13 Mai – Jour 133
 
 
«Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui;

il fait paître son troupeau parmi les lis.»
(Cantique des Cantiques 2:16)

 
  Psaume 72:1-19  
E SALOMON. Ô Dieu, donne Tes jugements au roi, et Ta justice au fils du roi! Il jugera Ton peuple avec justice, et Tes malheureux avec équité. Les montagnes porteront la paix pour le peuple, et les collines aussi, par l’effet de Ta justice.

Il fera droit aux malheureux du peuple, il sauvera les enfants du pauvre, et il écrasera l’oppresseur. On Te craindra, tant que subsistera le soleil, tant que paraîtra la lune, de génération en génération. Il sera comme une pluie qui tombe sur un terrain fauché, comme des ondées qui arrosent la campagne. En ses jours le juste fleurira, et la paix sera grande jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de lune.

Il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre. Devant lui, les habitants du désert fléchiront le genou, et ses ennemis lécheront la poussière. Les rois de Tarsis et des îles paieront des tributs, les rois de Séba et de Saba offriront des présents. Tous les rois se prosterneront devant lui, toutes les nations le serviront.

Car il délivrera le pauvre qui crie, et le malheureux qui n’a point d’aide. Il aura pitié du misérable et de l’indigent, et il sauvera la vie des pauvres; il les affranchira de l’oppression et de la violence, et leur sang aura du prix à ses yeux. Ils vivront, et lui donneront de l’or de Séba; ils prieront pour lui sans cesse, ils le béniront chaque jour.

Les blés abonderont dans le pays, au sommet des montagnes, et leurs épis s’agiteront comme les arbres du Liban; les hommes fleuriront dans les villes comme l’herbe de la terre. Son nom subsistera toujours, aussi longtemps que le soleil son nom se perpétuera; par lui on se bénira mutuellement, et toutes les nations le diront heureux.

Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des prodiges! Béni soit à jamais Son nom glorieux! Que toute la terre soit remplie de Sa gloire! Amen! Amen!

 
  Cantique des Cantiques 1:1-17  
ANTIQUE des cantiques, de Salomon.

[La Sulamithe:] «Qu’il me baise des baisers de sa bouche! Car ton amour vaut mieux que le vin, tes parfums ont une odeur suave; ton nom est un parfum qui se répand; c’est pourquoi les jeunes filles t’aiment. Entraîne-moi après toi!»

[Les filles de Jérusalem:] «Nous courrons!» [La Sulamithe:] «Le roi m’introduit dans ses appartements.» [Les filles de Jérusalem:] «Nous nous égaierons, nous nous réjouirons à cause de toi; nous célébrerons ton amour plus que le vin. C’est avec raison que l’on t’aime.»

[La Sulamithe:] «Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon. Ne prenez pas garde à mon teint noir: c’est le soleil qui m’a brûlée. Les fils de ma mère se sont irrités contre moi, ils m’ont faite gardienne des vignes. Ma vigne, à moi, je ne l’ai pas gardée.»

[La Sulamithe à son bien-aimé:] «Dis-moi, ô toi que mon cœur aime, où tu fais paître tes brebis, où tu les fais reposer à midi; car pourquoi serais-je comme une égarée près des troupeaux de tes compagnons?»

[Le bien-aimé:] «Si tu ne le sais pas, ô la plus belle des femmes, sors sur les traces des brebis, et fais paître tes chevreaux près des demeures des bergers. À ma jument qu’on attelle aux chars de Pharaon je te compare, ô mon amie. Tes joues sont belles au milieu des colliers, ton cou est beau au milieu des rangées de perles.» [Les filles de Jérusalem:] «Nous te ferons des colliers d’or, avec des points d’argent.»

[La Sulamithe:] «Tandis que le roi est dans son entourage, mon nard exhale son parfum. Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe, qui repose entre mes seins. Mon bien-aimé est pour moi une grappe de troëne des vignes d’En-Guédi.»

[Le bien-aimé:] «Que tu es belle, mon amie, que tu es belle! Tes yeux sont des colombes.» [La Sulamithe:] «Que tu es beau, mon bien-aimé, que tu es aimable! Notre lit, c’est la verdure. Les solives de nos maisons sont des cèdres, nos lambris sont des cyprès.»

 
  Cantique des Cantiques 2:1-17  
A SULAMITHE:] «Je suis un narcisse de Saron, un lis des vallées.» [Le bien-aimé:] «Comme un lis au milieu des épines, telle est mon amie parmi les jeunes filles.»

[La Sulamithe:] «Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J’ai désiré m’asseoir à son ombre, et son fruit est doux à mon palais. Il m’a fait entrer dans la maison du vin; et la bannière qu’il déploie sur moi, c’est l’amour.»

[La Sulamithe aux filles de Jérusalem:] «Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, fortifiez-moi avec des pommes; car je suis malade d’amour. Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m’embrasse! Je vous en conjure, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour, avant qu’elle le veuille.»

[La Sulamithe:] «C’est la voix de mon bien-aimé! Le voici, il vient, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines. Mon bien-aimé est semblable à la gazelle ou au faon des biches. Le voici, il est derrière notre mur, il regarde par la fenêtre, il regarde par le treillis. Mon bien-aimé parle et me dit:

«“Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens! Car voici, l’hiver est passé; la pluie a cessé, elle s’en est allée. Les fleurs paraissent sur la terre, le temps de chanter est arrivé, et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes. Le figuier embaume ses fruits, et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens! Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, qui te caches dans les parois escarpées, fais-moi voir ta figure, fais-moi entendre ta voix; car ta voix est douce, et ta figure est agréable.”»

[Les frères de la Sulamithe:] «Prenez-nous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes; car nos vignes sont en fleur.» [La Sulamithe:] «Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui; il fait paître son troupeau parmi les lis.»

[La Sulamithe à son bien-aimé:] «Avant que le jour se rafraîchisse, et que les ombres fuient, reviens! Sois semblable, mon bien-aimé, à la gazelle ou au faon des biches, sur les montagnes qui nous séparent.»

 
  Cantique des Cantiques 3:1-11  
A SULAMITHE:] «Sur ma couche, pendant les nuits, j’ai cherché celui que mon cœur aime; je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé. Je me lèverai, et je ferai le tour de la ville, dans les rues et sur les places; je chercherai celui que mon cœur aime. Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé.

«Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée: “Avez-vous vu celui que mon cœur aime?” À peine les avais-je passés, que j’ai trouvé celui que mon cœur aime; je l’ai saisi, et je ne l’ai point lâché jusqu’à ce que je l’aie amené dans la maison de ma mère, dans la chambre de celle qui m’a conçue.»

[La Sulamithe aux filles de Jérusalem:] «Je vous en conjure, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour, avant qu’elle le veuille. Qui est celle qui monte du désert, comme des colonnes de fumée, au milieu des vapeurs de myrrhe et d’encens et de tous les aromates des marchands?»

[La Sulamithe:] «Voici la litière de Salomon, et autour d’elle soixante vaillants hommes, des plus vaillants d’Israël. Tous sont armés de l’épée, sont exercés au combat; chacun porte l’épée sur sa hanche, en vue des alarmes nocturnes. Le roi Salomon s’est fait une litière de bois du Liban. Il en a fait les colonnes d’argent, le dossier d’or, le siège de pourpre; au milieu est une broderie, œuvre d’amour des filles de Jérusalem.»

[La Sulamithe aux filles de Jérusalem:] «Sortez, filles de Sion, regardez le roi Salomon, avec la couronne dont sa mère l’a couronné le jour de ses fiançailles, le jour de la joie de son cœur.»

 
  Cantique des Cantiques 4:1-16  
E BIEN-AIMÉ:] «Que tu es belle, mon amie, que tu es belle! Tes yeux sont des colombes, derrière ton voile. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, suspendues aux flancs de la montagne de Galaad.

«Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues, qui remontent de l’abreuvoir; toutes portent des jumeaux, aucune d’elles n’est stérile. Tes lèvres sont comme un fil cramoisi, et ta bouche est charmante; ta joue est comme une moitié de grenade, derrière ton voile.

«Ton cou est comme la tour de David, bâtie pour être un arsenal; mille boucliers y sont suspendus, tous les boucliers des héros. Tes deux seins sont comme deux faons, comme les jumeaux d’une gazelle, qui paissent au milieu des lis.

«Avant que le jour se rafraîchisse, et que les ombres fuient, j’irai à la montagne de la myrrhe et à la colline de l’encens. Tu es toute belle, mon amie, et il n’y a point en toi de défaut. Viens avec moi du Liban, ma fiancée, viens avec moi du Liban! Regarde du sommet de l’Amana, du sommet du Senir et de l’Hermon, des tanières des lions, des montagnes des léopards.

«Tu me ravis le cœur, ma sœur, ma fiancée, tu me ravis le cœur par l’un de tes regards, par l’un des colliers de ton cou. Que de charmes dans ton amour, ma sœur, ma fiancée! Comme ton amour vaut mieux que le vin, et combien tes parfums sont plus suaves que tous les aromates! Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée; il y a sous ta langue du miel et du lait, et l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban.

«Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée, une source fermée, une fontaine scellée. Tes jets forment un jardin, où sont des grenadiers, avec les fruits les plus excellents, les troënes avec le nard; le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, avec tous les arbres qui donnent l’encens; la myrrhe et l’aloès, avec tous les principaux aromates; une fontaine des jardins, une source d’eaux vives, des ruisseaux du Liban.»

[La Sulamithe:] «Lève-toi, aquilon! viens, autan! Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s’en exhalent! Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et qu’il mange de ses fruits excellents!»

 
  Cantique des Cantiques 5:1-16  
E BIEN-AIMÉ:] «J’entre dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée; je cueille ma myrrhe avec mes aromates, je mange mon rayon de miel avec mon miel, je bois mon vin avec mon lait.» [Le bien-aimé à ses amis:] «Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d’amour!»

[La Sulamithe:] «J’étais endormie, mais mon cœur veillait. C’est la voix de mon bien-aimé, qui frappe: “Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite! Car ma tête est couverte de rosée, mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit.”

«J’ai ôté ma tunique; comment la remettrais-je? J’ai lavé mes pieds; comment les salirais-je? Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre, et mes entrailles se sont émues pour lui. Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé; et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts, la myrrhe répandue sur la poignée du verrou.

«J’ai ouvert à mon bien-aimé; mais mon bien-aimé s’en était allé, il avait disparu. J’étais hors de moi, quand il me parlait. Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé; je l’ai appelé, et il ne m’a point répondu.

«Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée; ils m’ont frappée, ils m’ont blessée; ils m’ont enlevé mon voile, les gardes des murs. Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous? Que je suis malade d’amour.»

[Les filles de Jérusalem:] «Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre, ô la plus belle des femmes? Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre, pour que tu nous conjures ainsi?»

[La Sulamithe:] «Mon bien-aimé est blanc et vermeil; il se distingue entre dix mille. Sa tête est de l’or pur; ses boucles sont flottantes, noires comme le corbeau. Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, se baignant dans le lait, reposant au sein de l’abondance. Ses joues sont comme un parterre d’aromates, une couche de plantes odorantes; ses lèvres sont des lis, d’où découle la myrrhe.

«Ses mains sont des anneaux d’or, garnis de chrysolithes; son corps est de l’ivoire poli, couvert de saphirs; ses jambes sont des colonnes de marbre blanc, posées sur des bases d’or pur. Son aspect est comme le Liban, distingué comme les cèdres. Son palais n’est que douceur, et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem!»

 
 
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