D’après un certain conférencier,

il existe deux types de personnes :

les thermomètres et les thermostats.

Les thermomètres reflètent la température ambiante

tandis que les thermostats la règlent. 

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Eh bien ! je suppose que c’est vrai. Le concept n’est certes pas nouveau, mais il apporte matière à réflexion, particulièrement en termes de température spirituelle.

En ce qui me concerne, les deux images me vont comme un gant.

À l’occasion, je me contente de la température fixée par mon entourage, mais il m’arrive également de régler moi-même la température.

Selon les circonstances, les deux conditions sont acceptables. Cependant, en ce qui concerne les choix personnels, être un thermostat me paraît préférable, à une condition toutefois : il faut que le Saint-Esprit soit notre source de puissance.

Trop souvent, nous nous contentons de la température fixée par le monde. Elle est habituellement confortable, ni trop chaude, ni trop froide.

Elle ne demande pas que nous nous activions pour éviter de mourir de froid ni que nous nous rafraîchissions pour échapper à une combustion spontanée. Une température parfaite, et à vrai dire, tiède.

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Tiède
Oh ! tiède… Ce mot est un signe d’alarme pour les chrétiens ! Jésus l’a employé pour décrire ceux qui n’étaient ni pour lui ni contre lui. Il s’en est de nouveau servi lorsqu’il a dit qu’il vomirait les tièdes de sa bouche, tellement la tiédeur le dégoûte. (Apocalypse 3.16)

La position du thermostat est donc hautement préférable.

Un thermostat branché sur le Saint-Esprit est alimenté par les quantités exactes de chaud et de froid.

Lorsque Dieu nous appelle à avancer par la foi ou à nous lancer dans un ministère, le thermostat règle la température sur chaud. Si Dieu nous appelle à demeurer tranquilles et à lui faire confiance lorsque sévit la persécution, le thermostat alimenté par le Saint-Esprit règle la température sur frais de manière à nous garder alertes et sur nos gardes.

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La Bible regorge d’exemples de thermostats.

Nous pourrions mentionner Moïse, Joseph, Esther, Josué, Job, les disciples et, bien sûr, Jésus. Leurs circonstances n’étant pas toujours idéales, ils ont connu autant le froid que le chaud. La tiédeur ? On ne la retrouvait jamais chez eux ! Pourquoi ? Parce qu’ils avaient remis le contrôle de leur thermostat entre les mains du Saint-Esprit.

Dans ce monde spirituellement amorphe, veillons à ne pas être des thermomètres, reflétant la confortable tiédeur de l’indécision.

Hâtons-nous de nous brancher sur le Saint-Esprit, notre source de puissance, et réglons la température de manière à refléter notre identité spirituelle.

Thermomètres ou thermostats ? Le choix nous appartient !