Les êtres humains aspirent

au bonheur et à la joie,

ils désirent être heureux

par-dessus tout.

Pourtant, ces choses leur échappent.

Et qu’en est-il des chrétiens ?

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Étonnamment, certains d’entre eux, bien qu’ils aient rencontré et connu Jésus-Christ, ne sont pas heureux.

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Pourquoi les hommes sont-ils malheureux ?

En général, certains facteurs entrent en cause: stress, problèmes de santé, conflits interpersonnels non résolus, blessures causées par autrui, et la liste s’allonge. Il n’est pas facile de se débarrasser d’un tel sentiment. C’est comme si on se retrouvait dans les sables mouvants: plus on essaie de s’en sortir, plus on s’enfonce.

Ou bien c’est comme l’histoire de cette femme qui appela la police parce qu’elle avait une moufette dans son sous-sol. Elle demanda au policier ce qu’elle devait faire. Il lui demanda s’il y avait un bois derrière sa maison. Elle répondit oui. « Prenez des miettes de pain, lui dit-il, puis faites un chemin avec ces miettes jusqu’à la lisière du bois. » La dame fit ce que le policier lui avait conseillé. Cependant, 25 minutes plus tard, elle le rappela, visiblement énervée. Le policier lui demanda si la moufette avait suivi le chemin des miettes de pain. « Non! cria-t-elle. Et maintenant, j’ai deux moufettes dans mon sous-sol ! » Ainsi, la plupart du temps, plus nous essayons de ne plus être malheureux, plus nous le sommes.

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La joie et le bonheur ne sont pas des choses qu’on cherche et qu’on trouve dans les plaisirs éphémères de ce monde.

Le livre de l’Ecclésiaste, écrit par Salomon, affirme clairement qu’on ne peut les trouver dans les attraits de cette terre. Salomon lui-même essaya de trouver le bonheur dans les divertissements tels que l’alcool (Ec 2.1), le plaisir (Ec 2.2), les relations sexuelles avec différentes partenaires, les spectacles, et l’argent (Ec 2.8).

D’après le récit biblique, il finit par se rendre compte que ces activités et divertissements n’engendrent que des plaisirs superficiels et éphémères.

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Salomon tenta d’étancher sa soif de bonheur par la connaissance. Il tâcha de comprendre le monde dans lequel nous vivons en augmentant son savoir. Il étudia la philosophie, la biologie, la poésie, la science et l’art (Ec 1. 16-17).

Hélas, il n’obtint pas le résultat escompté. Toute cette connaissance l’amena plutôt à réfléchir à la mort et à son inévitabilité. Force est de constater que toute philosophie n’offrant aucune solution à la réalité de la mort est une philosophie vaine.

De nos jours, beaucoup cherchent le bonheur et la joie dans le travail ou la retraite. Le récit biblique nous confirme que ce fut aussi le cas de Salomon. Il entreprit de grands ouvrages et voulut ensuite en profiter (Ec 2. 4-7). Avec le temps, il comprit qu’en bout de compte, rien de ce que nous faisons ou bâtissons ne peut nous suivre à la mort.

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Salomon crut que l’argent lui apporterait le bonheur. Il amassa des richesses de toutes sortes de façons, et il réussit (Ec 2.8).

Le Dr R. F Horton, pasteur d’une congrégation chrétienne essentiellement composée de familles riches à Londres, en Angleterre, illustre bien ce que Salomon finit par découvrir : « Ceux et celles qui veulent être riches, et y mettent tout leur cœur, qu’ils le deviennent ou pas, le résultat reste le même… Ils sont déçus. »

Enfin, Salomon résume toutes ses expériences par cette déclaration saisissante : rien, absolument rien venant de l’être humain ou de ce monde ne peut donner la joie et le bonheur auxquels nous aspirons (Ec 2.11).

Le bonheur et la joie sont, en réalité, un don de Dieu (Ec 2. 26). Obtenus par le biais d’une relation vivante avec Jésus-Christ, ils augmentent et se multiplient lorsque nous servons le Seigneur.

Ce n’est qu’en appartenant pleinement à Christ, en lâchant prise, en nous cramponnant à lui, en faisant quelque chose par amour pour lui, en acceptant d’être aimé par lui et d’aimer comme lui qu’il est possible de faire vraiment l’expérience de la joie et du bonheur.

Non, la joie et le bonheur ne se trouvent pas sur cette terre. Ils ont leur source en Jésus-Christ, lequel désire vivre dans notre cœur pour qu’ils soient enfin nôtres.