9 Janvier – Jour 9
 
 
«Considérez combien est grand celui auquel

le patriarche Abraham donna la dîme du butin.»

(Hébreux 7:4)

 
  Genèse 14:1-20  
ANS le temps d’Amraphel, roi de Schinear, d’Arjoc, roi d’Ellasar, de Kedorlaomer, roi d’Élam, et de Tideal, roi de Gojim, il arriva qu’ils firent la guerre à Béra, roi de Sodome, à Birscha, roi de Gomorrhe, à Schineab, roi d’Adma, à Schémeéber, roi de Tseboïm, et au roi de Béla, qui est Tsoar. Ces derniers s’assemblèrent tous dans la vallée de Siddim, qui est la mer Salée.Pendant douze ans, ils avaient été soumis à Kedorlaomer; et la treizième année, ils s’étaient révoltés. Mais, la quatorzième année, Kedorlaomer et les rois qui étaient avec lui se mirent en marche, et ils battirent les Rephaïm à Aschteroth-Karnaïm, les Zuzim à Ham, les Émim à Schavé-Kirjathaïm, et les Horiens dans leur montagne de Séir, jusqu’au chêne de Paran, qui est près du désert. Puis ils s’en retournèrent, vinrent à En-Mischpath, qui est Kadès, et battirent les Amalécites sur tout leur territoire, ainsi que les Amoréens établis à Hatsatson-Thamar.Alors s’avancèrent le roi de Sodome, le roi de Gomorrhe, le roi d’Adma, le roi de Tseboïm, et le roi de Béla, qui est Tsoar; et ils se rangèrent en bataille contre eux, dans la vallée de Siddim, contre Kedorlaomer, roi d’Élam, Tideal, roi de Gojim, Amraphel, roi de Schinear, et Arjoc, roi d’Ellasar: quatre rois contre cinq.

La vallée de Siddim était couverte de puits de bitume; le roi de Sodome et celui de Gomorrhe prirent la fuite, et y tombèrent; le reste s’enfuit vers la montagne. Les vainqueurs enlevèrent toutes les richesses de Sodome et de Gomorrhe, et toutes leurs provisions; et ils s’en allèrent. Ils enlevèrent aussi, avec ses biens, Lot, fils du frère d’Abram, qui demeurait à Sodome; et ils s’en allèrent.

Un fuyard vint l’annoncer à Abram, l’Hébreu; celui-ci habitait parmi les chênes de Mamré, l’Amoréen, frère d’Eschcol et frère d’Aner, qui avaient fait alliance avec Abram. Dès qu’Abram eut appris que son frère avait été fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses plus braves serviteurs, nés dans sa maison, et il poursuivit les rois jusqu’à Dan.

Il divisa sa troupe, pour les attaquer de nuit, lui et ses serviteurs; il les battit, et les poursuivit jusqu’à Choba, qui est à la gauche de Damas. Il ramena toutes les richesses; il ramena aussi Lot, son frère, avec ses biens, ainsi que les femmes et le peuple. Après qu’Abram fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schavé, qui est la vallée du roi.

Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Il bénit Abram, et dit: «Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre! Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains!» Et Abram lui donna la dîme de tout.

 
  Hébreux 6:9 – 7:10  
UOIQUE nous parlions ainsi, bien-aimés, nous attendons, pour ce qui vous concerne, des choses meilleures et favorables au salut. Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour Son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints.Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses.Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que Lui, Il jura par Lui-même, et dit: «Certainement Je te bénirai et Je multiplierai ta postérité.» Et c’est ainsi qu’Abraham, ayant persévéré, obtint l’effet de la promesse. Or les hommes jurent par Celui qui est plus grand qu’eux, et le serment est une garantie qui met fin à tous leurs différends.

C’est pourquoi Dieu, voulant montrer avec plus d’évidence aux héritiers de la promesse l’immutabilité de Sa résolution, intervint par un serment, afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée.

Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au-delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait Souverain Sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek.

En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut, qui alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, qui le bénit, et à qui Abraham donna la dîme de tout, qui est d’abord roi de justice, d’après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c’est-à-dire roi de paix, qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n’a ni commencement de jours ni fin de vie, mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu, ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité.

Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin. Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d’après la loi, l’ordre de lever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d’Abraham; et lui, qui ne tirait pas d’eux son origine, il leva la dîme sur Abraham, et il bénit celui qui avait les promesses.

Or c’est sans contredit l’inférieur qui est béni par le supérieur. Et ici, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels; mais là, c’est celui dont il est attesté qu’il est vivant. De plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l’a payée, pour ainsi dire, par Abraham; car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla au-devant d’Abraham.

 
  Genèse 14:21-24  
E ROI de Sodome dit à Abram: «Donne-moi les personnes, et prends pour toi les richesses.»Abram répondit au roi de Sodome: «Je lève la main vers l’Éternel, le Dieu Très-Haut, Maître du ciel et de la terre: je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pas même un fil, ni un cordon de soulier, afin que tu ne dises pas: “J’ai enrichi Abram.” Rien pour moi! Seulement, ce qu’ont mangé les jeunes gens, et la part des hommes qui ont marché avec moi, Aner, Eschcol et Mamré: eux, ils prendront leur part.»
 
  Genèse 15:1-21  
PRÈS ces événements, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, et Il dit: «Abram, ne crains point; Je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande.»Abram répondit: «Seigneur Éternel, que me donneras-Tu? Je m’en vais sans enfants; et l’héritier de ma maison, c’est Éliézer de Damas.» Et Abram dit: «Voici, Tu ne m’as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier.»Alors la parole de l’Éternel lui fut adressée ainsi: «Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais c’est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier.» Et après l’avoir conduit dehors, Il dit: «Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter.» Et Il lui dit: «Telle sera ta postérité.» Abram eut confiance en l’Éternel, qui le lui imputa à justice.

L’Éternel lui dit encore: «Je suis l’Éternel, qui t’ai fait sortir d’Ur en Chaldée, pour te donner en possession ce pays.» Abram répondit: «Seigneur Éternel, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai?» Et l’Éternel lui dit: «Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe.»

Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu, et mit chaque morceau l’un vis-à-vis de l’autre; mais il ne partagea point les oiseaux. Les oiseaux de proie s’abattirent sur les cadavres; et Abram les chassa. Au coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abram; et voici, une frayeur et une grande obscurité vinrent l’assaillir.

Et l’Éternel dit à Abram: «Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans. Mais Je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses. Toi, tu iras en paix vers tes pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse. À la quatrième génération, ils reviendront ici; car l’iniquité des Amoréens n’est pas encore à son comble.»

Quand le soleil fut couché, il y eut une obscurité profonde; et voici, ce fut une fournaise fumante, et des flammes passèrent entre les animaux partagés. En ce jour-là, l’Éternel fit alliance avec Abram, et dit: «Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate, le pays des Kéniens, des Keniziens, des Kadmoniens, des Héthiens, des Phéréziens, des Rephaïm, des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens.»

 
  Actes 7:6,7  
IEU parla ainsi: «Sa postérité séjournera dans un pays étranger; on la réduira en servitude et on la maltraitera pendant quatre cents ans. Mais la nation à laquelle ils auront été asservis, c’est Moi qui la jugerai,» dit Dieu. «Après cela, ils sortiront, et ils Me serviront dans ce lieu-ci.»
 
  Romains 4:1-25  
T QUE dirons-nous donc qu’Abraham, notre père, a obtenu selon la chair? Si Abraham a été justifié par les œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu. Car que dit l’Écriture?«Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice.»Or, à celui qui fait une œuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due; et à celui qui ne fait point d’œuvre, mais qui croit en Celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice. De même David exprime le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres:«Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts! Heureux l’homme à qui le Seigneur n’impute pas son péché!»

Ce bonheur n’est-il que pour les circoncis, ou est-il également pour les incirconcis? Car nous disons que la foi fut imputée à justice à Abraham. Comment donc lui fut-elle imputée? Était-ce après, ou avant sa circoncision? Il n’était pas encore circoncis, il était incirconcis.

Et il reçut le signe de la circoncision, comme sceau de la justice qu’il avait obtenue par la foi quand il était incirconcis, afin d’être le père de tous les incirconcis qui croient, pour que la justice leur fût aussi imputée, et le père des circoncis, qui ne sont pas seulement circoncis, mais encore qui marchent sur les traces de la foi de notre père Abraham quand il était incirconcis.

En effet, ce n’est pas par la loi que l’héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa postérité, c’est par la justice de la foi. Car, si les héritiers le sont par la loi, la foi est vaine, et la promesse est anéantie, parce que la loi produit la colère, et que là où il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression.

C’est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d’Abraham, notre père à tous, selon qu’il est écrit: «Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations.» Il est notre père devant Celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient.

Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: «Telle sera ta postérité.» Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants.

Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’Il promet Il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice.

Mais ce n’est pas à cause de lui seul qu’il est écrit que cela lui fut imputé; c’est encore à cause de nous, à qui cela sera imputé, à nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification.

 
  Galates 3:6-9  
OMME Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice, reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham.Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham: «Toutes les nations seront bénies en toi!» de sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant.
 
 
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