Personne n’aime attendre.

Tous les jours, on s’énerve, on peste

parce qu’il a fallu attendre 

ou patienter pour obtenir quelque chose.

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Lorsque que nous sommes dans la file « caisse minute » d’un supermarché et que celui qui nous précède est particulièrement lent ou ne sait pas utiliser la caisse automatique, lorsque nous devons passer les contrôles de douane à l’aéroport et certains cas oublient d’enlever l’ordinateur de la sacoche, ou lorsque nous sommes déjà assis dans l’avion qui est prévu à l’heure que l’on doit attendre des passages retardataires.

Lorsque même si nous sommes très amoureux, notre cher et tendre moitié est toujours en retard aux rendez-vous.

 Aujourd’hui, notre mode de vie demande une réaction immédiate dans pratiquement toutes les situations.

Par exemple au travail. « ‘ Il me faut cette info pour hier ‘ ou ‘la dead-line est aujourdʼhui 18h’ pour une requête faite une heure’ » sont des expressions devenus monnaie courante en entreprise.

Les nouveaux outils de communication accentuent notre impatience : email, smartphones, sms, la possibilité de trouver l’info en temps réel sur internet, tweeter….

Ces outils qui accélèrent notre capacité à répondre à un besoin urgent ont un effet pervers car nous avons tout le temps la tête plongée dans le guidon des tâches à réaliser.

En bons professionnels hyper réactifs, nous ne faisons plus preuve d’empathie et n’hésitons plus à franchir la limite entre la sphère privée et professionnelle pour ne plus avoir à attendre.

Nous finissons par trouver ce rythme de vie tout à fait normal et exigeons des autres qu’ils en fassent de même.

Au début cela ne se produit qu’au travail, mais peu à peu cela s’étend au partenaire, aux enfants, aux amis. 

On développe ainsi une déshumanisation des relations et un cynisme certain.

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Cependant à force de flirter avec nos limites et celles des autres, lorsque la vie nous envoie un message fort comme un accident, un malaise ou une maladie, nous sommes alors forcer de faire un break, se poser et réfléchir.

 Cet arrêt brutal car non planifié nous laisse comme à la dérive.

Pour celui qui ne croit pas en Dieu, c’est parfois l’occasion de faire une introspection et revoir son organisation en se mettant au vert, s’il ne sombre pas dans un burn-out.

Pour celui qui est croyant, il peut comprendre que Dieu utilise ce temps pour qu’enfin on lui accorde toute notre attention.

 «Garde le Silence devant l’Eternel, et espère en lui» déclare le Psaumes 37.7.

 Au regard de notre vie où attendre fait perdre du temps, Dieu nous parle :

« Tu as besoin dʼapprendre comment te reposer et comment attendre ».

Pour cela, tu vas faire silence, te reposer et attendre.

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Que nous dit la Bible sur le repos ?

Le repos fait partie du plan de Dieu pour l’homme depuis la Création.

Même Jésus s’est reposé après avoir accompli sa mission sur Terre (3 jours dans le tombeau).

Mais pour la plupart d’entre nous, il est hélas très difficile de prendre le temps de se reposer.

Pourtant à travers le plan du salut, nous voyons que notre «travail» ne sert à rien puisque Jésus a déjà tout accomplit à la croix pour nous.

Dans Matthieu 11:28 -29, Jésus déclare « Venez à moi, vous tous qui êtes accablés sous le poids d’un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes.»

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Attendre est cependant un exercice encore plus difficile.

Parce que cela nous demande d’être patient, et c’est quasiment impossible pour les hyperactifs impatients que nous sommes devenus.

Ceux qui ont choisi de suivre Jésus, vivent par la foi avec l’assurance que ses promesses se réaliseront dans leur vie.

Dieu nʼest jamais en retard. Il répond pile à lʼheure.

 Soyons des témoins pratiques du Christ, par notre patience, notre gestion du temps différente et surtout parce que nous saurons profiter du repos pour faire silence devant l’Eternel.

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«Voici ce que je veux repasser en mon cœur. Ce qui me donnera de lʼespérance ; Les bontés de lʼEternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme . 

LʼEternel est mon partage, dit mon âme, cʼest pourquoi je veux espérer en lui.

Il est bon dʼattendre en silence, le secours de lʼEternel.

Il se tiendra solitaire et silencieux. Parce que lʼEternel le lui impose …

Sans perdre toute espérance.» Lamentations de Jérémie. 3. 21-29.