C’est pourquoi d’un seul homme,

au corps déjà usé, naquit une postérité

nombreuse comme les étoiles du ciel,

comme le sable qui est sur le bord de la mer

et qu’on ne peut compter. (Hébreux 11 : 12).

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« La compréhension de ce que veut dire l’Écriture, lorsqu’elle insiste sur la nécessité de cultiver notre foi, est plus essentielle que toute autre connaissance à notre portée ».

La foi c’est espérer que la parole de Dieu accomplira ce qu’elle dit qu’elle fera, et dépendre de la parole seulement, pour l’accomplissement de ce qu’elle dit.

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Abraham est le père de tous ceux qui ont la foi.

Son histoire nous instruit sur ce qu’est la foi, et sur ce qu’elle fait pour celui qui l’exerce.

Que dirons-nous donc de ce qu’Abraham notre père selon la chair a trouvé ? Que dit l’Écriture ? [Romains 4 : 1 à 3].

Quand Abram avait déjà plus de quatre-vingt ans, et Saraï, son épouse était âgée, sans avoir engendré aucun fils, Dieu  après l’avoir conduit dehors…dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Telle sera ta postérité. Et Abram eut confiance en l’Éternel, qui le lui imputa à justice. Il accepta la parole de Dieu et attendit de la parole ce qu’elle avait dit. Et en cela il fit bien.

Saraï, cependant, ne plaça pas sa confiance seulement en la parole de Dieu. Elle recourut à un expédient de sa propre invention pour obtenir la descendance. Elle dit : Voici, l’Éternel m’a rendu stérile ; viens je te prie, vers ma servante ; peut-être aurai-je par elle des enfants. (Genèse 16 :2).

Abram commença alors à s’écarter de l’intégrité parfaite de la foi. Au lieu d’ancrer sa confiance et sa dépendance uniquement en la parole de Dieu, Abram écouta la voix de Saraï .

En conséquence, un enfant naquit, mais la situation fut si insatisfaisante pour Saraï, qu’elle même le rejeta.

Et Dieu montra sa désapprobation en ignorant totalement le fait qu’un enfant était né. Il changea le nom d’Abram par celui d’Abraham, et il continua de lui parler de l’alliance par laquelle il serait le père de toutes les nations par la descendance promise. Il changea aussi le nom de Saraï par celui de Sara, puisqu’elle deviendrait la mère de beaucoup de nations (Genèse 17 :16).

Abraham s’aperçut de l’ignorance totale de la part de Dieu, envers l’enfant qui avait été engendré, et il attira l’attention du Seigneur en disant : Oh ! qu’Ismaël vive devant ta face !

Mais Dieu lui répondit : Certainement Sara, ta femme, t’enfantera un fils ; et tu l’appelleras du nom d’Isaac. J’établirai mon alliance avec lui comme une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui. A l’égard d’Ismaël, je t’ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l’infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation. J’établirai mon alliance avec Isaac, que Sara t’enfantera à cette époque-ci de l’année prochaine. (Genèse 17 : 19-21).

C’est ainsi, qu’Abraham et Sara apprirent que pour la réalisation de la promesse, l’accomplissement de la parole de Dieu, la seule réponse adéquate est la confiance en cette parole.

Saraï comprit que son stratagème n’avait apporté qu’affliction et perplexité, et avait retardé l’accomplissement de la promesse.

Abram apprit qu’en écoutant les paroles de Saraï, il avait méprisé la parole de Dieu ; et maintenant il se voyait obligé d’abandonner totalement ce plan, pour revenir à nouveau à la parole de Dieu uniquement.

Mais maintenant Abraham avait quatre-vingt-dix-neuf ans, et Sara quatre-vingt-neuf. Ce qui rendait encore plus difficile l’accomplissement de la promesse, et demandait plus que jamais une profonde dépendance de la parole de Dieu, une foi plus grande qu’auparavant.

Maintenant, il était évident qu’on ne pouvait plus se fier à rien d’autre qu’à la seule parole de Dieu : ils y étaient contraints pour l’accomplissement de ce que contenait la parole. Ils exclurent toute œuvre, tout plan, toute machination, dessein ou effort de leur part, et ils s’accrochèrent uniquement à la foi – à une confiance absolue en cette parole pour son accomplissement.

Et maintenant que la voie était libre pour que « seule la parole » œuvre, elle agit effectivement, et la descendance promise naquit.

C’est ainsi, que par la foi, -par une dépendance totale à la parole seule-, c’est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. 

C’est pourquoi d’un seul homme, au corps déjà usé, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu’on ne peut compter. (Hébreux 11 : 12).

Ainsi fut accomplie la parole dite à Abraham, quand Dieu, après l’avoir conduit dehors, (lui) dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Telle sera ta postérité. (Genèse 15: 5).

Ceci est une leçon divine sur la foi. Et c’est ce que l’Écriture veut dire lorsqu’elle nous presse de cultiver la foi. La foi qui fut imputée comme justice à Abraham, la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ (Romains 3 : 22).

Mais ce n’est pas à cause de lui seul qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; c’est encore à cause de nous, à qui cela sera imputé, à nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification. (Romains 4 :23-25).

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Et tous ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant.

Si tous ceux qui rejetant tous travaux, plans, machinations et efforts de leur part, placent entièrement leur confiance et leur dépendance en l’accomplissement de ce que la parole de Dieu dit : ceux-là ont la foi et sont bénis, avec Abraham le croyant, de la justice de Dieu.

Oui, « comprendre comment faire usage de la foi, c’est la science de l’Évangile ! ».

Et la science de l’Évangile est la science des sciences. Qui ne fera tous ses efforts pour la comprendre ?