13 Août – Jour 225
 
 
«Que ton cœur ne se hâte pas d’exprimer une parole

devant Dieu; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre.»
(Ecclésiaste 5:1)

 
  Job 39:1-33  
HASSES-TU la proie pour la lionne, et apaises-tu la faim des lionceaux, quand ils sont couchés dans leur tanière, quand ils sont en embuscade dans leur repaire? Qui prépare au corbeau sa pâture, quand ses petits crient vers Dieu, quand ils sont errants et affamés?

Sais-tu quand les chèvres sauvages font leurs petits? Observes-tu les biches quand elles mettent bas? Comptes-tu les mois pendant lesquels elles portent, et connais-tu l’époque où elles enfantent? Elles se courbent, laissent échapper leur progéniture, et sont délivrées de leurs douleurs. Leurs petits prennent de la vigueur et grandissent en plein air, ils s’éloignent et ne reviennent plus auprès d’elles.

Qui met en liberté l’âne sauvage, et l’affranchit de tout lien? J’ai fait du désert son habitation, de la terre salée sa demeure. Il se rit du tumulte des villes, il n’entend pas les cris d’un maître. Il parcourt les montagnes pour trouver sa pâture, il est à la recherche de tout ce qui est vert.

Le buffle veut-il être à ton service? Passe-t-il la nuit vers ta crèche? L’attaches-tu par une corde pour qu’il trace un sillon? Va-t-il après toi briser les mottes des vallées? Te reposes-tu sur lui, parce que sa force est grande? Lui abandonnes-tu le soin de tes travaux? Te fies-tu à lui pour la rentrée de ta récolte? Est-ce lui qui doit l’amasser dans ton aire?

L’aile de l’autruche se déploie joyeuse; on dirait l’aile, le plumage de la cigogne. Mais l’autruche abandonne ses œufs à la terre, et les fait chauffer sur la poussière; elle oublie que le pied peut les écraser, qu’une bête des champs peut les fouler.

Elle est dure envers ses petits comme s’ils n’étaient point à elle; elle ne s’inquiète pas de l’inutilité de son enfantement. Car Dieu lui a refusé la sagesse, Il ne lui a pas donné l’intelligence en partage. Quand elle se lève et prend sa course, elle se rit du cheval et de son cavalier.

Est-ce toi qui donnes la vigueur au cheval, et qui revêts son cou d’une crinière flottante? Le fais-tu bondir comme la sauterelle? Son fier hennissement répand la terreur. Il creuse le sol et se réjouit de sa force, il s’élance au-devant des armes; il se rit de la crainte, il n’a pas peur, il ne recule pas en face de l’épée. Sur lui retentit le carquois, brillent la lance et le javelot.

Bouillonnant d’ardeur, il dévore la terre, il ne peut se contenir au bruit de la trompette. Quand la trompette sonne, il dit: «En avant!» Et de loin il flaire la bataille, la voix tonnante des chefs et les cris de guerre.

Est-ce par ton intelligence que l’épervier prend son vol, et qu’il étend ses ailes vers le midi? Est-ce par ton ordre que l’aigle s’élève, et qu’il place son nid sur les hauteurs? C’est dans les rochers qu’il habite, qu’il a sa demeure, sur la cime des rochers, sur le sommet des monts. De là il épie sa proie, il plonge au loin les regards. Ses petits boivent le sang; et là où sont des cadavres, l’aigle se trouve.

 
  Psaume 104:1-35  
ON ÂME, bénis l’Éternel! Éternel, mon Dieu, Tu es infiniment grand! Tu es revêtu d’éclat et de magnificence! Il S’enveloppe de lumière comme d’un manteau; Il étend les cieux comme un pavillon. Il forme avec les eaux le faîte de Sa demeure; Il prend les nuées pour Son char, Il S’avance sur les ailes du vent. Il fait des vents Ses messagers, des flammes de feu Ses serviteurs.

Il a établi la terre sur ses fondements, elle ne sera jamais ébranlée. Tu l’avais couverte de l’abîme comme d’un vêtement, les eaux s’arrêtaient sur les montagnes; elles ont fui devant Ta menace, elles se sont précipitées à la voix de Ton tonnerre. Des montagnes se sont élevées, des vallées se sont abaissées, au lieu que Tu leur avais fixé. Tu as posé une limite que les eaux ne doivent point franchir, afin qu’elles ne reviennent plus couvrir la terre.

Il conduit les sources dans des torrents qui coulent entre les montagnes. Elles abreuvent tous les animaux des champs; les ânes sauvages y étanchent leur soif. Les oiseaux du ciel habitent sur leurs bords, et font résonner leur voix parmi les rameaux. De Sa haute demeure, Il arrose les montagnes; la terre est rassasiée du fruit de Tes œuvres.

Il fait germer l’herbe pour le bétail, et les plantes pour les besoins de l’homme, afin que la terre produise de la nourriture, le vin qui réjouit le cœur de l’homme, et fait plus que l’huile resplendir son visage, et le pain qui soutient le cœur de l’homme. Les arbres de l’Éternel se rassasient, les cèdres du Liban, qu’Il a plantés. C’est là que les oiseaux font leurs nids; la cigogne a sa demeure dans les cyprès, les montagnes élevées sont pour les boucs sauvages, les rochers servent de retraite aux damans.

Il a fait la lune pour marquer les temps; le soleil sait quand il doit se coucher. Tu amènes les ténèbres, et il est nuit: alors tous les animaux des forêts sont en mouvement; les lionceaux rugissent après la proie, et demandent à Dieu leur nourriture. Le soleil se lève: ils se retirent, et se couchent dans leurs tanières. L’homme sort pour se rendre à son ouvrage, et à son travail, jusqu’au soir.

Que Tes œuvres sont en grand nombre, ô Éternel! Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie de Tes biens. Voici la grande et vaste mer: là se meuvent sans nombre des animaux petits et grands; là se promènent les navires, et ce léviathan que Tu as formé pour se jouer dans les flots.

Tous ces animaux espèrent en Toi, pour que Tu leur donnes la nourriture en son temps. Tu la leur donnes, et ils la recueillent; Tu ouvres Ta main, et ils se rassasient de biens. Tu caches Ta face: ils sont tremblants; Tu leur retires le souffle: ils expirent, et retournent dans leur poussière. Tu envoies Ton souffle: ils sont créés, et Tu renouvelles la face de la terre.

Que la gloire de l’Éternel subsiste à jamais! Que l’Éternel Se réjouisse de Ses œuvres! Il regarde la terre, et elle tremble; Il touche les montagnes, et elles sont fumantes.

Je chanterai l’Éternel tant que je vivrai, je célébrerai mon Dieu tant que j’existerai. Que mes paroles Lui soient agréables! Je veux me réjouir en l’Éternel. Que les pécheurs disparaissent de la terre, et que les méchants ne soient plus! Mon âme, bénis l’Éternel! Louez l’Éternel!

 
  Job 39:34-38  
’ÉTERNEL, S’adressant à Job, dit: «Celui qui dispute contre le Tout-Puissant est-il convaincu? Celui qui conteste avec Dieu a-t-il une réplique à faire?»

Job répondit à l’Éternel et dit: «Voici, je suis trop peu de chose; que Te répliquerais-je? Je mets la main sur ma bouche. J’ai parlé une fois, je ne répondrai plus; deux fois, je n’ajouterai rien.»

 
  Proverbes 17:28  
’INSENSÉ même, quand il se tait, passe pour sage; celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent.
 
  Ecclésiaste 4:17 – 5:2  
RENDS garde à ton pied, lorsque tu entres dans la maison de Dieu; approche-toi pour écouter, plutôt que pour offrir le sacrifice des insensés, car ils ne savent pas qu’ils font mal.

Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte pas d’exprimer une parole devant Dieu; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre: que tes paroles soient donc peu nombreuses. Car, si les songes naissent de la multitude des occupations, la voix de l’insensé se fait entendre dans la multitude des paroles.

 
  Job 40:1-28  
’ÉTERNEL répondit à Job du milieu de la tempête et dit: «Ceins tes reins comme un vaillant homme; Je t’interrogerai, et tu M’instruiras. Anéantiras-tu jusqu’à Ma justice? Me condamneras-tu pour te donner droit?

«As-tu un bras comme celui de Dieu, une voix tonnante comme la Sienne? Orne-toi de magnificence et de grandeur, revêts-toi de splendeur et de gloire! Répands les flots de ta colère, et d’un regard abaisse les hautains! D’un regard humilie les hautains, écrase sur place les méchants, cache-les tous ensemble dans la poussière, enferme leur front dans les ténèbres! Alors Je rends hommage à la puissance de ta droite.

«Voici l’hippopotame, à qui J’ai donné la vie comme à toi! Il mange de l’herbe comme le bœuf. Le voici! Sa force est dans ses reins, et sa vigueur dans les muscles de son ventre; il plie sa queue aussi ferme qu’un cèdre; les nerfs de ses cuisses sont entrelacés; ses os sont des tubes d’airain, ses membres sont comme des barres de fer.

«Il est la première des œuvres de Dieu; Celui qui l’a fait l’a pourvu d’un glaive. Il trouve sa pâture dans les montagnes, où se jouent toutes les bêtes des champs. Il se couche sous les lotus, au milieu des roseaux et des marécages; les lotus le couvrent de leur ombre, les saules du torrent l’environnent.

«Que le fleuve vienne à déborder, il ne s’enfuit pas: que le Jourdain se précipite dans sa gueule, il reste calme. Est-ce à force ouverte qu’on pourra le saisir? Est-ce au moyen de filets qu’on lui percera le nez?

«Prendras-tu le crocodile à l’hameçon? Saisiras-tu sa langue avec une corde? Mettras-tu un jonc dans ses narines? Lui perceras-tu la mâchoire avec un crochet? Te pressera-t-il de supplication? Te parlera-t-il d’une voix douce? Fera-t-il une alliance avec toi, pour devenir à toujours ton esclave? Joueras-tu avec lui comme avec un oiseau? L’attacheras-tu pour amuser tes jeunes filles?

«Les pêcheurs en trafiquent-ils? Le partagent-ils entre les marchands? Couvriras-tu sa peau de dards, et sa tête de harpons? Dresse ta main contre lui, et tu ne t’aviseras plus de l’attaquer. Voici, on est trompé dans son attente; à son seul aspect n’est-on pas terrassé? Nul n’est assez hardi pour l’exciter.»

 
  Job 41:1-25  
UI DONC Me résisterait en face? De qui suis-Je le débiteur? Je le paierai. Sous le ciel tout M’appartient.

Je veux encore parler de ses membres, et de sa force, et de la beauté de sa structure. Qui soulèvera son vêtement? Qui pénétrera entre ses mâchoires? Qui ouvrira les portes de sa gueule? Autour de ses dents habite la terreur.

Ses magnifiques et puissants boucliers sont unis ensemble comme par un sceau; ils se serrent l’un contre l’autre, et l’air ne passerait pas entre eux; ce sont des frères qui s’embrassent, se saisissent, demeurent inséparables.

Ses éternuements font briller la lumière; ses yeux sont comme les paupières de l’aurore. Des flammes jaillissent de sa bouche, des étincelles de feu s’en échappent. Une fumée sort de ses narines, comme d’un vase qui bout, d’une chaudière ardente. Son souffle allume les charbons, sa gueule lance la flamme.

La force a son cou pour demeure, et l’effroi bondit au-devant de lui. Ses parties charnues tiennent ensemble, fondues sur lui, inébranlables. Son cœur est dur comme la pierre, dur comme la meule inférieure. Quand il se lève, les plus vaillants ont peur, et l’épouvante les fait fuir.

C’est en vain qu’on l’attaque avec l’épée; la lance, le javelot, la cuirasse, ne servent à rien. Il regarde le fer comme de la paille, l’airain comme du bois pourri. La flèche ne le met pas en fuite, les pierres de la fronde sont pour lui du chaume. Il ne voit dans la massue qu’un brin de paille, il rit au sifflement des dards.

Sous son ventre sont des pointes aiguës: on dirait une herse qu’il étend sur le limon. Il fait bouillir le fond de la mer comme une chaudière, il l’agite comme un vase rempli de parfums. Il laisse après lui un sentier lumineux; l’abîme prend la chevelure d’un vieillard. Sur la terre nul n’est son maître; il a été créé pour ne rien craindre. Il regarde avec dédain tout ce qui est élevé, il est le roi des plus fiers animaux.

 
 
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