Si les gouvernements ne font pas mieux

que les mesures déjà adoptées,

alerte un rapport, le dérèglement du climat

aura de nombreuses conséquences graves,

comme la multiplication des canicules,

la baisse des ressources agricoles et en eau, etc.

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Pas besoin des billevesées sur une prétendu fin du monde au 21 décembre2012, l’humanité seule parvient fort bien à rendre de moins en moins habitable la Terre.

C’est ce qui ressort d’un rapport publié hier par la Banque mondiale, qui alerte sur le risque élevé que la température moyenne mondiale augmente de 4°C (et non de 2°C comme le prévoient les Etats de la planète… sans prendre beaucoup de mesures pour y parvenir).

Cette hausse entraînerait « des vagues de chaleur extrême et une élévation dangereuse du niveau des mers », et ses effets frapperont plus durement les régions les plus pauvres du monde.

Selon le rapport, même si les pays respectent leurs engagements actuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), la température moyenne mondiale, qui dépasse déjà d’environ 0,8°C les niveaux préindustriels, pourrait encore grimper de 4°C d’ici 2100, et s’ils ne les respectent pas, cette hausse sera atteinte dès 2060.

L’élévation du niveau des mers n’a jamais été aussi rapide qu’au cours des deux dernières décennies, estime le rapport, et cette montée des eaux est perceptible dans de nombreuses régions tropicales de la planète. Ce phénomène s’explique en partie par la fonte de la calotte glacière du Groenland et de l’Antarctique.

« Certains éléments indiquent que la fonte des glaces la plus importante observée au cours des 225 dernières années a eu lieu durant ces dix dernières années. »

Les vagues de chaleur extrêmes augmenteront, sévissant presque chaque été dans beaucoup de régions. Mais elles ne seront pas réparties uniformément. La région méditerranéenne subtropicale, l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et certaines parties des États-Unis pourraient connaître une hausse des températures estivales mensuelles supérieure à 6°C.

Rendements agricoles: une augmentation des températures de 4 °C pourrait les faire reculer. En outre, les zones touchées par la sécheresse passeraient de 15,4% des surfaces cultivées actuellement à environ 44% d’ici 2100.

Les régions les plus fortement affectées au cours de 30 à 90 prochaines années seront vraisemblablement l’Afrique australe, les États-Unis, l’Europe du Sud et l’Asie du Sud-Est. Le rapport prévoit qu’en Afrique, 35% des terres arables deviendront inadaptées à l’agriculture si la température augmentait de 5°C.

Les ressources hydriques seront également touchées, surtout en Afrique du Nord et de l’Est, au Moyen-Orient et en Asie du Sud.

Les bassins hydrographiques du Gange et du Nil sont particulièrement vulnérables. En Amazonie, les incendies de forêt pourraient être deux fois plus fréquents d’ici 2050.

John Schellnhuber, le directeur de PIK (le Potsdam Institute for Climate Impact Research, qui a réalisé le rapport avec Climate Analytics), fait observer que « les réactions du système terrestre au changement climatique ne sont pas linéaires.

Si nous dépassons le seuil de 2 degrés pour nous approcher de 4 degrés, le risque de franchir le point de non-retour s’aggrave sérieusement. Le seul moyen d’éviter ce piège est de modifier nos modes actuels de production et de consommation. »

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Lecture Biblique: Romains 8:22

« Or, nous savons que, jusqu’à ce jour,

la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. »