Le stress au travail accroît

le risque d’infarctus

Les personnes stressées au travail ont 23% de risque de plus

de faire un infarctus que celles non stressées, selon l’Inserm.
 

Les fortes pressions et tensions au travail peuvent être mortelles.

Le «stress professionnel» augmente considérablement le risque d’infarctus.

Ce constat est le résultat d’une étude poussée menée par une équipe de scientifiques de l’Institut français de la santé et de la recherche médicale,  publiée, hier, sur la revue scientifique Lancet. Les personnes qui subissent plus de stress au travail finissent toujours par avoir un cœur fragile. De ce fait, elles sont beaucoup plus exposées au risque d’infarctus que les autres personnes qui se préservent et se protègent un tant soit peu.

Ces personnes ont 23% de risque de plus que les personnes non stressées de faire un infarctus. L’étude a été menée sur un échantillon de 200 000 personnes dans sept pays européens, toutes en activité, autant d’hommes que de femmes, âgées en moyenne de 42,3 ans, qui ont été suivies entre 1985 et 2006. Leur stress au travail a été évalué par questionnaire.

L’excès de travail, les conflits ou le temps pour effectuer une tâche faisaient partie des critères de l’étude.

C’est ainsi que les chercheurs ont montré que les personnes stressées avaient un risque accru d’infarctus de 23%.

En étudiant la population globale (les stressés et les non-stressés), ils ont montré que les risques étaient de 3,4% de faire un infarctus.

En clair, quels que soient son âge, son sexe ou sa catégorie socioprofessionnelle ou même son mode de vie, un salarié sous pression au travail est plus vulnérable à un infarctus. Même si le stress au travail reste un facteur de risque moins grave que le tabac ou l’obésité, 15% des actifs sont concernés : de l’ouvrier travaillant à la chaîne au cadre supérieur au bureau.

Il s’agit d’un risque «modeste» mais «non négligeable», selon l’Inserm qui souligne la nécessité de prévenir le stress au travail, une démarche qui pourrait avoir un «impact positif» sur d’autres facteurs de risque, comme le tabac ou l’alcool dont la consommation est partiellement liée au stress.

Le risque est peut-être plus grave pour les Algériens qui, en plus du stress professionnel, subissent une pression incessante et insupportable de la vie quotidienne pleine de problèmes.

Pas moins de 25 000 décès en Algérie sont d’origine cardiovasculaire.
L’infarctus du myocarde est l’une des complications majeures de l’athérosclérose des artères coronaires.

Pour diminuer les risques d’infarctus, les médecins spécialistes recommandent de soigner son hygiène de vie, particulièrement l’hygiène alimentaire. Ils conseillent également le sport, comme antistress.
On parle de stress au travail quand une personne ressent un déséquilibre entre ce qu’on lui demande de faire, dans le cadre professionnel, et les ressources dont elle dispose pour y répondre.

Les situations stressantes qui s’installent dans la durée ont toujours un coût pour la santé des individus qui les subissent.

Lecture de Matthieu 11:28-30

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.

Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de

coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes.

Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. »