En dépit des différentes fausses alertes, il convient encore de répéter : Jésus a clairement dit que personnene connaît ni la date ni l’heure de Son retour. Toutefois, Il nous a bien laissé un certain nombre de signes pour nous permettre de savoir si Son retour est proche.
En regardant la métrique des prophéties, je suis convaincu que le retour du Seigneur est proche.
Augmentation de la violence ? Fait. Croissance du nombre et de l’intensité des catastrophes naturelles ? Fait. Crise morale et coeurs de glace ? Fait. Humanité détruisant la terre ? Fait. Sans parler du dramatique pic de popularité et de pouvoir du Pape François, associé à ses appels répétés pour une unité religieuse.
Mais je continue de penser que beaucoup peuvent encore avoir une idée confuse de ce qui va se passer dans le monde juste avant sa fin. Ils ont souvent en tête des images de villes entières ensevelies sous le feu et des jets de souffre provenant de la terre, et une foule de démons possédés parcourant la planète à la recherche de saints cachés dans les collines.
Jésus dépeint une scène un tant soit peu différente, d’une vie suivant son cours avec une apparente normalité :
« Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; le déluge vint, et les fit tous périr. Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra. » (Luc 17.26-30)
Remarquez, les gens achèteront et vendront, construiront des grattes-ciels, laboureront leur terre et prépareront leur mariage, toutes ces choses typiques qu’on fait quand on s’attend à un futur normal.
Jésus dit « … le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas » (Matthieu 24.44). Pour le monde, il viendra « comme un voleur » quand tous crient « Paix, paix ». Cela veut dire qu’Il ne va pas attendre que les temps de la fin soient évidents et que le monde soit prêt à tomber dans un précipice ou percuter un mur, sinon tout le monde s’y attendrait. Jésus dit que cela arrivera avant que les choses se terminent en cul-de-sac pour l’humanité. « Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24.22), ce qui indique que s’Il attend trop longtemps, l’humanité finirait par s’auto-détruire.
Il y a plusieurs signes, mais je crois que les preuves les plus évidentes sont ce qu’on peut y voir à travers eux. Laodicée : nous en sommes désormais à 4 ou 5 générations issues des pionniers du mouvement de réveil à la fin du XIX siècle. Historiquement, lorsque cela arrive, on court un grand risque de perdre la vision originelle et le premier amour.
« Toute cette génération fut recueillie auprès de ses pères, et il s’éleva après elle une autre génération, qui ne connaissait point l’Eternel, ni ce qu’il avait fait en faveur d’Israël » (Juges 2.10).
Même si certains sont peut-être devenus tièdes, certains sont encore bouillants et l’évangile est annoncé. Christ à fait une promesse « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Matthieu 24.14). Maintenant l’évangile est proclamé mondialement à travers de multiples plateformes des imprimés à la télévision par satellite en passant par les ondes radio, et internet ne peut être entravé par les barrières politiques.
Alors pourquoi parfois il semble que le retour du Seigneur est retardé ? Cela ne devrait pas nous surprendre.
Dans la parabole des 10 vierges (Matthieu 25) Jésus a prévenu que le fiancé pourrait sembler être en retard. A la conclusion du précédent chapitre, quand Jésus parle des signes de son retour, Il partage un parabole nous alertant au sujet d’un serviteur oui dit en son coeur « Mon maître tarde à venir » (Matthieu 24.48).
Lorsque Moïse a retardé son retour de la montagne, c’était l’occasion de tester le peuple de Dieu.
Le Seigneur attend aussi longtemps qu’Il le peut pour sauver le plus de Ses enfants possible, avant que le train ne quitte la gare, « ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3.9).
« Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; Si elle tarde, attends-la, Car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement » (Habakuk 2.3).
Source www.adventistreview.org Par Doug Bachelor
Traduction : Eunice Goi