L’espérance de vie moyenne en Europe

est de 76 ans, selon le rapport établi par l’Oms.

Si la lutte contre les maladies cardiovasculaires

et le diabète est à mettre à l’actif

des pays, des inégalités persistent.

.

Le Vieux continent vieillit plutôt bien, selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé.

Avec une moyenne de 76 ans, l’espérance de vie des Européens s’est allongée de cinq ans en trente ans, entre 1980 et 2010. (72,5 ans pour les hommes et 80 ans pour les femmes).

Dans ce palmarès qui couvre 53 pays et 900 millions d’habitants, la France occupe le 10ème rang.
Mais les écarts restent encore importants, regrette l’Oms en soulignant que les inégalités persistent et, dans certains cas, s’aggravent.

Entre la Suisse (82,2 ans) et le Kazakhstan (68,7 ans), l’écart d’espérance de vie est de 13 ans.

De même, la lutte contre les principaux fléaux connaît des résultats divers. Ainsi, les programmes développés contre les maladies cardiovasculaires ou le diabète contribuent à l’amélioration des indicateurs de santé. Les taux de mortalité maternelle infantile ont reculé de 50% en 20 ans. Même résultat pour le nombre de victimes d’accidents de la route.

Parmi les principales sources d’inquiétude figurent le tabagisme et l’alcool, pointe l’OMS. Ce dernier est responsable de 6,5 % de la mortalité. Les maladies transmissibles, comme la tuberculose, restent  pour l’Oms «une source de préoccupation». Le développement des résistantes aux antibiotiques est l’une des causes principales. Les décès imputables à cette maladie ont malgré tout diminué de 30 % en 30 ans.

Les maladies cardiovasculaires sont responsables de 50% des décès et les cancers de 20% . Mais ils sont la première cause de décès chez les moins de 65 ans.

Enfin, l’Oms met en garde les pays contre une baisse des dépenses consacrées à la santé. « Un scénario possible, avertit l’Organisation, et qui menace les progrès constants faits en matière d’espérance de vie en Europe consisterait à ce que des crises économiques ou sociales soient couplées à des réductions des dépenses de santé. »

.