Comme le nuée se dissipe et s’en va,

celui qui descend au séjour des morts

ne remontera pas ; il ne reviendra plus

dans sa maison, et le lieu qu’il habitait

ne la connaîtra plus. 

JOB 7.10.

.

Dans les années 1960, James Pike, un évêque épiscopal de la ville de New York, crut pouvoir communiquer avec son fils Jimmy qui s’était suicidé. L’évêque croyait que la Bible contenait de bons principes moraux, mais refusait son autorité. Il pensait que Christ était un homme de bien, mais non le Fils de Dieu. De plus, il rejetait les vérités bibliques quant à l’état des morts.
 
L’ecclésiastique partit en Angleterre pour étudier les manuscrits bibliques des universités de Cambridge et d’Oxford. Un jour, en entrant dans sa chambre, il remarqua plusieurs choses bizarres. Les enveloppes contenant le portrait de Jimmy étaient ouvertes. Les horloges dans la pièce étaient arrêtées à 8 heures 20 précises, l’heure du suicide de son fils. Le miroir était penché d’un côté. Les vêtements de Jimmy qu’il conservait dans une boîte étaient maintenant répandus dans la pièce.
 
James Pike rendit visite à l’un des spirites à Londres. Le médium fit apparaître la forme de son fils, avec un message de la part du jeune homme : « Oui, père, je suis au ciel, mais ne me parle pas d’un Sauveur. Jésus était un homme de bien, mais il n’était pas le Sauveur […] Le ciel est rempli de joie et d’amour. Jésus est ici avec les autres maîtres cosmiques. »
 
Après plusieurs incursions dans l’au-delà, l’évêque Pike reçut l’ordre d’aller à Jérusalem, pour rencontrer Jimmy dans le désert de la Judée. Accompagné de sa femme, il s’enfonça dans les collines désertiques. Malheureusement, James Pike commença à souffrir de déshydratation. Sa femme courut chercher de l’aide, mais trop tard. Trompé, il mourut dans le désert, à la recherche de son fils décédé. L’enseignement de la Bible sur l’état des morts est clair, il choisit pourtant de l’ignorer.
 
Le spiritisme est dangereux et  mortel. Les Écritures affirment que les morts n’apparaissent pas aux vivants. Se pourrait-il que le spiritisme ne soit qu’un canular ?

Je suis certain qu’une grande partie du spiritisme n’est que pure fraude, que les charlatans utilisent pour ce remplir les poches. Mais c’est aussi beaucoup plus que cela. Même si le diable ne peut ressusciter les morts, il peut les personnifier. Ses mauvais anges peuvent prendre l’apparence d’êtres chers décédés. Ils peuvent imiter avec beaucoup de réalisme les visages et les voix. Cela n’est pas étonnant, dit l’apôtre Paul, « puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. » (2 Corinthiens 11.14)
 
Dieu nous offre tellement plus qu’un esprit désincarné. Il promet de nous réunir avec nos bien-aimés au glorieux matin de la résurrection.

Extrait du livre : « En terre ferme » de Mark Finley, éd : IADPA, 2003