Où est ton Dieu ? Où est le Christ ?

Voilà souvent la question posée,

comme en reproche,

par les hommes,

face aux soucis du monde ?

La réponse devrait être : 

« Regarde à la croix ! » 

.

Pourquoi s’adresse-t-on à Dieu dans ce monde ?

D’abord pour des reproches : Pourquoi Dieu permet-il ? Pourquoi la souffrance, l’injustice, la misère ? Que fait Dieu ? Il se désintéresse ?

Ensuite Quand ? Quand tout cela finira-t-il et quand sera son retour ? Ne tarde-t-il pas trop ? A quoi bon attendre ? Et enfin quoi ! « Quoi » Dieu a-t-il prévu de faire pour remédier à tout cela ?

Quand nous nous sentons comme accusé par ces reproches, nous nous sentons le besoin ou le devoir de « défendre Dieu ». Nous nous lançons dans des argumentations, comme pour nous justifier, (ou le justifier), une étude biblique, bien étayée par nombre de textes bibliques que vous connaissez sans doute.

Mais Dieu nous dit de répondre simplement : « Regarde à la croix ».

Pourquoi cela et comment ? Parce que nous lisons ; de la part de Dieu, par l’apôtre Paul : 2 corinthiens 5-19 « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui –même ».

Si certains pensent que Dieu est sourd, qu’il se désintéresse, qu’il n’entend pas ni ne souffre, par l’apôtre Paul, il nous signale qu’il cherche à se réconcilier avec nous même.

Une réconciliation, c’est renouer un dialogue avec quelqu’un, suite à une cassure. Il nous signale que c’est lui qui en prend l’initiative. Nous viendrait-il à l’idée de penser ou déclarer que la rupture vient de Lui ? Dieu nous dit qu’il est en Christ pour cela, même à la croix.

L’église est porteuse de cette idée, de ce message.

L’église n’a pas été créée pour elle-même, sinon, elle devient cercle, ghetto, club.

La fin du verset 19 de 2 Corinthiens nous signale qu’il nous a chargé de cette œuvre de réconciliation. L’église n’est pas une fin en soi mais un moyen pour annoncer cette bonne nouvelle, ce message de la réconciliation.

Penser que Dieu s’implique à ce point pour se réconcilier avec son peuple, ses enfants mériterait bien que nous fassions notre part d’annoncer cette bonne nouvelle à ceux qui nous reprocheraient le silence de Dieu.