LORSQUE nous nous efforçons de comprendre le monde naturel qui nous entoure et sa conception, l’une des dimensions les plus souvent négligées dans cette étude, et peut-être l’une des plus intrigantes, est la présence de symétrie.
Il y a une étonnante beauté dans l’équilibre de la symétrie: la délicatesse envoûtante d’une fleur d’orchidée; la fascination engendrée par les motifs d’un kaléidoscope; ou encore la simple élégance d’une roue de bicyclette tournant sur son axe, en mouvement constant mais conservant toujours sa forme circulaire. Bref, la poésie s’exprimant de diverses façons.
La symétrie est omniprésente dans le monde vivant. Le côté droit et le côté gauche de la plupart des formes de vie sont des images miroir l’un de l’autre. Feuilles, insectes, poissons, oiseaux, mammifères, ils présentent tous des caractéristiques très symétriques. Observez les ailes d’un papillon. Remarquez comment chaque aile est le miroir de l’autre. Pourquoi donc? Pourquoi n’y aurait-il pas plutôt un mélange chaotique de taches rouges et noires des deux côtés, sans effet miroir?
Dans la nature, il existe plusieurs types de symétrie:
- Symétrie Bilatérale: Les êtres à symétrie bilatérale ont un seul plan de symétrie qui divise l’organisme en deux moitiés gauche et droite à peu près en miroir, donnant une impression de réflexion. Tous les vertébrés présentent une symétrie bilatérale, bien qu’ils conservent des éléments asymétriques: par exemple, dans un corps ayant une symétrie externe, le cœur et le foie humains sont positionnés de manière asymétrique. La symétrie bilatérale favorise la locomotion en générant un corps profilé, c’est-à-dire un corps dont la forme offre très peu de résistance à un courant d’air ou d’eau.
- Symétrie Radiale: Ici, on observe des créatures au corps circulaire, dont les parties sont disposées en rond autour d’un axe central, selon un motif répétitif. Ils peuvent donc être séparés en plusieurs morceaux identiques lorsqu’une coupe est effectuée en passant par leur point central, un peu comme les pointes d’une tarte. En général, la même partie du corps sera répétée 4, 5, 6 ou 8 fois autour de l’axe. De tels organismes ne présentent pas de côté gauche ou droit: ils ont plutôt une surface supérieure et une surface inférieure, ou une face avant et une face arrière. Les méduses, les étoiles de mer et de nombreuses plantes ont une symétrie radiale, laquelle convient bien aux êtres immobiles comme les fleurs, aux animaux flottants comme les méduses, et aux organismes lents comme les étoiles de mer.
Symétrie Sphérique: De telles créatures se caractérisent par le très grand nombre, voire même un nombre infini, d’axes de symétrie pouvant être tracés à travers le corps. Cela signifie que la symétrie sphérique est observable dans un organisme s’il peut être tranché en deux moitiés identiques par n’importe quelle coupe traversant son point central. Certaines bactéries, plusieurs virus et quelques algues présentent une symétrie sphérique.
Selon la théorie de l’évolution, des mutations aléatoires ont donné lieu à ces caractéristiques symétriques. Mais si les mutations sont vraiment aléatoires, comme l’affirment les évolutionnistes, comment pourraient-elles aboutir à une telle symétrie? On s’attendrait à ce qu’un processus aléatoire génère tout autre chose que des modèles symétriques.
Les êtres humains, ainsi que la plupart des espèces animales et végétales, présentent un degré de symétrie remarquable, leur moitié gauche étant presque identique à leur moitié droite. Étant donné que les moitiés gauche et droite sont souvent identiques, l’évolution aurait dû faire progresser les moitiés gauche et droite de la même manière, à plusieurs reprises, et ne jamais laisser une moitié se transformer d’une façon qui ne correspondrait pas au développement de l’autre moitié. La théorie de l’évolution n’avance aucun mécanisme pouvant générer une coordination entre les moitiés gauche et droite des êtres vivants, de manière à produire un modèle symétrique.
Imaginez les probabilités d’obtenir deux bras identiques en deux endroits exactement symétriques des deux côtés du corps… Il est déjà pratiquement impossible d’acquérir de tels bras par hasard, mais il faut en plus croire qu’un jour, deux mains entièrement symétriques apparaîtront au bout de ces bras. Vous devez ensuite obtenir deux jambes, aussi dans des positions symétriques, ce qui rend ce scénario évolutif encore plus improbable. Mais nous commençons à peine, car il faut encore obtenir deux yeux symétriques, deux oreilles symétriques, et ainsi de suite. Pour chaque nouvelle paire d’organes symétriques, le niveau d’improbabilité de survenue s’accroît de manière exponentielle.
Les évolutionnistes sont grandement intrigués par la notion de symétrie. Digne d’un grand Artiste, cette touche spéciale engendre l’harmonie et l’équilibre: elle est un argument de poids en faveur d’une création intelligente, et milite fortement contre l’effet de mutations accidentelles. Car si la symétrie ne peut s’expliquer par des mécanismes naturels, il faut alors se tourner vers le surnaturel.
La symétrie exige un processus créatif. Étant à la fois fonctionnelle, pratique et esthétique, elle est la signature d’un merveilleux Architecte. Et selon la Bible, Dieu est cet Architecte surnaturel à l’origine de la symétrie.