Satan a presque totalement perdu sa place dans le monde de la théologie chrétienne.

Considérez, par exemple, l’attitude de trois auteurs dans des publications bibliques et théologiques récentes.

D’abord, le spécialiste du Nouveau Testament bien connu, N. T. Wright, pleinement conscient de la présence envahissante du mal dans le monde aujourd’hui.

Dans une récente monographie, il identifie le mal avec le désordre de notre environnement matériel et avec l’action de la pensée et de l’esprit humain.

La ligne entre le bien et le mal ne sépare pas tel peuple ou tel individu d’un autre, mais passe plutôt « entre tout individu et au sein de toute société. » 1

Wright met davantage l’accent sur la perversion des êtres humains que sur Satan lui-même.

En ce qui concerne le mal surnaturel, « il est dissimulé; il y en a plus qu’on ne peut voir. » 2

Son « Satan » biblique, cependant, est « une force quasi personnelle, non humaine et non divine. »3 Une « force négative », ou « un ou des êtres semblables à des ombres » sur lesquels Jésus triomphe 4.

Pour lui, Satan « est important, mais pas trop. » 5

Wright, en fait, distingue plusieurs Satans – celui de l’Ancien Testament, le personnage des tentations de Jésus au désert, et le dragon du livre de l’Apocalypse.6

De plus, Wright conclut que le mal, domaine traditionnel de Satan, devrait être réellement décrit comme « l’équivalent moral et spirituel d’un trou noir. » 7

Ainsi Satan est « un facteur incertain, un je ne sais quoi, dans toute équation morale et spirituelle. De ce fait, quelle que soit la qualité de notre organisation, l’intensité de notre prière, la qualité de notre théologie et l’énergie que nous mettons à notre travail, des forces négatives, on devrait peut-être dire une Force négative, travaille contre nous, il nous faut l’admettre. » 8

En second, selon Bart Ehrman, « Satan ne devient le diable qu’à une époque tardive de la religion d’Israël, quand l’apocalyptique voit le jour, pendant la période maccabéenne, vers 150-170 avant la naissance de Jésus. »

Selon son interprétation, « l’apocalyptique perçoit le monde de façon dualiste, Dieu étant en charge du bien et son contradicteur, le diable, Satan, supervise le mal. » 9

En troisième lieu, le concept de Satan de Robert Alden, est un personnage plus important que celui de Wright ou d’Ehrman. Mais cela ne signifie pas qu’Alden lui accorde la place qu’il mérite.

Le New American Commentary d’Alden sur Job décrit Satan comme quelqu’un qui demeure dans une contrée en quelque sorte plus étrange que celle qu’il occupe dans les travaux de Wright.

Et il n’est pas le seul à tenir une position si étrange. Dans la ligne d’illustres exégètes, tels que Emil Kraeing et Marvin Pope, Alden affirme que les rôles et les buts de Satan et de Dieu forment une unité scripturaire. 10

En effet, Alden soutient que Satan fait partie d’un conseil divin dont les membres ne sont pas tous bons. 11

Cette position de Satan comme un partenaire de Dieu tranche d’avec celle de Wright pour lequel Satan est d’abord un personnage de second rang et plus tard un sinistre souffleur aux oreilles de Jésus, mais pas plus important que cela.

Alden diffère aussi grandement d’Ehrman pour qui Satan, quand il est venu à l’existence, est devenu un adversaire de Dieu plutôt qu’un membre de son conseil.

La position d’Ehrman paraît ainsi plus proche de la pensée traditionnelle, ce qui ne signifie pas que pour Ehrman, Satan a retrouvé sa place traditionnelle.

En fait, Ehrman s’est fait connaître à ses lecteurs comme ayant rejeté de façon absolue les Ecritures et leur Dieu.

Ehrman déclare: «Je suis parvenu à un point où je ne puis continuer à croire…J’ai réalisé que je ne puis continuer à réconcilier les affirmations de la foi avec les faits de la vie. Je ne puis, en particulier, continuer à expliquer comment il peut y avoir un Dieu bon et tout-puissant fortement impliqué dans ce monde, compte tenu de l’état des choses. Pour de nombreuses personnes qui demeurent sur cette terre, la vie est un cloaque de misère et de souffrance. Je suis arrivé à un point où je ne puis tout simplement plus croire qu’il y ait un souverain bon et aimable qui ait le monde en charge… Après de nombreuses années…j’ai réalisé que je ne pouvais plus croire au Dieu de ma tradition. » 12

La déclaration d’Ehrman, ajoutée à celles de Wright, Alden et d’autres, montre que, pour les théologiens chrétiens et les exégètes de la Bible, Satan est pris, inter alia, pour une création de l’apocalyptique juive, personnage sans importance parmi d’autres, dans divers aspects des Écritures.

 

Autres attitudes à l’égard de Satan

Ces divers points de vue ne sont pas uniques. Dans une certaine perspective, Satan est carrément mis de côté.

Par exemple, Clark Pinnock, ne mentionne pas une seule fois Satan dans un chapitre de « théologie systématique » sur le théisme ouvert 13.

Richard Rice non plus, dont le travail traite sous des considérations bibliques du théisme ouvert 14.

Il est difficile de comprendre comment des réflexions sur la prescience divine, à propos des choix opérés par les créatures, peuvent ignorer de façon satisfaisante le rôle et l’influence du tentateur dans les décisions humaines.

 

Un point de vue biblique d’ensemble

Ces divers points de vue sur la nature du Satan biblique, considérée comme « importante, mais pas trop », « quasi personnelle », plutôt une force, un produit de l’apocalyptique juive, totalement ignoré et absent des discours théologiques sur Dieu et le mal, sont difficiles à accorder avec le texte biblique.

Les Ecritures mettent tellement l’accent sur cet être qu’il est identifiable par un grand nombre de noms différents.

Rien que 1 Pierre 5.8 et Apocalypse 12.9 15 ensemble nous en fournissent quatre : le diable, l’adversaire, le serpent ancien et le dragon, des noms qui peuvent être appliqués à la même personne, Satan, celui qui fut vaincu par Michel et ses anges, « précipité sur la terre » et qui est maintenant particulièrement actif pour mettre en difficulté le monde entier (Ap 12.10, 9, 12).

Et bien qu’Elaine Pagels ait contesté ce point de vue 16, elle est cependant capable d’admirables idées sur la nature de cet adversaire. Il est, selon ce qu’elle a relevé, l’ami intime qui devient un ennemi, un proche de Dieu qui est devenu son principal rival. 17

L’Ancien Testament décrit Satan comme étant présent dès les premiers moments de l’histoire humaine, car le serpent du Paradis est une autre de ses identités 18.

Apocalypse 12 le rattache par son nom, «le serpent ancien» au jardin d’Eden. Il lui donne aussi le ciel pour origine. Et une référence biblique parmi d’autres qui le font de manière allusive, telle que les oracles prophétiques d’Esaïe et d’Ezéchiel, relève qu’il a été précipité du ciel sur la terre (Ap 12.9 ; Lc 10.18 ; Es 14.12-14 ; Ez 28.12-19). 19

 

L’oracle d’Esaïe

L’oracle d’Esaïe introduit l’expulsion avec l’histoire de la naissance d’une grande idée. Le sujet de l’oracle se met lui-même en tête la nouvelle idée; ou elle lui surgit. Le sens du passage c’est qu’il est d’abord en possession d’une idée personnelle, en quelque sorte intellectuelle, secrète et privée, qu’il arrive à considérer comme importante. Sa grande idée c’est de s’élever « au-dessus des étoiles de Dieu… sur les hauteurs des nuages » pour être semblable au Très-Haut (Es 14.12-14).

Il insiste de façon répétée sur ce qu’il fera. Son intention est d’avoir l’exclusivité. Il est celui qui le fera, qui fera tout, et le fera seul. Il élèvera son trône (v. 13)

ce qui suggère qu’il se voit revêtu de la royauté, occupant un rang d’honneur, car, mis à part sept d’entre eux, 136 usages du mot trône font référence à un trône royal ou divin. 20

Ou bien il est déjà en possession d’un tel trône et n’en est pas satisfait, ou bien il envisage son avenir dans les termes qu’il emploie avant que l’histoire ne puisse le confirmer ; il fera quelque chose de neuf en s’élevant ainsi ; et aussi en se couronnant lui-même, car selon les Écritures, c’est généralement Dieu qui établit les rois sur leur trône (Dn 2.21 ; 4.17).

En déclarant qu’il veut s’élever jusqu’au ciel, il veut ignorer ou mettre en question le fait que Dieu est celui dont le trône est au ciel (Es 66.1).

Monter au ciel n’apparaît pas comme suffisant.

Cet être doit monter au-dessus des étoiles de Dieu (Es 14.13). L’être en question se voit d’évidence comme méritant un rang plus élevé que le reste de la création divine, même que Dieu lui-même, puisque la première des cinq étapes de son projet est de prendre la place de Dieu pour s’élever plus haut que celle qu’il occupe.

C’est difficile à comprendre étant donné l’importance de sa fonction de chérubin protecteur (Ez 28.14) en la présence même de Dieu (Ex 25.10-22). « Le plus profond du nord » vers lequel il veut s’élever désigne le point le plus éloigné de la partie la plus inaccessible de la montagne.

Le roi assyrien Sennachérib met en évidence ce sens dans son exclamation blasphématoire à l’encontre d’Ezéchias, de Jérusalem, du royaume de Juda et du Dieu des cieux : « Par l’intermédiaire de tes messagers, tu as outragé le Seigneur et tu as dit: “ En conduisant mon char, moi, je suis monté tout en haut des montagnes, au plus profond du Liban; je coupe les plus élevés de ses cèdres, les plus beaux de ses cyprès, et j’atteins son dernier abri, ses plus épaisses forêts.” » (2 Rois 19.23)

Sennachérib et la créature ascendante d’Esaïe 14 projettent d’aller aussi loin qu’il soit possible d’aller, là où aucune créature n’est jamais allée, au plus élevé des sommets, à l’ultime destination.

Le protagoniste d’Ésaïe ne veut pas s’y rendre pour une visite, Non! Il veut siéger, s’installer, se couronner lui-même à cet endroit, au plus haut des nuées, peut- être parce que Dieu siège sur les nuées (19.1). Ainsi, en montant au sommet des nuées, cela lui donne l’occasion aussi, d’être à cheval sur les nuées » comme le signale la note de la New English Translation.

Ce projet en plusieurs étapes doit permettre à son concepteur, quand il aura abouti, d’être l’égal du Très- Haut : « Je serai semblable au Très-Haut » (Es 14.14).

À cette lumière, on comprend la force de son expulsion « Mais on t’a fait descendre au séjour des morts, au plus profond du gouffre » (v. 15). En fait, le droit au titre de «Très-Haut» revient seulement à la divinité, en étant membre de la trinité. Il ne peut y avoir d’autre Très-Haut.

L’histoire présentée par Ésaïe est celle d’une méprise et d’une ultime rébellion. Et l’expulsion qu’il mentionne en 14.15 s’accomplira finalement quand la terre elle-même, sur laquelle Satan est chassé selon Ap12.9, est transformée en un chaudron fumant à la fin des temps quand le Christ purifiera l’univers par le feu de l’enfer (Ap 20.14, 15).

 

Un grand imposteur

En décrivant son rôle de premier imposteur, Apocalypse 12 se rapproche bien du livre de Job et met en évidence les études sur le comportement de Satan dans ce livre, un comportement assez mystérieux pour déconcerter des générations de spécialistes de Job, et conduire Marvin H. Pope, par exemple, à le considérer comme un partenaire de Dieu 21.

Néanmoins, rien ne le trahit davantage que sa violence. Elle est explicite en Apocalypse 12 et Job 1 et 2. Sa violence est spécifiquement orientée contre ceux que Dieu considère comme vertueux, qu’il veut préserver et protéger, ceux qui représentent ce à quoi Dieu ressemble et s’opposent à ce que Satan désire perpétuer (Job – voir Job 1 ; 2 ; Josué le grand prêtre – voir Za 3.1-7).

Le fait que Satan soit un mystère dans la science biblique et la théologie chrétienne rappelle l’avertissement de John Baldwin sur « les influences herméneutiques spirituelles.22 »

Baldwin déclare : « Il est difficile, sinon impossible, pour l’esprit commun d’interpréter la Bible correctement. Les puissances spirituelles déchues, Satan et ses anges, peuvent influencer l’exégète. C’est particulièrement vrai quand l’interprète de la Bible nie l’existence de ces puissances surnaturelles comme étant des êtres réels, capables d’influencer la pensée, et en fait tout au plus des symboles du mal. Les tentatives de Satan et des mauvais anges de réorienter les interprétations de la Bible ne peuvent être exclues.23 »

L’avertissement de Baldwin relève l’étonnante réalité que l’élément commun à l’évolution athée classique, à l’évolution théiste qui croit au Christ, et au fondamentalisme chrétien radicalement conservateur, c’est une conception réductrice de l’être personnel et surnaturel de la Bible appelé Satan. Il y a bien longtemps que la Bible le décrit comme un être engagé à tous les niveaux possibles, et par tous les moyens, dans une guerre contre le Dieu des Écritures et les enfants de Dieu. Nombreux sont ceux qui aujourd’hui, dans la science et dans la théologie chrétienne, trouvent une satisfaction intellectuelle et spirituelle dans un déni relatif ou absolu de l’existence et de l’action de Satan.

 

Si Satan n’existe pas, qu’en est-il?

La réduction ou la totale disparition de Satan n’est pas sans conséquence pour la théologie chrétienne ou pour l’expérience humaine de tous les jours.

Car les gens souffrent chaque jour, et désirent ardemment une explication à la souffrance et à l’injustice auxquelles ils sont confrontés. La Bible rend Satan directement responsable de la misère de la vie aujourd’hui et des milliers d’années de mort sur la terre.

Selon la Bible, la mort est venue dans le monde à cause du péché (Rm 5.12), et le péché est du diable (1Jn 3.8). Le diable, le dragon, le serpent ancien font référence à un seul et même être (Ap12.9).

Il est celui qui a introduit le chaos et la rupture de l’ordre parfait de Dieu dans le jardin d’Eden de sorte que tout le désordre de la terre est de son fait. Ignorer ou nier son existence, c’est nier la démence et l’horreur de l’histoire humaine telle qu’elle existe à notre époque.

Les ravages permanents de Satan parmi nous ne sont pas explicables pour la simple raison que c’est sa nature.

Mais une des raisons majeures de son succès doit être son habileté à faire ce qu’il y a de pire et d’en être continuellement exonéré, parce que, ironiquement, de nombreux penseurs attribuent aujourd’hui ce qu’il y a de pire dans son œuvre à la bonté de Dieu.

 

Conclusion

Le livre de Francis Collin, The Language of God, met bien l’accent sur le dilemme que présente la nature de Satan.

Collins parle catégoriquement de l’évolution : « L’évolution, en tant que mécanisme peut et doit être vrai.24 »

Il explique comment il est parvenu à la foi, convaincu de l’universalité de la loi morale.25

il explique pourquoi il ne peut croire à la littéralité historique du récit de la Genèse : « Je n’ai pas pu accepter la Genèse littéralement parce que j’ai accepté le point de vue scientifique du monde avant de parvenir au point de vue spirituel.

J’ai estimé que, une fois parvenu à la conviction que Dieu était réel et que Dieu était la source de toute vérité, alors, par définition même, il ne pouvait pas y avoir de conflit.26 » Collins est parvenu à une réflexion métaphysique — la nature sociale de Dieu, doit être obligatoirement relationnelle, théiste, à l’opposé du déisme d’Einstein27 ; dans sa dimension morale, il doit être «l’incarnation de la bonté ; il se doit de haïr le mal.28 »

Il raisonne sur la venue à l’existence du mal moral et dit: «Si à l’origine des temps, Dieu a choisi d’employer ces forces pour créer les êtres humains, alors le caractère inévitable… d’autres pénibles conséquences était aussi garanti.29 »

 

La théologie chrétienne n’a pas besoin de poursuivre le combat dans une situation aussi confuse. Le témoignage inébranlable de la Bible sur Dieu, sa nature et son caractère d’amour, ne pouvait être mieux révélé qu’il l’a été en Jésus à la croix (1Jean 4.8 ; Jean 3.16).

Et la révélation de Dieu par Jésus enseigne qu’il n’est pas plus engagé à l’égard de la perfection morale qu’envers l’intégrité physique, morale, sociale ou de tout autre genre (3 Jean 2).

Parce qu’ici-bas, sur notre terre, il a œuvré de façon si profonde, sans fin, pour guérir les malades comme pour pardonner les péchés des gens.

Il est mal à propos et inutile qu’on demande à ceux qui étudient sa Parole de croire qu’il prend soin de notre salut tout en sou- tenant et en faisant avancer la vie au travers des horreurs brutales et sans fin de la loi de la jungle.

Finalement, nos efforts pour réconcilier les iniquités de la vie avec le témoignage biblique d’un Dieu d’amour parviendront difficilement à leur but si nous rejetons le témoignage même de la Bible portant sur la source des misères de la vie.

Le Dieu de la Bible qui a parlé autrefois dans la félicité de l’Eden, et plus tard dans la plénitude de la grâce, de la guérison et du par — don en Jésus, a aujourd’hui pour adversaires, non seulement la malveillance de Satan, mais encore les humains qui se voilent les yeux, ou pire, qui en arrivent à attribuer à la bonté de Dieu les méchancetés de Satan.

Peut-être qu’après tout, Satan n’a pas disparu. Peut-être que le moment est venu de cesser de le dissimuler parmi nous.

 

LAEL O. CAESAR, PHD, est professeur au département de religion et de langues bibliques à la Faculté de Théologie de l’Université Andrews, Berrien Springs, Michigan, États-Unis.

Publié sur la revue Ministry en français. Reproduit avec autorisation.  

1. N.T. WRIGHT, Evil and the Justice of God, Downers Grove (IL), InterVarsity Press, 2006, p. 43.
2. Idem, p. 107.
3. Idem, p. 109.
4. Idem, p. 114.
5. Idem, p. 71
6. Idem, p. 72, en parlant du Satan de l’AT: «Nous sommes encore loin du dragon de l’Apocalypse ou même du sinistre personnage soufflant à l’oreille de Jésus sur la montagne de la tentation. »
7. Idem, p. 113.
8. Idem, p. 114.
9. Idem, p. 215.
10. Robert ALDEN, Job, New American Commentary, vol. 11, éd. E. Ray CLENDENEN, Broadman Publishers, 1993, p. 53. Voir aussi Emil G. KRAELING, « A Theodicy and More », inThe Dimensions of Job : A Study and Selected Readings, ed. Nahum H. GLATZER, New-York : Schocken Books, 1969, p. 205-214; p. 8 ; Marvin H. POPE, Job, Anchor Bible, Garden City (NJ) : Doubleday, 1973.
11. Ibid. Voir aussi KREALING et POPE.
12. EHRMAN, p. 3, 4.
13. Clark PINNOCK, « Systematic Theology », in Clark PINNOCK et autres, The Openness of God: A Biblical Challenge to the Traditional Understanding of God, Downers Grove (IL): InterVarsity 1994, p. 101-25; 112, 113.
14. Richard RICE, « Biblical Support for a New Perspective», in Openness of God, 1994, p. 11-58. Greg BOYD a été une remarquable ex- ception dans ces dernières années à cette réduction ou à cette déconsidération de Satan. Voir son God at War: The Bible and Spiritual Conflict, Downers Grove (IL) : InterVarsity, 1997;Satan and the Problem of Evil : Constructing a Trinitarian Warfare Theodicy, Downers Grove (IL) : InterVarsity, 2003. Malheureusement, la remarquable conscience de la réalité de Satan manifestée par Boyd, ne lui a pas évité une autre erreur. L’erreur de Boyd a été de réduire la dimension du Dieu de la Bible en lui déniant sa propre prétention à la prescience de toutes choses (Ps 139.16 ; Mt 10.30 ; Lc 12.7).
15. Les références bibliques sont celles de la Nouvelle Bible Segond.
16. Elaine PAGELS, The Origin of Satan, Vintage Books ed, New-York : Random House, 1996, p. Xviii.
17. Idem, p. 49.
18. « Diabolo », Diccionario de la Biblia, Bar- celona : Herder, 1981, col. 465-467.
19. À ce sujet, voir Merrill F. UNGER, Unger’s Commentary on the Old Testament, vol II : Isaiah to Malachi, Chicago : Moody Press, 1981, p. 1551-53.
21. POPE.
22. John BALDWIN, « Faith, Reason, and the Holy Spirit in Hermeneutics » in Understanding Scripture : An Adventist Approach, George W. REID, ed. General Conference of Seventh-day Adventists : Biblical Research Institute, 2006, p. 15-26; 18.
23. Ibid.
24. Francis COLLINS, The Language of God, New-York : Free Press, 2006, p. 107.
25. Idem, p. 21-30.
26. Dans Karl W. GIBERSON, « Evolution, The Bible, and the Book of Nature : A Conversation With Francis Collins », mis en ligne dans Chris- tianity Today International online, Books and Culture magazine, 7/10/09.
27. COLLINS, p. 29.
28. Idem, p. 30
29. Idem p. 45