20 Avril – Jour 110
 
 
«Mais David dit à Abischaï: “Ne détruis pas Saül!

Car qui pourrait impunément porter la main

sur l’oint de l’Éternel?”»

(1 Samuel 26:9)

 
  1 Samuel 26:1-25  
ES ZIPHIENS allèrent auprès de Saül à Guibea, et dirent: «David n’est-il pas caché sur la colline de Hakila, en face du désert?» Saül se leva et descendit au désert de Ziph, avec trois mille hommes de l’élite d’Israël, pour chercher David dans le désert de Ziph.

Il campa sur la colline de Hakila, en face du désert, près du chemin. David était dans le désert; et s’étant aperçu que Saül marchait à sa poursuite au désert, il envoya des espions, et apprit avec certitude que Saül était arrivé.

Alors David se leva et vint au lieu où Saül était campé, et il vit la place où couchait Saül, avec Abner, fils de Ner, chef de son armée. Saül couchait au milieu du camp, et le peuple campait autour de lui. David prit la parole, et s’adressant à Achimélec, Héthien, et à Abischaï, fils de Tseruja et frère de Joab, il dit: «Qui veut descendre avec moi dans le camp vers Saül?» Et Abischaï répondit: «Moi, je descendrai avec toi.»

David et Abischaï allèrent de nuit vers le peuple. Et voici, Saül était couché et dormait au milieu du camp, et sa lance était fixée en terre à son chevet. Abner et le peuple étaient couchés autour de lui. Abischaï dit à David: «Dieu livre aujourd’hui ton ennemi entre tes mains; laisse-moi, je te prie, le frapper de ma lance et le clouer en terre d’un seul coup, pour que je n’aie pas à y revenir.»

Mais David dit à Abischaï: «Ne le détruis pas! Car qui pourrait impunément porter la main sur l’oint de l’Éternel?» Et David dit: «L’Éternel est vivant! C’est à l’Éternel seul à le frapper, soit que son jour vienne et qu’il meure, soit qu’il descende sur un champ de bataille et qu’il y périsse. Loin de moi, par l’Éternel! de porter la main sur l’oint de l’Éternel! Prends seulement la lance qui est à son chevet, avec la cruche d’eau, et allons-nous-en.»

David prit donc la lance et la cruche d’eau qui étaient au chevet de Saül; et ils s’en allèrent. Personne ne les vit ni ne s’aperçut de rien, et personne ne se réveilla, car ils dormaient tous d’un profond sommeil dans lequel l’Éternel les avait plongés.

David passa de l’autre côté, et s’arrêta au loin sur le sommet de la montagne, à une grande distance du camp. Et il cria au peuple et à Abner, fils de Ner: «Ne répondras-tu pas, Abner?» Abner répondit: «Qui es-tu, toi qui pousses des cris vers le roi?»

Et David dit à Abner: «N’es-tu pas un homme? Et qui est ton pareil en Israël? Pourquoi donc n’as-tu pas gardé le roi, ton maître? Car quelqu’un du peuple est venu pour tuer le roi, ton maître. Ce que tu as fait là n’est pas bien. L’Éternel est vivant! Vous méritez la mort, pour n’avoir pas veillé sur votre maître, sur l’oint de l’Éternel. Regarde maintenant où sont la lance du roi et la cruche d’eau, qui étaient à son chevet!»

Saül reconnut la voix de David, et dit: «Est-ce bien ta voix, mon fils David?» Et David répondit: «C’est ma voix, ô roi, mon seigneur!» Et il dit: «Pourquoi mon seigneur poursuit-il son serviteur? Qu’ai-je fait, et de quoi suis-je coupable? Que le roi, mon seigneur, daigne maintenant écouter les paroles de son serviteur.

«Si c’est l’Éternel qui t’excite contre moi, qu’Il agrée le parfum d’une offrande; mais si ce sont des hommes, qu’ils soient maudits devant l’Éternel, puisqu’ils me chassent aujourd’hui pour me détacher de l’héritage de l’Éternel, et qu’ils me disent: “Va servir des dieux étrangers!” Oh! que mon sang ne tombe pas en terre loin de la face de l’Éternel! Car le roi d’Israël s’est mis en marche pour chercher une puce, comme on chasserait une perdrix dans les montagnes.»

Saül dit: «J’ai péché; reviens, mon fils David, car je ne te ferai plus de mal, puisqu’en ce jour ma vie a été précieuse à tes yeux. J’ai agi comme un insensé, et j’ai fait une grande faute.»

David répondit: «Voici la lance du roi; que l’un de tes gens vienne la prendre. L’Éternel rendra à chacun selon Sa justice et Sa fidélité; car l’Éternel t’avait livré aujourd’hui entre mes mains, et je n’ai pas voulu porter la main sur l’oint de l’Éternel. Et comme aujourd’hui ta vie a été d’un grand prix à mes yeux, ainsi ma vie sera d’un grand prix aux yeux de l’Éternel et Il me délivrera de toute angoisse.»

Saül dit à David: «Sois béni, mon fils David! Tu réussiras dans tes entreprises.» David continua son chemin, et Saül retourna chez lui.

 
  Psaume 9:1-21  
U CHEF des chantres. Sur «Meurs pour le Fils». Psaume de David.

Je louerai l’Éternel de tout mon cœur, je raconterai toutes Tes merveilles. Je ferai de Toi le sujet de ma joie et de mon allégresse, je chanterai Ton nom, Dieu Très-Haut!

Mes ennemis reculent, ils chancellent, ils périssent devant Ta face. Car Tu soutiens mon droit et ma cause, Tu sièges sur Ton trône en juste Juge. Tu châties les nations, Tu détruis le méchant, Tu effaces leur nom pour toujours et à perpétuité. Plus d’ennemis! Des ruines éternelles! Des villes que Tu as renversées! Leur souvenir est anéanti.

L’Éternel règne à jamais, Il a dressé Son trône pour le jugement; Il juge le monde avec justice, Il juge les peuples avec droiture. L’Éternel est un refuge pour l’opprimé, un refuge au temps de la détresse. Ceux qui connaissent Ton nom se confient en Toi. Car Tu n’abandonnes pas ceux qui Te cherchent, ô Éternel!

Chantez à l’Éternel, qui réside en Sion, publiez parmi les peuples Ses hauts faits! Car Il venge le sang et Se souvient des malheureux, Il n’oublie pas leurs cris. Aie pitié de moi, Éternel! Vois la misère où me réduisent mes ennemis, enlève-moi des portes de la mort, afin que je publie toutes Tes louanges, dans les portes de la fille de Sion, et que je me réjouisse de Ton salut.

Les nations tombent dans la fosse qu’elles ont faite, leur pied se prend au filet qu’elles ont caché. L’Éternel Se montre, Il fait justice, Il enlace le méchant dans l’œuvre de Ses mains. Les méchants se tournent vers le séjour des morts, toutes les nations qui oublient Dieu.

Car le malheureux n’est point oublié à jamais, l’espérance des misérables ne périt pas à toujours. Lève-Toi, ô Éternel! Que l’homme ne triomphe pas! Que les nations soient jugées devant Ta face! Frappe-les d’épouvante, ô Éternel! Que les peuples sachent qu’ils sont des hommes!

 
  Psaume 17:6-15  
E T’INVOQUE, car Tu m’exauces, ô Dieu! Incline vers moi Ton oreille, écoute ma parole! Signale Ta bonté, Toi qui sauves ceux qui cherchent un refuge, et qui par Ta droite les délivres de leurs adversaires! Garde-moi comme la prunelle de l’œil; protège-moi, à l’ombre de Tes ailes, contre les méchants qui me persécutent, contre mes ennemis acharnés qui m’enveloppent.

Ils ferment leurs entrailles, ils ont à la bouche des paroles hautaines. Ils sont sur nos pas, déjà ils nous entourent, ils nous épient pour nous terrasser. On dirait un lion avide de déchirer, un lionceau aux aguets dans son repaire. Lève-Toi, Éternel, marche à sa rencontre, renverse-le! Délivre-moi du méchant par Ton glaive!

Délivre-moi des hommes par Ta main, Éternel, des hommes de ce monde! Leur part est dans la vie, et Tu remplis leur ventre de Tes biens; leurs enfants sont rassasiés, et ils laissent leur superflu à leurs petits-enfants. Pour moi, dans mon innocence, je verrai Ta face; dès le réveil, je me rassasierai de Ton image.

 
  Psaume 18:1-7,16-51  
U CHEF des chantres. Du serviteur de l’Éternel, de David, qui adressa à l’Éternel les paroles de ce cantique, lorsque l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül. Il dit: «Je T’aime, ô Éternel, ma force!»

Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite! Je m’écrie: «Loué soit l’Éternel!» Et je suis délivré de mes ennemis.

Les liens de la mort m’avaient environné, et les torrents de la destruction m’avaient épouvanté; les liens du sépulcre m’avaient entouré, les filets de la mort m’avaient surpris. Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Éternel, j’ai crié à mon Dieu; de Son palais, Il a entendu ma voix, et mon cri est parvenu devant Lui à Ses oreilles.

Le lit des eaux apparut, les fondements du monde furent découverts, par Ta menace, ô Éternel! par le bruit du souffle de Tes narines. Il étendit Sa main d’en haut, Il me saisit, Il me retira des grandes eaux; Il me délivra de mon adversaire puissant, de mes ennemis qui étaient plus forts que moi. Ils m’avaient surpris au jour de ma détresse; mais l’Éternel fut mon appui. Il m’a mis au large, Il m’a sauvé, parce qu’Il m’aime.

L’Éternel m’a traité selon ma droiture, Il m’a rendu selon la pureté de mes mains; car j’ai observé les voies de l’Éternel, et je n’ai point été coupable envers mon Dieu. Toutes Ses ordonnances ont été devant moi, et je ne me suis point écarté de Ses lois. J’ai été sans reproche envers Lui, et je me suis tenu en garde contre mon iniquité. Aussi l’Éternel m’a rendu selon ma droiture, selon la pureté de mes mains devant Ses yeux.

Avec celui qui est bon Tu Te montres bon, avec l’homme droit Tu agis selon la droiture, avec celui qui est pur Tu Te montres pur, et avec le pervers Tu agis selon sa perversité. Tu sauves le peuple qui s’humilie, et Tu abaisses les regards hautains. Oui, Tu fais briller ma lumière; l’Éternel, mon Dieu, éclaire mes ténèbres.

Avec Toi je me précipite sur une troupe en armes, avec mon Dieu je franchis une muraille. Les voies de Dieu sont parfaites, la parole de l’Éternel est éprouvée; Il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en Lui. Car qui est Dieu, si ce n’est l’Éternel; et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu?

C’est Dieu qui me ceint de force, et qui me conduit dans la voie droite. Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, et Il me place sur mes lieux élevés. Il exerce mes mains au combat, et mes bras tendent l’arc d’airain. Tu me donnes le bouclier de Ton salut, Ta droite me soutient, et je deviens grand par Ta bonté. Tu élargis le chemin sous mes pas, et mes pieds ne chancellent point.

Je poursuis mes ennemis, je les atteins, et je ne reviens pas avant de les avoir anéantis. Je les brise, et ils ne peuvent se relever; ils tombent sous mes pieds. Tu me ceins de force pour le combat, Tu fais plier sous moi mes adversaires. Tu fais tourner le dos à mes ennemis devant moi, et j’extermine ceux qui me haïssent. Ils crient, et personne pour les sauver! Ils crient à l’Éternel, et Il ne leur répond pas! Je les broie comme la poussière qu’emporte le vent, je les foule comme la boue des rues.

Tu me délivres des dissensions du peuple; Tu me mets à la tête des nations; un peuple que je ne connaissais pas m’est asservi. Ils m’obéissent au premier ordre, les fils de l’étranger me flattent; les fils de l’étranger sont en défaillance, ils tremblent hors de leurs forteresses.

Vive l’Éternel, et béni soit mon Rocher! Que le Dieu de mon salut soit exalté, le Dieu qui est mon vengeur, qui m’assujettit les peuples, qui me délivre de mes ennemis! Tu m’élèves au-dessus de mes adversaires, Tu me sauves de l’homme violent.

C’est pourquoi je Te louerai parmi les nations, ô Éternel! Et je chanterai à la gloire de Ton nom. Il accorde de grandes délivrances à Son roi, et Il fait miséricorde à Son oint, à David, et à sa postérité, pour toujours.

 
  1 Samuel 27:1-12  
AVID dit en lui-même: «Je périrai un jour par la main de Saül; il n’y a rien de mieux pour moi que de me réfugier au pays des Philistins, afin que Saül renonce à me chercher encore dans tout le territoire d’Israël; ainsi j’échapperai à sa main.»

Et David se leva, lui et les six cents hommes qui étaient avec lui, et ils passèrent chez Akisch, fils de Maoc, roi de Gath. David et ses gens restèrent à Gath auprès d’Akisch; ils avaient chacun leur famille, et David avait ses deux femmes, Achinoam de Jizreel, et Abigaïl de Carmel, femme de Nabal. Saül, informé que David s’était enfui à Gath, cessa de le chercher.

David dit à Akisch: «Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, qu’on me donne dans l’une des villes du pays un lieu où je puisse demeurer; car pourquoi ton serviteur habiterait-il avec toi dans la ville royale?» Et ce même jour Akisch lui donna Tsiklag. C’est pourquoi Tsiklag a appartenu aux rois de Juda jusqu’à ce jour. Le temps que David demeura dans le pays des Philistins fut d’un an et quatre mois.

David et ses gens montaient et faisaient des incursions chez les Gueschuriens, les Guirziens et les Amalécites; car ces nations habitaient dès les temps anciens la contrée, du côté de Schur et jusqu’au pays d’Égypte. David ravageait cette contrée; il ne laissait en vie ni homme ni femme, et il enlevait les brebis, les bœufs, les ânes, les chameaux, les vêtements, puis s’en retournait et allait chez Akisch.

Akisch disait: «Où avez-vous fait aujourd’hui vos courses?» Et David répondait: «Vers le midi de Juda, vers le midi des Jerachmeélites et vers le midi des Kéniens.» David ne laissait en vie ni homme ni femme, pour les amener à Gath; «car,» pensait-il, «ils pourraient parler contre nous et dire: “Ainsi a fait David.”» Et ce fut là sa manière d’agir tout le temps qu’il demeura dans le pays des Philistins.

Akisch se fiait à David, et il disait: «Il se rend odieux à Israël, son peuple, et il sera mon serviteur à jamais.»

 
 
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