7 Août – Jour 219

 
 

«Levez vos yeux en haut, et regardez! Qui a créé ces choses?

Qui fait marcher en ordre leur armée?»
(Ésaïe 40:26)

 
  Job 23:1-17  
OB PRIT la parole et dit: «Maintenant encore ma plainte est une révolte, mais la souffrance étouffe mes soupirs. Oh! si je savais où Le trouver, si je pouvais arriver jusqu’à Son trône, je plaiderais ma cause devant Lui, je remplirais ma bouche d’arguments, je connaîtrais ce qu’Il peut avoir à répondre, je verrais ce qu’Il peut avoir à me dire.

«Emploierait-Il toute Sa force à me combattre? Ne daignerait-Il pas au moins m’écouter? Ce serait un homme droit qui plaiderait avec Lui, et je serais pour toujours absous par mon Juge.

«Mais, si je vais à l’orient, Il n’y est pas; si je vais à l’occident, je ne Le trouve pas; est-Il occupé au nord, je ne puis Le voir; Se cache-t-Il au midi, je ne puis Le découvrir. Il sait néanmoins quelle voie j’ai suivie; et, s’Il m’éprouvait, je sortirais pur comme l’or. Mon pied s’est attaché à Ses pas; j’ai gardé Sa voie, et je ne m’en suis point détourné. Je n’ai pas abandonné les commandements de Ses lèvres; j’ai fait plier ma volonté aux paroles de Sa bouche.

«Mais Sa résolution est arrêtée; qui s’y opposera? Ce que Son âme désire, Il l’exécute. Il accomplira donc Ses desseins à mon égard, et Il en concevra bien d’autres encore. Voilà pourquoi Sa présence m’épouvante; quand j’y pense, j’ai peur de Lui. Dieu a brisé mon courage, le Tout-Puissant m’a rempli d’effroi. Car ce ne sont pas les ténèbres qui m’anéantissent, ce n’est pas l’obscurité dont je suis couvert.»

 
  1 Corinthiens 4:1-4  
INSI, qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des dispensateurs des mystères de Dieu. Du reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle.

Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain. Je ne me juge pas non plus moi-même, car je ne me sens coupable de rien; mais ce n’est pas pour cela que je suis justifié. Celui qui me juge, c’est le Seigneur.

 
  Psaume 18:22-24  
AR J’AI observé les voies de l’Éternel, et je n’ai point été coupable envers mon Dieu. Toutes Ses ordonnances ont été devant moi, et je ne me suis point écarté de Ses lois. J’ai été sans reproche envers Lui, et je me suis tenu en garde contre mon iniquité.
 
  Job 24:1-25  
OURQUOI le Tout-Puissant ne met-Il pas des temps en réserve, et pourquoi ceux qui Le connaissent ne voient-ils pas Ses jours? On déplace les bornes, on vole des troupeaux, et on les fait paître; on enlève l’âne de l’orphelin, on prend pour gage le bœuf de la veuve; on repousse du chemin les indigents, on force tous les malheureux du pays à se cacher.

Et voici, comme les ânes sauvages du désert, ils sortent le matin pour chercher de la nourriture, ils n’ont que le désert pour trouver le pain de leurs enfants; ils coupent le fourrage qui reste dans les champs, ils grappillent dans la vigne de l’impie; ils passent la nuit dans la nudité, sans vêtement, sans couverture contre le froid; ils sont percés par la pluie des montagnes, et ils embrassent les rochers comme unique refuge.

On arrache l’orphelin à la mamelle, on prend des gages sur le pauvre. Ils vont tout nus, sans vêtement, ils sont affamés, et ils portent les gerbes; dans les enclos de l’impie ils font de l’huile, ils foulent le pressoir, et ils ont soif; dans les villes s’exhalent les soupirs des mourants, l’âme des blessés jette des cris. Et Dieu ne prend pas garde à ces infamies!

D’autres sont ennemis de la lumière, ils n’en connaissent pas les voies, ils n’en pratiquent pas les sentiers. L’assassin se lève au point du jour, tue le pauvre et l’indigent, et il dérobe pendant la nuit. L’œil de l’adultère épie le crépuscule: «Personne ne me verra,» dit-il, et il met un voile sur sa figure. La nuit ils forcent les maisons, le jour ils se tiennent enfermés; ils ne connaissent pas la lumière. Pour eux, le matin c’est l’ombre de la mort, ils en éprouvent toutes les terreurs.

Eh quoi! L’impie est d’un poids léger sur la face des eaux, il n’a sur la terre qu’une part maudite, il ne prend jamais le chemin des vignes! Comme la sécheresse et la chaleur absorbent les eaux de la neige, ainsi le séjour des morts engloutit ceux qui pèchent! Quoi! Le sein maternel l’oublie, les vers en font leurs délices, on ne se souvient plus de lui! L’impie est brisé comme un arbre, lui qui dépouille la femme stérile et sans enfants, lui qui ne répand aucun bienfait sur la veuve!

Non! Dieu par Sa force prolonge les jours des violents, et les voilà debout quand ils désespéraient de la vie; Il leur donne de la sécurité et de la confiance, Il a les regards sur leurs voies. Ils se sont élevés; et en un instant ils ne sont plus, ils tombent, ils meurent comme tous les hommes, ils sont coupés comme la tête des épis. S’il n’en est pas ainsi, qui me démentira, qui réduira mes paroles à néant?

 
  Ecclésiaste 8:9-14  
’AI VU tout cela, et j’ai appliqué mon cœur à tout ce qui se fait sous le soleil. Il y a un temps où l’homme domine sur l’homme pour le rendre malheureux. Alors j’ai vu des méchants recevoir la sépulture et entrer dans leur repos, et ceux qui avaient agi avec droiture s’en aller loin du lieu saint et être oubliés dans la ville. C’est encore là une vanité.

Parce qu’une sentence contre les mauvaises actions ne s’exécute pas promptement, le cœur des fils de l’homme se remplit en eux du désir de faire le mal. Cependant, quoique le pécheur fasse cent fois le mal et qu’il y persévère longtemps, je sais aussi que le bonheur est pour ceux qui craignent Dieu, parce qu’ils ont de la crainte devant Lui. Mais le bonheur n’est pas pour le méchant, et il ne prolongera point ses jours, pas plus que l’ombre, parce qu’il n’a pas de la crainte devant Dieu.

Il est une vanité qui a lieu sur la terre: c’est qu’il y a des justes auxquels il arrive selon l’œuvre des méchants, et des méchants auxquels il arrive selon l’œuvre des justes. Je dis que c’est encore là une vanité.

 
  Psaume 49:1-21  
U CHEF des chantres. Des fils de Koré. Psaume. Écoutez ceci, vous tous, peuples, prêtez l’oreille, vous tous, habitants du monde, petits et grands, riches et pauvres!

Ma bouche va faire entendre des paroles sages, et mon cœur a des pensées pleines de sens. Je prête l’oreille aux sentences qui me sont inspirées, j’ouvre mon chant au son de la harpe. Pourquoi craindrais-je aux jours du malheur, lorsque l’iniquité de mes adversaires m’enveloppe?

Ils ont confiance en leurs biens, et se glorifient de leur grande richesse. Ils ne peuvent se racheter l’un l’autre, ni donner à Dieu le prix du rachat. Le rachat de leur âme est cher, et n’aura jamais lieu; ils ne vivront pas toujours, ils n’éviteront pas la vue de la fosse. Car ils la verront: les sages meurent, l’insensé et le stupide périssent également, et ils laissent à d’autres leurs biens.

Ils s’imaginent que leurs maisons seront éternelles, que leurs demeures subsisteront d’âge en âge, eux dont les noms sont honorés sur la terre. Mais l’homme qui est en honneur n’a point de durée, il est semblable aux bêtes que l’on égorge.

Telle est leur voie, leur folie, et ceux qui les suivent se plaisent à leurs discours. Comme un troupeau, ils sont mis dans le séjour des morts, la mort en fait sa pâture; et bientôt les hommes droits les foulent aux pieds, leur beauté s’évanouit, le séjour des morts est leur demeure. Mais Dieu sauvera mon âme du séjour des morts, car Il me prendra sous Sa protection.

Ne sois pas dans la crainte parce qu’un homme s’enrichit, parce que les trésors de sa maison se multiplient; car il n’emporte rien en mourant, ses trésors ne descendent point après lui. Il aura beau s’estimer heureux pendant sa vie, on aura beau te louer des jouissances que tu te donnes, tu iras néanmoins au séjour de tes pères, qui jamais ne reverront la lumière. L’homme qui est en honneur, et qui n’a pas d’intelligence, est semblable aux bêtes que l’on égorge.

 
  Job 25:1-6  
ILDAD de Schuach prit la parole et dit: «La puissance et la terreur appartiennent à Dieu; Il fait régner la paix dans Ses hautes régions. Ses armées ne sont-elles pas innombrables? Sur qui Sa lumière ne se lève-t-elle pas?

«Comment l’homme serait-il juste devant Dieu? Comment celui qui est né de la femme serait-il pur? Voici, la lune même n’est pas brillante, et les étoiles ne sont pas pures à Ses yeux; combien moins l’homme, qui n’est qu’un ver, le fils de l’homme, qui n’est qu’un vermisseau!»

 
  Job 26:1-14  
OB PRIT la parole et dit: «Comme tu sais bien venir en aide à la faiblesse! Comme tu prêtes secours au bras sans force! Quels bons conseils tu donnes à celui qui manque d’intelligence! Quelle abondance de sagesse tu fais paraître! À qui s’adressent tes paroles? Et qui est-ce qui t’inspire?

«Devant Dieu les ombres tremblent au-dessous des eaux et de leurs habitants; devant Lui le séjour des morts est nu, l’abîme n’a point de voile. Il étend le septentrion sur le vide, Il suspend la terre sur le néant.

«Il renferme les eaux dans Ses nuages, et les nuages n’éclatent pas sous leur poids. Il couvre la face de Son trône, Il répand sur lui Sa nuée. Il a tracé un cercle à la surface des eaux, comme limite entre la lumière et les ténèbres.

«Les colonnes du ciel s’ébranlent, et s’étonnent à Sa menace. Par Sa force Il soulève la mer, par Son intelligence Il en brise l’orgueil. Son souffle donne au ciel la sérénité, Sa main transperce le serpent fuyard. Ce sont là les bords de Ses voies, c’est le bruit léger qui nous en parvient; mais qui entendra le tonnerre de Sa puissance?»

 
  Ésaïe 40:12-26  
UI A mesuré les eaux dans le creux de sa main, pris les dimensions des cieux avec la paume, et ramassé la poussière de la terre dans un tiers de mesure? Qui a pesé les montagnes au crochet, et les collines à la balance?

Qui a sondé l’Esprit de l’Éternel, et qui L’a éclairé de ses conseils? Avec qui a-t-Il délibéré pour en recevoir de l’instruction? Qui Lui a appris le sentier de la justice? Qui Lui a enseigné la sagesse, et fait connaître le chemin de l’intelligence?

Voici, les nations sont comme une goutte d’un seau, elles sont comme de la poussière sur une balance; voici, les îles sont comme une fine poussière qui s’envole. Le Liban ne suffit pas pour le feu, et ses animaux ne suffisent pas pour l’holocauste. Toutes les nations sont devant Lui comme un rien, elles ne sont pour Lui que néant et vanité.

À qui voulez-vous comparer Dieu? Et quelle image ferez-vous Son égale? C’est un ouvrier qui fond l’idole, et c’est un orfèvre qui la couvre d’or, et y soude des chaînettes d’argent. Celui que la pauvreté oblige à donner peu choisit un bois qui résiste à la vermoulure; il se procure un ouvrier capable, pour faire une idole qui ne branle pas.

Ne le savez-vous pas? Ne l’avez-vous pas appris? Ne vous l’a-t-on pas fait connaître dès le commencement? N’avez-vous jamais réfléchi à la fondation de la terre? C’est Lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire Sa demeure.

C’est Lui qui réduit les princes au néant, et qui fait des juges de la terre une vanité; ils ne sont pas même plantés, pas même semés, leur tronc n’a pas même de racine en terre: Il souffle sur eux, et ils se dessèchent, et un tourbillon les emporte comme le chaume.

«À qui Me comparerez-vous, pour que Je lui ressemble?», dit le Saint. Levez vos yeux en haut, et regardez! Qui a créé ces choses? Qui fait marcher en ordre leur armée? Il les appelle toutes par leur nom; par Son grand pouvoir et par Sa force puissante, il n’en est pas une qui fasse défaut.

 
 

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