Découvrez pour qui et pour quoi

Jésus est mort sur la croix

à travers la petite réflexion

ci-dessous.

 

 

Faites tout d’abord un effort d’imagination pour assembler dans votre esprit toutes les gloires qui se sont succédées sur cette terre depuis le commencement du monde:

les empereurs, les rois, les princes de tous les fabuleux royaumes dont l’histoire ne conserve qu’une image partielle.

Ajoutez-y la gloire des conquérants, des chefs militaires, ivres de victoires et de domination; pensez aussi à la gloire plus pacifique des inventeurs, des chercheurs, des savants qui ont marqué par leurs découvertes la marche de ce monde; n’oubliez pas la gloire des sportifs, des grands écrivains, des explorateurs, etc…

Et sachez que toutes ces gloires rassemblées n’égalent pas encore, et de loin, ce qu’était la gloire de Jésus-Christ, Fils unique du Dieu éternel, vivant en parfaite unité avec Lui, unité de nature, de dessein et de puissance.

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Jésus-Christ était le « pourvoyeur » du bonheur de tous les mondes habités, objet de l’adoration des anges dont il était le Chef.

Cette gloire qui était sienne depuis les âges éternels, Jésus a accepté de la déposer et de venir – pour vous et pour moi – vivre comme un enfant des hommes dans un pays durement opprimé par la puissance militaire de cette époque: les romains.

Pauvre parmi les pauvres, rien ne le distinguait de prime abord de ceux qui l’entouraient.

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Il faut savoir que tout n’a pas commencé à la crèche de Bethléem. 

Beaucoup de gens ne peuvent apprécier ce que cela signifiait pour Jésus-Christ de venir ici-bas dans un monde déjà « pourri » par le mal.

Un auteur chrétien a affirmé que c’eût été une condescendance infinie de la part de Jésus-Christ de prendre la nature humaine d’avant la chute; mais Il a fait plus, Il l’a prise telle qu’elle était dans sa génération, atteinte par une hérédité de quatre mille ans de péché.

C’est en accord complet avec son Père que Jésus-Christ voulut prendre la place de l’homme perdu et rebelle, pour vivre une vie parfaite dont le bénéfice serait imputé à la race humaine, avec une seule condition: la foi.

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Effectivement, lorsque Jésus est né, Il était comme tous les enfants des hommes.

Il ne s’est pas réservé quelque part des attributs de sa divinité auxquels Il pourrait avoir recourt si besoin était.

Il s’est mis à notre place et ce n’est qu’à ce prix que sa mission pouvait être agréée et que sa justice pouvait nous être attribuée par la foi et communiquée.

Seul le christianisme peut présenter un Dieu ayant fait preuve d’un tel renoncement à Lui-même.

Il faut savoir que si, dans son parcours de la crèche à la croix, Jésus avait failli quelque part, pensant d’abord à Lui-même plutôt qu’à la gloire de son Père et au salut de l’homme, tout le plan du salut aurait été anéanti.

La race humaine tout entière aurait été vouée à la mort éternelle.

Quant au reste du cosmos, il en aurait aussi grandement subi un dommage que nous ne pouvons évaluer.

Car il nous est dit: « ne savez-vous pas que nous sommes en spectacle aux mondes et aux anges? »

C’est bien pour cette raison que la victoire absolue de Christ sur toute suggestion mauvaise, sur toute tentation fut célébrée dans le ciel avec tant de joie, de force et d’intensité.

Même si cette victoire n’a pas encore opéré une destruction totale du mal ici-bas parce que Dieu patiente pour en avertir le plus grand nombre, elle est définitive et ne peut être remise en question.

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Pour qui et pour quoi accepter tout cela?

Pour vous, pour moi, pour chaque humain ayant vécu et vivant sur cette terre.

Mais pour des humains qui se déclarent souvent « ennemis de Dieu » révoltés, nourrissant dans leur cœur une inimitié profonde contre Celui qu’ils croient responsable de tous leurs malheurs.

Dans leur amour pour l’homme, Dieu et son Fils ont passé outre à cette situation si peu engageante, Ils ont persévéré dans leur dessein, et, à la croix, le paroxysme de souffrances a été enduré pour ouvrir une voie nouvelle conduisant vers le pardon et la vie éternelle dans le ciel.

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Quand Jésus était sur la croix, son ennemi de toujours, Satan, l’ange déchu, Prince de ce monde était là pour lui suggérer de « descendre de cette croix », de laisser tomber cette race ingrate (tous ses disciples eux-mêmes l’avaient abandonné) et de reprendre sa place dans le ciel sans plus se préoccuper de notre sort, à nous, humains.

Et le poids du péché du monde, pour lequel Jésus mourait était si lourd, si sombre, si désespérant qu’Il sentit que quelqu’un devrait perdre la vie éternelle pour en payer le prix.

Et dans les ténèbres qui entouraient Golgotha, Jésus a accepté que ce fut Lui plutôt que nous, qui paie ce prix.

Il ne sentait plus que l’horreur d’une séparation éternelle d’avec Dieu.

C’est ce qui Lui fit pousser ce cri: « mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné? ».

Il ne lui parlait plus comme à un père, mais comme à un juge qui punit.

Nous ne L’aimions pas, mais Lui nous a aimés assez pour accepter d’être perdu afin que nous soyons sauvés.

Et en cela Jésus a obéi parfaitement à la loi divine qu’Il avait Lui-même proclamée au Sinaï.

Il a aimé Dieu et son prochain avant de s’aimer Lui-même.

C’est pourquoi l’Ecriture Sainte peut dire: « Il a été tenté comme nous en toutes choses sans commettre de péché ».

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Le Père céleste participait pleinement à ce sacrifice: « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même ».

Lors de l’agonie de son Fils unique et bien-aimé, Il ne resta pas impassible dans un ciel lointain.

A la faveur d’épaisses ténèbres, Il descendit près de la croix et partagea cette souffrance atroce qu’Il ne pouvait éviter s’Il voulait rester juste en sauvant l’homme.

Car il est CERTAIN que Jésus est mort pour les péchés du monde entier.

Aucun esprit humain n’est capable de concevoir l’énormité de l’angoisse qu’Il devait ressentir.

Mais par amour pour nous, Il a choisi volontairement de passer par là.

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L’amour humain le plus tendre, le plus chaleureux, le plus fidèle ne peut rien offrir de comparable.

Se savoir aimé de cette manière devrait remplir notre cœur d’allégresse et nous permettre de surmonter toutes les difficultés.

« Lui-même prend soin de nous » et Il l’a prouvé dans les circonstances les plus tragiques.

C’est pour toujours que Jésus-Christ a DONNE et s’est donné de son plein gré à chacun de nous.

Actuellement Il continue à s’occuper de nous et bientôt Il viendra nous chercher pour que nous soyons toujours avec Lui.

Alors, Il sera pleinement satisfait du fruit du travail de son âme.

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Mais en attendant, Il nous convie à manifester le même amour que Lui, à marcher sur ses traces ; nous devons démontrer au monde égoïste qui nous entoure comment l’amour de Dieu peut transformer un cœur et y faire régner le principe du ciel: penser aux autres avant de penser à soi et accepter avec joie de « servir comme Il a Lui-même servi ».