Une église trop belle pour être vraie ?

 

 

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Voici une citation qui nous est réservé, faisant référence à un livre particulier de la Bible :

« Tout le livre des Actes doit être étudié avec soin.

 Il est plein d’un enseignement précieux; il contient les vicissitudes de l’œuvre d’évangélisation.

Aujourd’hui, nous avons besoins de ses enseignements dans notre travail. C’est une histoire admirable. » (Lettre 100, 1909).

 

Le livre des Actes des Apôtres est l’un des livres les plus attrayants de la Bible.

Ce livre est le « Livre de l’Eglise, de l’Evangélisation et de la Mission», il relate les débuts de l’église primitive.

Si nous n’avions pas les Actes, ce serait comme avoir un arbre, sans pouvoir en goûter les fruits; nous aurions la beauté du sacrifice de Christ, sans en voir son application pratique par ceux qui ont été témoins de sa vie, qui ont marché avec Lui, qui L’ont vu, qui L’ont entendu et qui L’ont contemplé.

 

Le tableau de l’Eglise primitive apporte un puissant message personnel, très utile à notre époque qui a tellement besoin d’un réveil.

Mais comment était exactement cette Église à ses origines ?

Et pouvons-nous apprendre quelque chose d’elle pour nous aider à grandir ?

Voilà une description parmi d’autres de cette première Église que nous donne son auteur dans le livre des Actes.

Lecture Actes 4 :32-35

« 32 La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux.

33 Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux tous.

34 Car il n’y avait parmi eux aucun indigent: tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu,

35 et le déposaient aux pieds des apôtres; et l’on faisait des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin. »

 

La foule, la multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un seul cœur et une seule âme.

L’église primitive était composée de gens tout à fait ordinaires, de gens qui avaient des besoins comme tout le monde.

Chacun avait ses problèmes, ses craintes et ses fardeaux, mais tous avaient reçu Christ comme leur Sauveur.

Ils étaient loin d’être parfaits, mais ils croyaient.

 

Et dans cette foule, il devait certainement y avoir des jeunes, le texte ne nous le dit pas, mais nous savons qu’il y avait de nombreux jeunes.

Alors, chers jeunes, j’aimerai te dire que tu es chez toi ici, tu n’es pas en dehors de l’église, mais tu es l’église.

Que le Seigneur affermisse vos cœurs et que toutes vos décisions vous conduisent toujours plus près de notre Sauveur.

 

La première fois que je suis entré dans cette église, il y a quelque chose qui m’a vraiment frappé :

Ce fut de voir une communauté « Melting pot » :

C’est-à-dire une communauté composée d’un brassage de couleurs (des blancs, des noirs, des moins blancs, des moins noirs), de culture, mais aussi des jeunes, des vieux,…Tous différents mais tous rassemblés dans un même lieu.

C’est vrai qu’on a plus souvent l’habitude lorsqu’on entre dans une église de nos jours de ne voir que des cheveux blancs.

Mais ici, c’était différent, et c’est quelque chose qui m’avait frappé.

 

Dans ce texte qui nous uni, dans le livre des Actes des apôtres, au chapitre 4, il est parlé d’une multitude, d’une foule composée de jeunes, de moins jeunes, de toutes les tranches d’âges.

Et parfois cette multitude nous pose problème, parce que nous croyons que l’unité vient avec le petit nombre.

Mais ce texte nous interpelle, une multitude, une foule unie ; un seul cœur, une seule âme.

Une église trop belle pour être vraie ?

 

J’ai une question pour vous, pour nous qui avons fait le pas de venir à l’église:

Pourquoi sommes-nous là ?

Pourquoi nous rencontrons-nous ?

Pourquoi sommes-nous ici ?

Quel événement, quelle expérience ou quel but tenons-nous en commun qui nous unisse ensemble ce matin ?

Les chrétiens du Nouveau Testament savaient pourquoi ils étaient ensemble.

 

Si nous nous arrêtons un instant, comme si nous étions spectateur de ces 1ers croyants, je suis persuadé que cet amour, cette unité nous frapperait :

Hommes, femmes de toutes les tranches d’âges, de toutes les catégories sociales, qui n’ont qu’un seul objectif, qu’une seule raison d’être v.33 :

Partager un fait extraordinaire, la résurrection du Christ.

Ici nous voyons aussi la place éminente tenue par la résurrection de Christ dans l’enseignement apostolique.

Lecture Actes 4 :33

33 Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux tous.

 

Un autre passage des écritures nous dit :

Lecture 1 Corinthiens 15 :13-14

13 S’il n’y a point de résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité.

14 Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine.

 

Même une lecture superficielle des Ecritures nous permet de nous rendre compte rapidement que l’Eglise primitive n’était ni un bâtiment ni une  » assemblée  » au sens traditionnel.

C’était plutôt un réseau d’individus si flexible qu’il était capable de satisfaire aux besoins des milliers de convertis qui s’ajoutèrent à l’Eglise au fil des jours.

 

Certaines personnes diraient que l’église qui nous est décrite dans ce chapitre 4 du livre des Actes, est trop belle pour être vraie.

Que c’est une église cristallisée dans l’histoire.

Une église qui met tout en commun, qui partage ces biens, si bien qu’il n’y avait parmi eux, aucun indigent, mais pas seulement, qui partage cette annonce de l’Evangile, qui rend un témoignage extraordinaire. Alors trop belle pour être vrai ?

 

Lorsque je nous regarde, nous ressemblons aussi à cette église primitive, nous sommes différents par nos origines, nos cultures, nos idées, mais pourquoi alors ne vivons-nous pas la même expérience que ces premiers disciples ?

Pourquoi trouve-t-on encore dans nos rangs : des divisions, des jalousies, des querelles,… ? Et la liste pourrait être encore longue.

Qu’est-ce qu’il nous manque pour faire la différence ?

Il semble que le texte de ce matin, nous donne quelques éléments de réponses :

Pour être uni à ce point, pour avoir comme seul objectif l’annonce de la Parole, vivre simplement cette Parole, cela nécessite une puissance surnaturelle.

 

Avant de monter au ciel, le Christ confia à ses disciples leur mission…

Et on peut s’imaginer Jésus leur dire les Paroles suivantes :

« Vous avez été témoins de ma vie de sacrifice au service du monde, Vous avez vu ce que j’ai fait pour Israël.

Et bien que mon peuple ne veuille pas venir à moi pour avoir la vie, bien que prêtres et magistrats aient agi envers moi comme il leur plaisait, bien qu’ils m’aient rejeté, je leur donnerai encore une nouvelle occasion d’accepter le Fils de Dieu.

Vous avez vu que tous ceux qui sont venus à moi confesser leurs péchés, je les ai reçus à bras ouverts.

Je ne rejetterai point celui qui vient à moi.

A vous, mes disciples, je confie ce message de miséricorde pour qu’il soit répandu parmi les Juifs et les Gentils, à Israël d’abord, et ensuite à toute nation, à toute langue et à tout peuple.

Tous ceux qui croiront seront rassemblés en une seule et même Eglise. »

 

Et pour remplir cette mission, Jésus leur fit cette merveilleuse promesse :

Lectures Actes 1 :4-5,8

« 4 Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il;

5 car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint Esprit.

8 Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »

 

Lorsque le Christ promit à ses disciples de leur envoyer le Saint-Esprit, il approchait du terme de son ministère.

Lecture Jean 16 :7,13

7 Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai.

13 Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.

 

Mais avant de s’offrir lui-même comme victime expiatoire, le Christ promit à ses disciples le don le plus essentiel et le plus complet qui soit, celui qui mettrait à leur portée les ressources infinies de sa grâce.

 

Lecture Jean 14 :16-17

16 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous,

17 l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.

 

La promesse s’accomplit le jour de la Pentecôte, au chapitre 2 du livre des Actes, ou une manifestation toute spéciale de l’Esprit de Dieu en vue de la mission fut donné aux disciples.

 

Lecture Actes 2 :1-4

2 Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu.

 

Nous pouvons les imaginer priant dans une crainte solennelle, en répétant ces paroles du Maître:

“Ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom.

Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite.”

 

2 Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis.

3 Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux.

4 Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, …

 

Après la Pentecôte, et cette effusion spéciale du Saint-Esprit, voici ce qui nous est dit des premiers chrétiens au chapitre 2 les v.42-46 :

42 Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières.

43 La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres.

44 Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun.

45 Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun.

46 Ils étaient chaque jour tous ensembles assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur,

 

Nous découvrons ici ce qui formait les 4 piliers de l’Eglise primitive.

Il s persévéraient dans l’enseignement :

C’est le désir, le besoin, la soif de mieux connaitre Jésus par l’étude approfondie de sa Parole.

Lecture Jean 17 :3

3 Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.

Comment voulez-vous grandir dans la connaissance de notre sauveur, sans passer du temps à étudier sa Parole ?

 

Il s persévéraient dans la communion fraternelle :

Nous l’avons dit, cette première église, c’est l’Église modèle, idéale.

Une église qui pratiquait l’hospitalité, l’entraide, la solidarité.

Nous lisons qu’ils n’étaient qu’un seul cœur, qu’une seule âme, qu’ils partageaient tout.

Ils n’étaient pas tous identiques, certes, mais ils étaient tous transformés par Jésus-Christ en obéissant à sa Parole, et quelle parole :

Lecture Jean 13 :34

« 34 Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. »

 

Alors, même de milieux sociaux différents, avec des personnalités fortes, différentes, ils s’accordaient, se soumettaient les uns aux autres, gommaient leurs divergences.

Leur cœur brûlait de l’amour de Christ qui déclenchait le désir de partager, de considérer l’autre avec les yeux du Seigneur.

Dans cette première Église, l’isolement, l’indifférence, n’existait pas grâce à la communion fraternelle.

 

Il s persévéraient dans la fraction du pain :

C’est la suite logique de la communion fraternelle.

La fraction du pain qui est une commémoration de ce qui en coûta pour nous sauver de nos péchés: la vie du Fils unique de Dieu, Jésus-Christ.

En y participant, nous renouvelons notre alliance avec Jésus-Christ,
nous L’invitons de nouveau à faire Sa demeure dans notre cœur, et en plus, cela resserre notre communion avec nos frères en Jésus-Christ.
Le partage du pain nous unis les uns aux autres, et nous fait prendre conscience que nous appartenons tous à une seule et même famille: l’Église de Dieu.

 

Il s persévéraient dans les prières :

La vie de prière est un combat.

Combat pour annoncer l’Évangile, pour que le témoignage soit assuré, puissant et efficace, pour que l’adversaire ne puisse rien contre nous.

 

Nous venons de parler des 4 piliers de l’église primitive, mais quelles résultats eurent-ils ?

Nous trouvons la réponse au verset 47 de ce même chapitre 2.

« Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés. »

Simplicité mathématiques au combien redoutable.

Nous n’avons pas à chercher bien loin les méthodes, ni même les idées, la bible contient tout, et en particulier le livre des Actes.

 

Il y a plusieurs Pentecôte dans le livre des Actes,  et si nous revenons au chapitre 4, le verset 31 fait état d’une autre Pentecôte.

 

Lecture Actes 4 :31

31 Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance.

 

En effet, dans un contexte de persécution, l’Eglise s’était réunit pour prier, lutter, et intercéder avec force et ferveur pour que le Seigneur les assiste dans ces temps d’épreuve.

Le lieu où ils se trouvèrent, ce lieu de prière trembla, et ils furent à nouveau tous remplis du Saint-Esprit.

 

Nous comprenons que fort de cette nouvelle manifestation de l’Esprit, la foule qui constituaient cette première église annonçaient la Parole de Dieu avec assurance.

Nous comprenons également que c’est le Saint-Esprit qui a fait taire les divergences,

que le Saint-Esprit à fait taire toutes les ambitions,

que le Saint-Esprit à fait taire tous les partis-pris.

Bien plus, que le Saint-Esprit a fait taire, les bonnes ou les mauvaises méthodes.

Alors, une église trop belle pour être vraie ?

 

Un vrai défi, un vrai challenge pour nous.

Cette église n’est pas unie simplement grâce à ces forces vives, pas simplement grâce aux biens matériels, pas simplement grâce à ces idées, ces méthodes :

Une église unie autour de l’Esprit, avec l’Esprit, sous l’influence et la direction de l’Esprit.

Ils ne font que vivre en toute simplicité, ce que nous sommes appelés à vivre : Etre à l’image de Jésus.

Jésus qui se mêlait aux hommes, répondait à leurs besoins et après quoi leur disait: Suivez-moi…Le désir de partager, de faire du bien.

C’est ce qu’ils ont mis en pratique et que nous avons lu au chap.4.

 

Une église trop belle pour être vraie, non je ne pense pas.

Simplement une église sous la direction du Saint-Esprit.

C’est tellement, bien mieux lorsque le Saint-Esprit conduit tout et dirige tout.

O combien cela nous interpelle, parce que nous devons faire le deuil de nos idées, de nos perceptions, en tout cas mettre au service de l’Esprit idées et perceptions, actions, méthodes, et le Seigneur se charge du reste : en ajoutant à l’église ceux qui sont sauvés.

Je ne doute pas un seul instant que notre désir soit d’agrandir le royaume de  Dieu en faisant d’autres disciples.

Nous avons le désir d’accueillir ceux qui nous visitent, nous avons le désir de mettre en place des projets, des projets missionnaires disons-nous, mais nous ne pouvons le faire, sans l’appui, le secours, et sans la prééminence, c’est-à-dire la puissance absolue du Saint-Esprit ; car c’est l’œuvre du Seigneur.

Et quand bien même le Seigneur disposerait nos cœurs pour quelques missions, cela relève aussi du Saint-Esprit, qui nous choisit et qui nous envoie.

Alors, une église trop belle pour être vraie ?

 

Le dépôt de la puissance du ciel n’est pas fermé.

Dieu est disposé à nous donner une bénédiction similaire quand nous la cherchons avec ferveur.

« Le Seigneur n’a pas fermé le dépôt du ciel après avoir déversé Son Esprit sur les premiers disciples. Nous aussi nous pouvons recevoir la plénitude de Sa bénédiction. Le ciel est plein des trésors de la grâce divine, et ceux qui s’approchent de Dieu avec foi peuvent demander tout ce qu’Il a promis. Si nous n’avons pas Son pouvoir, c’est à cause de notre longue léthargie spirituelle, à cause de notre indifférence et de notre indolence. Sortons de ce formalisme et de cette immobilité » (RH 4/6/1889). 

Alors peut-être que certains, au lieu de tirer un sage parti des occasions qui se présentent à eux, attendent en vain que, par une grâce spéciale, s’accroissent les moyens qu’ils possèdent d’éclairer leurs semblables.

C’est négliger nos devoirs et nos privilèges d’enfant de Dieu de laisser cette lumière en veilleuse.

 

Mais si nous, membres de l’Eglise de Dieu, aujourd’hui, n’allons pas nous abreuver à la source de toute croissance spirituelle, nous ne saurions être prêts pour la moisson.

Si nos lampes n’ont pas d’huile et ne sont pas allumées, nous ne pourrons recevoir une grâce supplémentaire au temps où nous en auront plus particulièrement besoin.

 

Le temps n’a rien changé à la promesse du Christ d’envoyer son représentant: le Saint-Esprit.

Si l’accomplissement de la promesse n’est pas visible comme il devrait l’être, c’est parce que celle-ci n’est pas appréciée à sa juste valeur.

Tous seraient remplis du Saint-Esprit, s’ils le voulaient.

Partout où le besoin de l’Esprit est méconnu, on constate une sécheresse spirituelle, des ténèbres, le déclin, et enfin la mort.

Bien qu’offerte avec une infinie plénitude, la puissance divine nécessaire au développement et à la prospérité de l’Eglise reste déficiente chaque fois que les sujets secondaires occupent l’esprit.

 

Tant que nous n’aurons pas réalisé notre manque, notre besoin, notre soif de l’Esprit de dieu, rien ne changera.

 

Le Christ a promis que cette divine influence serait avec ses disciples jusqu’à la fin du monde.

Depuis le jour de la Pentecôte jusqu’aux temps actuels, le consolateur a été envoyé à tous les hommes qui se sont consacrés au service de Dieu; et à tous ceux qui ont accepté Jésus comme Sauveur personnel, le Saint-Esprit a été donné comme conseiller, comme moyen de sanctification, comme guide et comme témoin.

 

Et si nous prenions la décision de nous soumettre entièrement au Saint-Esprit, pour faire taire toutes dissensions, toutes actions illustrant notre EGO, voir nos méthodes.

Cela fait appel à notre foi.

 

Et je m’efforce simplement de dire : Seigneur, me voici, envoie moi !

Le Seigneur est tellement déroutant qu’il peut changer une situation qui n’a pas bougé depuis des années en un instant.

 

Puisque nous pouvons recevoir la puissance d’en haut, pourquoi n’avons-nous pas faim et soif du don du Saint-Esprit?

Pourquoi n’en parlons-nous pas et ne prions-nous pas pour l’obtenir?

 

 

Lecture Luc 11 :13

13 Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint Esprit à ceux qui le lui demandent.

 

Le Seigneur est cependant plus disposé à nous l’accorder que ne le sont les parents de donner de bonnes choses à leurs enfants.

Tout serviteur de Dieu devrait demander au Seigneur de le baptiser chaque jour de l’Esprit.

 

Mais attention, pour que l’Esprit de Dieu occupe exclusivement ma vie, il faut que je choisisse d’expulser de ma vie tout ce que Jésus ne garderait pas.

Comment voulez-vous accueillir l’Esprit de Dieu alors que vous n’avez pas mis de l’ordre dans votre vie ?

 

Plus de vingt siècles se sont écoulés depuis que les apôtres ont cessé leur labeur, mais l’histoire de leurs souffrances et de leurs sacrifices demeure pour l’Église le plus précieux trésor.

 

Cette histoire fut écrite sous l’inspiration du Saint-Esprit, afin d’inciter les chrétiens de tous les temps à manifester un zèle toujours plus ardent et une consécration toujours plus grande à la cause du Sauveur.

Grâce à la coopération de l’Esprit divin, ils accomplirent une œuvre qui ébranla le monde entier.

Dans l’intervalle d’une seule génération, l’Évangile fut annoncé à toutes les nations.

La puissance de Dieu agissait par eux pour faire triompher l’Évangile.

Sur les fondements que le Christ avait lui-même posés, ils édifièrent l’Église.

 

Qu’est-ce qu’il nous manque aujourd’hui pour faire la différence ?

Une église trop belle pour être vrai ? C’est à nous de décider ! Amen !