Car je ne sais pas ce que je fais:

je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. …

Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais,

mais le péché qui habite en moi.

Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi,

c’est-à-dire, dans ma chair…

Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?…

Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur!

Romains 7: 15, 17 à 19, 24 et 25.

 

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Beaucoup de personnes commettent une erreur gênante: elles croient qu’après leur conversion leur ancienne chair de péché est détruite.

En d’autres termes, elles croient que pour être délivré de la « chair », il faut totalement la retrancher.

Puis, lorsqu’elles s’aperçoivent que ce n’est pas le cas, que la même ancienne chair avec ses tendances naturelles, ses défauts, et ses appâts, est toujours là, elles se découragent et croient qu’elles n’ont pas été convertis du tout.

Si elles y réfléchissaient un peu, elles comprendraient que tout cela est faux.

Après votre conversion, n’aviez-vous pas le même corps, la même chair, les mêmes os et le même sang qu’avant? Chacun répondra ‘oui’ sans hésiter.

De plus, cette chair n’était-elle pas alors de la même qualité qu’avant, n’était-elle pas toujours la chair naturelle?

A cette dernière question, beaucoup ont tendance à répondre ‘non’, alors que ce devrait être un « oui » catégorique. Et ce « oui » doit être maintenu aussi longtemps que nous demeurons dans ce « corps naturel », 1 Corinthiens 15: 44 à 46.

La personne convertie est si profondément convaincue que dans sa chair n’habite rien de bon (Romains 7: 18), qu’elle ne se permettra jamais d’avoir la moindre confiance en la chair.

C’est de quelque chose d’autre dont elle dépend en exclusivité: c’est du Saint-Esprit de Dieu.

En étant perpétuellement vigilant et méfiant, en se défiant entièrement de la chair, cette personne est préparée à repousser et écraser sans merci toute impulsion et suggestion qui pourrait en émaner.

Elle ne défaille, ni ne se décourage, et elle va de victoire en victoire et se fortifie constamment.

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