«Pour proclamer
aux captifs la délivrance.» (Luc 4:19) |
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NUL AUTRE que Jésus ne peut apporter la délivrance aux captifs. La véritable liberté ne vient que de Lui.
C’est une liberté justement accordée, car le Fils, Héritier de toutes choses, a acquis le droit de faire de l’homme un être libre. Les saints honorent la justice de Dieu, laquelle leur assure maintenant le salut.
C’est une liberté chèrement acquise. Christ la révèle par Sa puissance, mais Il l’a achetée avec Son sang. Ô croyant, c’est par Ses propres liens qu’Il fait de toi un homme libre. Tu es léger, parce qu’Il S’est chargé de ton fardeau; tu es remis en liberté, parce qu’Il a souffert à ta place.
Quoique Jésus ait chèrement payé cette liberté, elle nous est maintenant gratuitement offerte. Il ne nous demande rien avant de nous l’accorder: Il nous trouve assis sur la cendre, recouverts de sacs, et nous invite à revêtir le magnifique habit de la liberté. Il nous sauve tels que nous sommes, sans que nous ayons à L’aider.
Lorsque Jésus nous libère, cette liberté est éternellement impartie: nulles chaînes ne peuvent de nouveau nous lier. Le Maître n’a qu’à me dire: «Captif, Je t’ai délivré,» et cela est fait à jamais. Satan peut comploter afin de nous asservir, mais si le Seigneur est à nos côtés, «de qui aurons-nous peur?»
Le monde, avec ses tentations, peut chercher à nous prendre au piège, mais Celui qui nous soutient est plus puissant que tous ceux qui sont contre nous. Les machinations de notre propre cœur trompeur peuvent nous harceler et nous gêner, mais «Celui qui a commencé en nous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ.»
Les adversaires de Dieu et les ennemis de l’homme peuvent rassembler leurs armées, et se précipiter sur nous avec fureur, mais si Dieu nous a innocentés, «qui nous condamnera?» L’aigle qui parvient à son nid dans les rochers élevés de la montagne, d’où il s’envole jusqu’au-dessus des nuages, n’est pas plus libre que l’âme délivrée par Christ.
Si nous ne sommes plus sous la loi, si nous avons été délivrés de sa malédiction, notre liberté doit alors être utilement manifestée dans notre service joyeux et reconnaissant pour Dieu. «Je suis Ton serviteur, fils de Ta servante; Tu as détaché mes liens.» «Seigneur, que veux-Tu que je fasse?»