La croissance économique, le confort et la sécurité socioprofessionnels étaient de l’ordre de l’évidence après la seconde guerre mondiale. Cet âge d’or a duré trente ans environ. Mais, avec les deux chocs pétroliers des années 70, se terminent ce qu’on avait appelé les Trente glorieuses. Nous sommes alors entrés dans l’ère de la précarité sociale et de l’insécurité professionnelle (le chômage). Pour couronner le tout, une nouvelle crise, plus tragique que celle des années trente, est venue remettre en question le modèle même de l’économie libérale à l’occidentale, après l’effondrement du communisme soviétique. Plus rien ne va plus !
Voilà des années que les gouvernements se succèdent, promettant, lors des campagnes électorales, monts et merveilles à la nation : Combler le trou de la Sécu, résorber la dette vertigineuse, inverser et annuler la courbe du chômage, promouvoir l’égalité pour tous et la fraternité entre couches sociales et origines ethniques différentes, etc. Pourtant, les polarisations s’accentuent. Tant de souffrances, d’injustices et de déceptions ! Rien n’y fait !
Nos politiciens nous mentiraient-ils ? Pourquoi tant de théories et de grandes assurances toujours lamentablement démenties et rattrapées par la réalité ? Pourquoi tant de promesses-programmes constamment désavoués par les résultats ? Les électeurs seraient-ils dupes ? Pourquoi tant de lendemains qui ne chantent pas ? Résignation rime ici avec désillusion ! Les taux de participation de plus en plus faibles aux élections montrent une désaffection à l’égard des partis politiques et donc une perte de confiance dans les hommes politiques, toutes tendances confondues. En outre, les affaires à scandale accentuent le divorce entre les gouvernants et les gouvernés. Résultat des courses, au lieu de continuer à « marcher » dans l’argument du « vote utile » des dindons de la farce, dindons qui se veulent de moins en moins dindons d’ailleurs, beaucoup de citoyens revendiquent de plus en plus le « vote pratique ou efficace », qualifié de vote protestataire, extrémiste et non-républicain par les autres. A la crise économique et socio-politique, vient s’ajouter une crise d’identité nationale, sur fond d’incompétence, de manque de courage politique et d’arrière-pensées électoralistes ! Où allons-nous, donc ?
Et si les choses s’annonçaient mondialement plus reluisantes et sous de meilleurs auspices, cela rassurerait un peu, mais l’épée de Damoclès du réchauffement climatique, les dangers avérés du nucléaire, la menace prégnante et angoissante du terrorisme international, la crise des migrants et la désorientation des valeurs morales ne sont pas propres à rassurer même les plus optimistes. Il est vrai que l’on use habituellement de l’argument selon lequel l’homme et la nature en auraient déjà vu d’autres au travers des millions d’années de la théorie évolutionniste et qu’ « on » s’en serait toujours sortis.
Gageons qu’on s’en sortira cette fois-ci à nouveau, surtout lorsqu’on considère le peu d’engagements investis concrètement dans cette direction par les dirigeants mondiaux et les principaux pollueurs de la planète et surtout lorsqu’on considère l’accélération inattendue et affolante des données et des phénomènes climatiques selon le GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat)…
Y a-t-il encore un pilote dans l’Avion ?… Aurions-nous besoin d’aide sur notre planète ?…
Il y a 2000 ans, Jésus-Christ, anticipant notre époque, celle de la fin de l’Histoire, dont parlent tous les savants à partir du 19e siècle, en rendait compte en des termes tragiques :
« Sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendront l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. » (Luc 21 :25,26).
Nous y sommes…, 2000 ans plus tard. On a l’impression de lire un de nos Quotidiens ou de visionner un journal télévisé.
Et pourtant, paradoxalement, il envisage et promet même des choses meilleures, venant d’hommes vigilants et intelligents, et venant aussi d’ailleurs !…
Il faudra donc plus que la débrouillardise humaine pour s’en sortir cette fois-ci. Il faudrait « reconfigurer » et « réinitialiser » le Système…, par une compétence plus qu’humaine, pour résoudre tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés et qui minent notre existence.
Les mystères de la Nature prodigieuse, certaines portions des grands écrits philosophiques, religieux et artistiques de la culture humaine, et l’étude de la Bible et de ses prophéties peuvent nous aider à rencontrer ce Pilote qui nous accompagnera dans cette quête de sens, de sécurité et d’espérance, en un temps comme celui-ci. Car, avec ce Pilote, qui connaît bien l’itinéraire et les évènements futurs, le meilleur est toujours encore à venir… Restons donc à bord…