Les conditions auxquelles Dieu

accorde sa miséricorde sont

simples, justes et raisonnables. 

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Le Seigneur ne demande pas de nous des choses pénibles en retour du pardon de nos péchés.

Il n’est pas nécessaire d’entreprendre de longs et durs pèlerinages, ou de se soumettre à des mortifications pour gagner la sympathie du Dieu des cieux ou expier nos transgressions :

« Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde » (Proverbes 28.13).

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Confessez vos fautes à Dieu qui seul peut les pardonner, et confessez-vous mutuellement vos torts. Si vous avez offensé votre ami ou votre prochain, votre devoir est de le reconnaître et le leur est de vous pardonner.

Vous devez ensuite rechercher le pardon divin, parce que le frère que vous avez blessé est la propriété de Dieu ; en l’offensant, vous avez péché contre son Créateur et Rédempteur.

Une confession véritable est toujours précise et avoue des péchés déterminés.

Certains péchés sont d’une nature délicate et ne peuvent être confessés qu’à Dieu seul ; d’autres doivent être confessés à ceux qui en ont été les victimes.

Mais toute confession doit être explicite, directe, et nommer les péchés mêmes dont on s’est rendu coupable.

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Une confession ne sera jamais acceptée par Dieu si elle n’est pas accompagnée d’un repentir sincère et d’une réforme. Il faut qu’un changement radical de la vie l’accompagne et que tout ce qui n’est pas agréable à Dieu soit mis de côté. Ce sera la conséquence de la douleur réelle du péché.

La tâche qui nous incombe nous est clairement révélée :

« Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions ; cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l’opprimé ; faites droit à l’orphelin, défendez la veuve » (Esaïe 1.16,17).

« Si le méchant [= pécheur, impie] rend le gage, s’il restitue ce qu’il a ravi, s’il suit les préceptes qui donnent la vie, sans commettre l’iniquité, il vivra, il ne mourra pas » (Ézéchiel 33.15).

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Après avoir mangé du fruit défendu, Adam et Ève furent saisis de honte et d’effroi.

Leur première pensée fut de chercher à se disculper de leur faute et à échapper à la redoutable sentence de mort.

Quand Dieu s’enquit de leur péché, Adam voulut en faire retomber la faute en partie sur Dieu et en partie sur sa compagne : La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. La femme, à son tour, rejeta toute la faute sur le serpent, disant : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé (Genèse 3.12,13).

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« Pourquoi as-tu créé le serpent ? Pourquoi l’as-tu laissé entrer en Éden ? »

Ces questions, impliquées dans son excuse, ne tendaient qu’à faire retomber sur Dieu la responsabilité de leur chute.

La tendance à excuser ses torts a pris naissance chez le père du mensonge et se manifeste chez tous les fils et toutes les filles d’Adam.

Les confessions de ce genre ne sont pas inspirées par l’Esprit de Dieu et ne peuvent pas être agréées.

La véritable repentance amène le pécheur à porter lui-même sa transgression et à la reconnaître sans fraude et sans hypocrisie.

De même que le collecteur d’impôts, n’osant pas même lever les yeux au ciel, il dira :

« O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur » (Luc 18.13).

Ceux qui reconnaissent leur culpabilité seront justifiés, car Jésus présentera les mérites de son sacrifice en faveur de ceux qui se repentent.
Comme un fils fait sa confession à un père aimant, le pécheur véritablement repentant apportera tous ses péchés devant Dieu. Car il est écrit :

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1.9).