«J’ai dit: “J’avouerai mes
transgressions à l’Éternel.” Et Tu as effacé la peine de mon péché.» Psaume 32:5 |
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CONSCIENT de son péché, David éprouvait un amer chagrin. Les effets de sa transgression se voyaient sur tout son être: «ses os se consumaient,» et «sa vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été.»
Il ne put trouver aucun remède, jusqu’à ce qu’il se soit entièrement confessé devant le trône de la grâce céleste.
Pendant un certain temps, nous dit-il, David garda le silence, et son cœur se remplit alors de plus en plus de tristesse. Comme un petit lac de montagne dont le déversoir est bouché, son âme fut gonflée de torrents d’affliction.
Il inventa des excuses, et s’efforça de détourner ses pensées, mais cela ne servit à rien: comme une plaie infectée, son angoisse prit de l’ampleur, et puisqu’il refusait de recourir au scalpel de la confession, son esprit tourmenté ne connut plus le repos.
Enfin, il en vint à la conclusion qu’il devait revenir à son Dieu dans une humble pénitence, ou mourir dans ses péchés. Il se hâta donc vers le propitiatoire, et ouvrit le livre de ses iniquités devant Celui qui voit tout, reconnaissant tout le mal de ses voies dans un langage qu’on peut lire dans le Psaume 51 et les autres Psaumes de contrition.
Après sa confession, une tâche si simple et pourtant si difficile à accomplir pour l’orgueilleux, il reçut immédiatement le gage du pardon divin: les os qui se desséchaient recommencèrent à se réjouir, et David sortit de sa chambre en chantant la béatitude de l’homme dont la transgression est pardonnée.
Voyez la valeur d’une confession mue par la grâce! Elle doit être estimée au-dessus de toute chose, car chaque confession authentique reçoit une miséricorde librement prodiguée, non pas parce que la repentance et la confession méritent cette miséricorde, mais pour l’amour de Christ.
Bénissons Dieu qu’une telle guérison soit toujours possible pour le cœur brisé: la fontaine coule en permanence pour nous purifier de nos péchés. Vraiment, ô Seigneur, «Tu es un Dieu prêt à pardonner»! C’est pourquoi nous reconnaissons humblement nos iniquités.