La combinaison du changement climatique, causé par les activités humaines, avec les premiers effets du phénomène météorologique El Niño cause une hausse de la température moyenne mondiale.

La semaine du 3 au 9 juillet a été la plus chaude jamais enregistrée au niveau mondial, a annoncé lundi 10 juillet l’organisation météorologique de l’ONU, après que plusieurs records de températures journalières ont été battus. A la suite d’un mois de juin déjà record en raison de la combinaison du changement climatique causé par les activités humaines avec les premiers effets du retour du phénomène météorologique El Niño, les températures battent des records tant sur terre que dans les océans.

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Les effets pourraient être « dévastateurs sur les écosystèmes et l’environnement », a alerté l’Organisation météorologique mondiale (OMM). L’épisode actuel se poursuivra vraisemblablement avec « une intensité au moins modérée ».

« Nous sommes en territoire inconnu et nous pouvons nous attendre à ce que d’autres records tombent à mesure que le phénomène El Niño se développera et que ses effets se feront sentir jusqu’en 2024. »

Christopher Hewitt, directeur des services climatologiques de l’OMM 

lors d’une conférence de presse

Selon l’observatoire européen Copernicus, le jeudi 6 juillet a été la journée la plus chaude, avec 17,08°C de température moyenne, mais avec une marge peu significative pour les scientifiques de 0,02°C et 0,01°C sur celle du mercredi et du vendredi. Cette série de températures inédites avait été entamée le 3 juillet (16,88°C), battant le précédent record de 16,80°C datant d’août 2016, l’année la plus chaude jamais mesurée par Copernicus, dont les données remontent jusqu’à 1940, alors que l’intensité d’El Niño était forte.