«Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.»
(Ecclésiaste 1:9)

SI NOUS prenons quelques instants pour contempler la nature, nous pourrons noter d’innombrables similitudes entre diverses créatures, y compris les humains. Les évolutionnistes citent fréquemment ces similitudes comme la preuve d’une descendance partagée, d’ancêtres communs. Les créationnistes, quant à eux, pointent ces mêmes similitudes comme la marque d’un Architecte unique.

Tout comme la complexité irréductible, que nous avons étudiée récemment, le ‘modèle récurrent’ témoigne avec force d’un acte créateur, tout en représentant un défi majeur pour la théorie de l’évolution. Le modèle récurrent se définit simplement par la répétition, par un créateur unique, d’une conception particulière dans différentes situations. Les concepteurs humains ont souvent recours à cette méthode pour éviter de ‘réinventer la roue’, ce qui s’avère une bonne pratique de conception dans divers domaines.

À titre d’exemple, un concepteur choisira des écrous et des boulons comme méthode d’assemblage de pièces de différents engins tels qu’un vélo, une voiture ou un avion, car il s’agit de la meilleure solution dans chaque cas. L’utilisation répétitive d’écrous et de boulons n’est pas une preuve d’évolution à partir d’une source ancienne commune, mais plutôt la démonstration du travail minutieux d’un concepteur.

L’œil est un bon exemple de modèle récurrent auquel a eu recours le Grand Architecte dans Sa création. En effet, l’œil se retrouve dans des types très différents de créatures comme les mammifères, les oiseaux, les poissons, les amphibiens, les reptiles et les insectes. Dans chaque cas, cet organe délicat est constitué de cellules photosensibles spécialisées, de voies nerveuses pour transmettre les signaux au cerveau, et d’une partie du cerveau pour traiter les signaux reçus. De plus, il renferme généralement une certaine forme de lentille pour diriger la lumière vers les cellules photosensibles.

Malgré des différences très marquées entre les diverses classes de créatures, il est remarquable de constater à quel point l’œil de chaque créature est conçu de manière si similaire. Ce modèle récurrent est exactement ce que l’on attendrait d’un Architecte commun, car Il saurait d’emblée qu’il s’agit de la meilleure solution dans chaque cas. Fait intéressant, la Bible nous dit que le Seigneur «a fait l’œil qui voit» (Proverbes 20:12).

La similitude de l’œil dans différentes classes de créatures n’est pas ce que l’on attendrait de l’évolution, car un processus évolutif n’a pas la capacité de coordonner la conception de diverses applications distinctes. L’évolutionniste doit alors croire que l’œil a évolué de manière indépendante, et ce, à de multiples reprises. Il faut beaucoup de foi pour croire que l’œil et toutes les parties qui le composent ont évolué indépendamment tant de fois chez tant de créatures distinctes.

Certains évolutionnistes soutiennent qu’un ancêtre commun pourrait expliquer comment des structures comme l’œil ont pu apparaître chez différentes créatures. Cependant, des créatures si diverses sont dotées d’yeux, et ceux-ci sont de conception si similaire, que l’ascendance commune ne saurait apporter une explication crédible à ce modèle récurrent, même dans une perspective évolutionniste.

Il existe également un modèle récurrent remarquable dans la conception du visage, de la face, à travers tout le règne animal, avec ses caractéristiques communes aisément reconnaissables: deux yeux, un nez, une bouche et un crâne abritant un cerveau. Un tel modèle commun est exactement ce que l’on attendrait d’un Créateur soucieux d’équilibre et de beauté. Une face d’aspect familier aide également les gens à apprécier la compagnie d’animaux tels les chiens, les chats et les chevaux.

À l’exception des espèces asexuées retrouvées dans les niveaux inférieurs de la vie animale, les créatures de tous types, de l’insecte au mammifère, en passant par l’oiseau et le poisson, ne se reproduisent que par le mode hétérosexuel impliquant un mâle et une femelle. «Au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme.» (Marc 10:6). Même la vie végétale repose sur une contrepartie “mâle” et “femelle” devant se combiner pour assurer la reproduction.

La plupart des animaux ont un système cardiaque, respiratoire (poumons, branchies…), nerveux, endocrinien, circulatoire, entre autres choses. La vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat sont communs à la majeure partie du règne animal. Il est également remarquable de noter à quel point les mains et les doigts sont si similaires dans leur conception à travers toute la création. De même, la plupart des plantes ont des racines, des feuilles, une capacité de photosynthèse, un flux de nutriments et un système respiratoire.

Les êtres vivants ont besoin de certaines choses pour survivre: un environnement adéquat (climat, lumière, abri), de la nourriture, de l’eau, de l’air, et un partenaire. La plupart des organismes réagiront à leur environnement de manière à optimiser leur capacité à survivre et à prospérer. À cette fin, ils éprouveront la faim, la soif, la sensation de chaleur et de froid, et ainsi de suite.

La présence d’un modèle récurrent milite en faveur de l’existence d’un Créateur intelligent: c’est la seule possibilité raisonnable. Les similitudes et les différences que nous observons entre les êtres vivants exigent que nous reconnaissions la marque d’une conception. La création est une question de foi en une révélation divine de nos origines, tout comme l’évolution est une question de foi en une théorie humaine expliquant nos origines. Entre ces deux croyances, seule la création accepte l’existence d’un Architecte intelligent.

Le modèle récurrent favorise nettement la thèse d’un acte créateur, plutôt que d’un processus évolutif. Glorifions le Créateur, le Concepteur unique, qui Se révèle à chacun de nous à travers la nature.