Les trois chapitres du livre

d’Habakuk, bien que courts,

nous permettent de découvrir

un dialogue fascinant

entre le prophète et Dieu.

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Habakuk explique à son Créateur que dans sa vie, les choses sont loin de tourner rond. En fait, tout va de travers. Il se plaint des injustices, de la violence, de la destruction et des dissensions.

Mais au verset 5 du chapitre 1, Dieu lui donne une réponse passionnante :

Regarde, Habakuk, observe, sois étonné, parce que je vais faire quelque chose d’inouï. Vraiment ? Eh bien, Habakuk estime que le plan de Dieu n’est pas si formidable que ça. On dirait que le Seigneur va permettre que ses enfants soient entièrement détruits par leurs ennemis !

Heureusement, le prophète décide de monter dans la tour de guet et d’attendre que Dieu lui donne la clé de l’énigme.

Dieu lui répond encore, mais cette fois, il lui recommande ceci : « Si elle tarde, attends-la, car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement. » (Habakuk 2.3, LSG)

Habakuk a dû être encouragé par cette deuxième réponse de Dieu parce que dans sa prière finale, il déclare ce qui suit, même si son gagne-pain n’est plus, même si ses possessions disparaissent, même si les placards sont vides : « Toutefois, je veux me réjouir en l’Éternel, je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. »

Cinq raisons de se réjouir

En lisant les Écritures, nous découvrons que peu importe ce qui va mal, peu importe les épreuves, nous avons, en tant que chrétiens, au moins cinq raisons bibliques de nous réjouir.

1. Nous avons le salut (Ésaïe 61.10).
2. Les épreuves forment notre caractère (Romains 1-5).
3. Les difficultés nous donnent l’occasion de témoigner (2 Corinthiens 1.3, 4).
4. Les moments difficiles nous poussent à nous focaliser sur le ciel (Matthieu 5. 11, 12).
5. Jésus, notre exemple, s’est réjoui au sein même de la souffrance (Luc 22.19, 20).

« Bien-aimés, ne soyez pas surpris de la fournaise qui sévit parmi vous pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Au contraire, réjouissez-vous de participer aux souffrances du Christ, afin de vous réjouir aussi avec allégresse, lors de la révélation de sa gloire. » (1 P 4.12, 13)

À ceux d’entre nous qui traversent des épreuves, il peut être très pénible d’attendre la révélation de la gloire de Dieu. Nous souvenir que les épreuves sont temporaires s’avérera certainement utile. Dieu remettra finalement de l’ordre dans tout ça.

Entre-temps, pourquoi ne pas suivre l’exemple d’Habakuk et monter dans nos tours de guet pour attendre, avec une foi inébranlable, les réponses de Dieu ?

Et dans l’attente, pourquoi ne pas choisir de nous réjouir en Jésus-Christ ?