Le footballeur brésilien Marcos Ceara,

qui a fait les beaux jours du PSG,

a vécu sa carrière sportive humblement,

avec un objectif:

être un témoin de Dieu autour de lui.

Et l’on peut dire: mission accomplie!

.

«L’objectif principal de ma vie, c’est de plaire à Dieu. Jésus a tout fait pour moi, il a payé un grand prix pour que je sois sauvé. Alors je dois partager cette espérance».

Voilà une confession qui résume toute la vie de Marcos Ceara depuis qu’il a rencontré Dieu.

Adulé au Paris Saint-Germain pendant cinq saisons, de 2007 à 2012, ce footballeur de 32 ans évolue désormais dans un club de son pays d’origine, le Brésil. Mais sa vocation reste la même: «On ne peut pas avoir honte de l’Evangile, alors j’en parle dès que j’en ai l’occasion.»

.

Un rêve revu à la lumière de l’Evangile

Jeune homme, Marcos Ceara n’en avait cure, de l’Evangile. Il avait simplement un rêve: devenir footballeur professionnel. Un sacré défi, si l’on s’en tient au contexte dans lequel il a grandi.

Déjà parce que la famille du jeune Marcos vivait dans des conditions précaires. Ensuite parce que le football, même s’il est presque devenu religion au Brésil, ne permet pas à tous les jeunes talents en herbe de percer.

Qu’à cela ne tienne: Marcos Ceara avait un rêve, et il n’entendait pas le laisser tomber.

Les années passent. A l’âge de 18 ans, Marcos Ceara est invité à une soirée, au cours de laquelle il entend parler de Dieu. Pour la première fois, ce message touche son cœur. Mais il change aussi sa conception de la vie: ses aspirations sportives, loin de disparaître, sont cependant soumises à un but plus élevé, celui de témoigner de Dieu autour de lui. Et dans le même temps, ce Dieu qui s’est révélé à ce jeune homme lui ouvre les portes.

En 1999, il rejoint le prestigieux club de Santos, connu notamment pour la carrière brillante que Pelé y a effectuée. Marcos Ceara, qui n’a pas sa langue dans sa poche lorsqu’il s’agit de parler de sa foi, se fait éjecter pour prosélytisme.

Mais Dieu n’est pas pris au dépourvu: de fil en aiguille, il permet à Marcos Ceara de briller et de lui donner la carrière remarquée que l’on sait.
Pour tous les Français amateurs de football, «Marcos Ceara» rime ainsi avec «pasteur», et «comportement exemplaire sur le terrain».

Personne n’ignore non plus qu’il a offert une Bible au maire de Paris Bertrand Delanoë ou qu’il a dit «Jésus t’aime» à Nicolas Sarkozy lorsqu’il lui a serré la main.

.

«Jésus nous a avertis que nous serions persécutés si nous témoignons»
Défenseur sur le terrain, Marcos Ceara, dans la vie chrétienne, est plutôt du genre à marquer des buts…

«Dans la vie avec Dieu, on essaie davantage de combattre que de défendre, mais avec la force qui vient de Dieu. Il faut cependant adopter une bonne stratégie et avoir le discernement pour savoir quand il faut attaquer et quand il faut défendre.»

Sur le terrain, Marco Ceara n’a jamais caché sa foi.

Il a cependant dû renoncer aux fameux t-shirts «évangélisateurs» sous le maillot, cette pratique étant désormais punie d’un carton jaune, parfois d’un carton rouge, par la Fifa. «C’est bien malheureux», regrette Marcos Ceara. «Comme nous transmettons un message d’espoir qui encourage les gens, nous devrions plutôt être soutenus dans cette démarche! Mais Jésus nous a avertis que nous serions persécutés lorsque nous témoignons de notre foi. Voilà pourquoi nous devons vraiment être engagés pour Dieu, en nous rappelant que c’est lui qui nous fortifie.»

.

Une vie saine

A Paris, Marcos Ceara une fois par semaine, accueillait aussi chez lui ses coéquipiers pour un partage biblique.

Ce qui impliquait certains sacrifices: «Le football demande beaucoup de temps, que ce soit au niveau des entraînements ou de la récupération. Et parallèlement, je devais me dédier au ministère».

Le footballeur-pasteur ne nourrit cependant aucun regret: «J’ai toujours aimé m’engager à fond pour une bonne cause, et je pense que les récompenses ont été présentes. Chaque âme sauvée a été un trophée que Dieu m’a donné et par lequel il m’a montré que j’étais sur le droit chemin.»

D’une certaine façon, Marcos Ceara vit donc sa vie comme n’importe quel chrétien.

C’est aussi le cas dans son rapport à l’argent. Plutôt que de tomber dans le piège de la cupidité, il vit simplement et partage ses revenus en créant des associations ou en aidant des Eglises et ses proches.

.