Yom Kippour, « le Grand Pardon »,

est l’une des principales fêtes juives.

(Un chofar, utilisé pour sonner

la fin du jeûne au terme de

la journée de Yom Kippour)

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Elle marque la fin de la période de pénitence de dix jours comencée avec Roch Hachana, le nouvel an juif.

En 2012 – l’année 5773 du calendrier hébraïque – , elle est tombeé le 26 septembre, le dixième jour du mois de tishrei.

On l’appelle aussi parfois « le shabbat des shabbats » en référence à la fête hebdomadaire du shabbat, jour chômé dans la religion juive qui dure du vendredi à la tombée de la nuit jusqu’au samedi soir.

Le nom « Yom Kippour » vient de « Yom Hakkippourim », le « jour des propitiations », en hébreu.

Son thème central est la repentance et le rachat des offenses commises envers Dieu – et non pas envers les hommes.

La fête correspond au pardon accordé par Yahvé aux Hébreux après l’épisode du Veau d’or dans le désert du Sinaï.

Jour chômé marqué par un jeûne de vingt-cinq heures, Yom Kippour contient aussi plusieurs rites de mortification ainsi qu’une série d’interdictions, comme ne pas allumer de feu, ne pas écrire ni toucher l’électricité.

Il est aussi interdit de se laver et de se frictionner le corps, d’avoir des relations intimes et de porter des chaussures en cuir.

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La « fête des bicyclettes »

La journée se déroule en règle générale à la synagogue, très fréquentée pour l’occasion, car il s’agit de la dernière occasion de l’année pour racheter ses péchés.

La cérémonie se conclut le soir par l’office de Neilah (« clôture ») à la synagogue.

La fin du jeûne est alors signalé par le chofar, cet instrument à vent utilisé selon la Bible pour faire s’effondrer les murailles de Jéricho et dont le son ne retentit plus que pour Roch Hachana et Yom Kippour.

En Israël, en général, la vie s’arrête pendant cette fête.

La télévision est suspendue, le trafic aérien interrompu, et conduire un véhicule motorisé est tabou, à défaut d’être illégal.

Au point que Yom Kippour a été surnommé « la fête des bicyclettes », à cause du grand nombre d’enfants qui roulent librement dans les rues sans crainte des voitures.

D’où une augmentation du nombre d’accidents de vélo : 242 en 2010.

En 1973, la Syrie et l’Égypte profitèrent de ce que ce jour était férié pour attaquer par surprise l’État hébreu, déclenchant ainsi le conflit connu sous le nom de « Guerre du Kippour ».

 

Quatre jours après la fin de Yom Kippour survient une fête plus festive, Souccot, ou la
« fête des cabanes » – les cabanes comme métaphore de la précarité de nos existences.

Elle commémore cette fois-ci le souvenir des quarante ans passées par les Hébreux dans le désert du Sinaï, sous la houlette de Moïse.

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