3 Août – Jour 215
 
 
«L’homme se couche et ne se relèvera plus,

il ne se réveillera pas tant que le ciel subsistera,

il ne sortira pas de son sommeil.»
(Job 14:12)

 
  Job 12:1-9  
OB PRIT la parole et dit: «On dirait, en vérité, que le genre humain c’est vous, et qu’avec vous doit mourir la sagesse. J’ai tout aussi bien que vous de l’intelligence, moi, je ne vous suis point inférieur; et qui ne sait les choses que vous dites?

«Je suis pour mes amis un objet de raillerie, quand j’implore le secours de Dieu; le juste, l’innocent, un objet de raillerie! “Au malheur le mépris!”, c’est la devise des heureux; à celui dont le pied chancelle est réservé le mépris. Il y a paix sous la tente des pillards, sécurité pour ceux qui offensent Dieu, pour quiconque se fait un dieu de sa force.

«Interroge les bêtes, elles t’instruiront, les oiseaux du ciel, ils te l’apprendront; parle à la terre, elle t’instruira; et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne reconnaît chez eux la preuve que la main de l’Éternel a fait toutes choses?»

 
  Proverbes 30:24-31  
L Y A sur la terre quatre animaux petits, et cependant des plus sages; les fourmis, peuple sans force, préparent en été leur nourriture; les damans, peuple sans puissance, placent leur demeure dans les rochers; les sauterelles n’ont point de roi, et elles sortent toutes par divisions; le lézard saisit avec les mains, et se trouve dans les palais des rois.

Il y en a trois qui ont une belle allure, et quatre qui ont une belle démarche: le lion, le héros des animaux, ne reculant devant qui que ce soit; le cheval tout équipé; ou le bouc; et le roi à qui personne ne résiste.

 
  Jérémie 27:5  
’EST Moi qui ai fait la terre, les hommes et les animaux qui sont sur la terre, par Ma grande puissance et par Mon bras étendu, et Je donne la terre à qui cela Me plaît.
 
  Job 12:10-12  
L TIENT dans Sa main l’âme de tout ce qui vit, le souffle de toute chair d’homme. L’oreille ne discerne-t-elle pas les paroles, comme le palais savoure les aliments? Dans les vieillards se trouve la sagesse, et dans une longue vie l’intelligence.
 
  Psaume 123:1-4  
ANTIQUE des degrés. Je lève mes yeux vers Toi, qui sièges dans les cieux. Voici, comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leurs maîtres, et les yeux de la servante sur la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux se tournent vers l’Éternel, notre Dieu, jusqu’à ce qu’Il ait pitié de nous.

Aie pitié de nous, Éternel, aie pitié de nous! Car nous sommes assez rassasiés de mépris; notre âme est assez rassasiée des moqueries des orgueilleux, du mépris des hautains.

 
  Job 12:13-25  
N DIEU résident la sagesse et la puissance. Le conseil et l’intelligence Lui appartiennent. Ce qu’Il renverse ne sera point rebâti, celui qu’Il enferme ne sera point délivré. Il retient les eaux et tout se dessèche; Il les lâche, et la terre en est dévastée.

Il possède la force et la prudence; Il maîtrise celui qui s’égare ou fait égarer les autres. Il emmène captifs les conseillers; Il trouble la raison des juges. Il délie la ceinture des rois, Il met une corde autour de leurs reins. Il emmène captifs les sacrificateurs; Il fait tomber les puissants. Il ôte la parole à ceux qui ont de l’assurance; Il prive de jugement les vieillards. Il verse le mépris sur les grands; Il relâche la ceinture des forts.

Il met à découvert ce qui est caché dans les ténèbres, Il produit à la lumière l’ombre de la mort. Il donne de l’accroissement aux nations, et Il les anéantit; Il les étend au loin, et Il les ramène dans leurs limites. Il enlève l’intelligence aux chefs des peuples, Il les fait errer dans les déserts sans chemin; ils tâtonnent dans les ténèbres, et ne voient pas clair; Il les fait errer comme des gens ivres.

 
  Job 13:1-28  
OICI, mon œil a vu tout cela, mon oreille l’a entendu et y a pris garde. Ce que vous savez, je le sais aussi, je ne vous suis point inférieur. Mais je veux parler au Tout-Puissant, je veux plaider ma cause devant Dieu; car vous, vous n’imaginez que des faussetés, vous êtes tous des médecins de néant. Que n’avez-vous gardé le silence? Vous auriez passé pour avoir de la sagesse.

Écoutez, je vous prie, ma défense, et soyez attentifs à la réplique de mes lèvres. Direz-vous en faveur de Dieu ce qui est injuste, et pour Le soutenir alléguerez-vous des faussetés? Voulez-vous avoir égard à Sa personne? Voulez-vous plaider pour Dieu? S’Il vous sonde, vous approuvera-t-Il? Ou Le tromperez-vous comme on trompe un homme?

Certainement Il vous condamnera, si vous n’agissez en secret que par égard pour Sa personne. Sa majesté ne vous épouvantera-t-elle pas? Sa terreur ne tombera-t-elle pas sur vous? Vos sentences sont des sentences de cendre, vos retranchements sont des retranchements de boue.

Taisez-vous, laissez-moi, je veux parler! Il m’en arrivera ce qu’il pourra. Pourquoi saisirais-je ma chair entre les dents? J’exposerai plutôt ma vie. Voici, Il me tuera; je n’ai rien à espérer; mais devant Lui je défendrai ma conduite. Cela même peut servir à mon salut, car un impie n’ose paraître en Sa présence.

Écoutez, écoutez mes paroles, prêtez l’oreille à ce que je vais dire. Me voici prêt à plaider ma cause; je sais que j’ai raison. Quelqu’un disputera-t-il contre moi? Alors je me tais, et je veux mourir. Seulement, accorde-moi deux choses et je ne me cacherai pas loin de Ta face: retire Ta main de dessus moi, et que Tes terreurs ne me troublent plus. Puis appelle, et je répondrai, ou si je parle, réponds-moi!

Quel est le nombre de mes iniquités et de mes péchés? Fais-moi connaître mes transgressions et mes péchés. Pourquoi caches-Tu Ton visage, et me prends-Tu pour Ton ennemi? Veux-Tu frapper une feuille agitée? Veux-Tu poursuivre une paille desséchée?

Pourquoi m’infliger d’amères souffrances, me punir pour des fautes de jeunesse? Pourquoi mettre mes pieds dans les ceps, surveiller tous mes mouvements, tracer une limite à mes pas, quand mon corps tombe en pourriture, comme un vêtement que dévore la teigne?

 
  Job 14:1-22  
’HOMME né de la femme! Sa vie est courte, sans cesse agitée. Il naît, il est coupé comme une fleur; il fuit et disparaît comme une ombre. Et c’est sur lui que Tu as l’œil ouvert! Et Tu me fais aller en justice avec Toi!

Comment d’un être souillé sortira-t-il un homme pur? Il n’en peut sortir aucun. Si ses jours sont fixés, si Tu as compté ses mois, si Tu en as marqué le terme qu’il ne saurait franchir, détourne de lui les regards, et donne-lui du relâche, pour qu’il ait au moins la joie du mercenaire à la fin de sa journée.

Un arbre a de l’espérance: quand on le coupe, il repousse, il produit encore des rejetons; quand sa racine a vieilli dans la terre, quand son tronc meurt dans la poussière, il reverdit à l’approche de l’eau, il pousse des branches comme une jeune plante.

Mais l’homme meurt, et il perd sa force; l’homme expire, et où est-il? Les eaux des lacs s’évanouissent, les fleuves tarissent et se dessèchent; ainsi l’homme se couche et ne se relèvera plus, il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, il ne sortira pas de son sommeil.

Oh! si Tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m’y tenir à couvert jusqu’à ce que Ta colère fût passée, et me fixer un terme auquel Tu Te souviendras de moi! Si l’homme une fois mort pouvait revivre, j’aurais de l’espoir tout le temps de mes souffrances, jusqu’à ce que mon état vînt à changer. Tu appellerais alors, et je Te répondrais, Tu languirais après l’ouvrage de Tes mains.

Mais aujourd’hui Tu comptes mes pas, Tu as l’œil sur mes péchés; mes transgressions sont scellées en un faisceau, et Tu imagines des iniquités à ma charge. La montagne s’écroule et périt, le rocher disparaît de sa place, la pierre est broyée par les eaux, et la terre emportée par leur courant; ainsi Tu détruis l’espérance de l’homme.

Tu es sans cesse à l’assaillir, et il s’en va; Tu le défigures, puis Tu le renvoies. Que ses fils soient honorés, il n’en sait rien; qu’ils soient dans l’abaissement, il l’ignore. C’est pour lui seul qu’il éprouve de la douleur en son corps, c’est pour lui seul qu’il ressent de la tristesse en son âme.

 
  Ecclésiaste 9:1-10  
UI, J’AI appliqué mon cœur à tout cela, j’ai fait de tout cela l’objet de mon examen, et j’ai vu que les justes et les sages, et leurs travaux, sont dans la main de Dieu, et l’amour aussi bien que la haine; les hommes ne savent rien: tout est devant eux.

Tout arrive également à tous; même sort pour le juste et pour le méchant, pour celui qui est bon et pur et pour celui qui est impur, pour celui qui sacrifie et pour celui qui ne sacrifie pas; il en est du bon comme du pécheur, de celui qui jure comme de celui qui craint de jurer.

Ceci est un mal parmi tout ce qui se fait sous le soleil, c’est qu’il y a pour tous un même sort; aussi le cœur des fils de l’homme est-il plein de méchanceté, et la folie est dans leur cœur pendant leur vie; après quoi, ils vont chez les morts. Car, qui est excepté?

Pour tous ceux qui vivent il y a de l’espérance; et même un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort. Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n’y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri; et ils n’auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil.

Va, mange avec joie ton pain, et bois gaiement ton vin; car dès longtemps Dieu prend plaisir à ce que tu fais. Qu’en tout temps tes vêtements soient blancs, et que l’huile ne manque point sur ta tête. Jouis de la vie avec la femme que tu aimes, pendant tous les jours de ta vie de vanité, que Dieu t’a donnés sous le soleil, pendant tous les jours de ta vanité; car c’est ta part dans la vie, au milieu de ton travail que tu fais sous le soleil.

Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas.

 
  Psaume 88:11-13  
ST-CE pour les morts que Tu fais des miracles? Les morts se lèvent-ils pour Te louer? Parle-t-on de Ta bonté dans le sépulcre, de Ta fidélité dans l’abîme? Tes prodiges sont-ils connus dans les ténèbres, et Ta justice dans la terre de l’oubli?
 
  Psaume 39:1-14  
U CHEF des chantres. À Jeduthun, Psaume de David. Je disais: «Je veillerai sur mes voies, de peur de pécher par ma langue; je mettrai un frein à ma bouche, tant que le méchant sera devant moi.»

Je suis resté muet, dans le silence; je me suis tu, quoique malheureux; et ma douleur n’était pas moins vive. Mon cœur brûlait au-dedans de moi, un feu intérieur me consumait, et la parole est venue sur ma langue.

Éternel! Dis-moi quel est le terme de ma vie, quelle est la mesure de mes jours; que je sache combien je suis fragile. Voici, Tu as donné à mes jours la largeur de la main, et ma vie est comme un rien devant Toi. Oui, tout homme debout n’est qu’un souffle. Oui, l’homme se promène comme une ombre, il s’agite vainement; il amasse, et il ne sait qui recueillera.

Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer? En Toi est mon espérance. Délivre-moi de toutes mes transgressions! Ne me rends pas l’opprobre de l’insensé! Je reste muet, je n’ouvre pas la bouche, car c’est Toi qui agis. Détourne de moi Tes coups! Je succombe sous les attaques de Ta main.

Tu châties l’homme en le punissant de son iniquité, Tu détruis comme la teigne ce qu’il a de plus cher. Oui, tout homme est un souffle. Écoute ma prière, Éternel, et prête l’oreille à mes cris! Ne sois pas insensible à mes larmes! Car je suis un étranger chez Toi, un habitant, comme tous mes pères. Détourne de moi le regard, et laisse-moi respirer, avant que je m’en aille et que ne sois plus!

 
 
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