un régime alimentaire végétarien, c’est ce que « promet » cette étude menée sur plus de 70.000 membres de l’église adventiste, certes un groupe de population large, mais spécifique. Ces résultats, publiés dans le JAMA Internal Medicine plus favorables pour les hommes que pour les femmes ne font que néanmoins confirmer les résultats de précédentes études.

 

 

 

On connait ainsi déjà les bénéfices d’un régime végétarien sur le risque cardiaque et de diabète , sur l’hypertension et la cardiopathie ischémique, rappellent les auteurs. Cependant la relation entre le régime alimentaire,  la mortalité et la morbidité, reste un domaine d’étude inépuisable, ne serait-ce que par les bénéfices possibles de certains nutriments ou le caractère évitable de certains excès alimentaires néfastes pour la santé.

 

 

 

Le Dr Michael J. Orlich de l’Université de Loma Linda en Californie a analysé les données de mortalité par cause et toutes causes confondues de 73.308 hommes et femmes adventistes du septième jour, suivis durant 6 ans. Le régime alimentaire des participants a été évalué par questionnaire et les patients ont été répartis e 5 groupes, non végétariens, semi-végétarien, « pesco »-végétarien, lacto-ovo-végétariens et « vegan » (tous produits d’origine animale exclus).

 

·         Les participants végétariens ont tendance à être plus âgés, plus instruits, plus susceptibles d’adopter un mode de vie sain, en général (consommation moindre d’alcool, moins de tabagisme, plus d’exercice et IMC plus faible).

 

·         2.570 décès ont été constatés au cours de l’étude, soit un taux moyen de mortalité de 6/1.000 personnes.

 

·         Le risque de décès toutes causes confondues chez les participants végétariens est diminué de 15% vs les non-végétariens (HR : 0,85).

 

·         Chez les lacto-ovo-végétariens de 9% (HR : 0,91%)

 

·         Chez les semi-végétariens, de 8% (HR : 0,92%)

 

·         Cette association est plus significative chez les hommes, en particulier sur le taux de décès par maladies cardiovasculaires.

 

·         Chez les femmes, les associations sont moins significatives.

 

 

Des conclusions qui vont dans le sens global d’une association positive entre un régime végétarien et une mortalité plus faible.

 

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