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Le constat du changement climatique

est sans appel pour l’Organisation

Météorologique Mondiale (OMM).

2001-2010 est la décennie la plus chaude

jamais enregistrée et 2010

l’année la plus pluvieuse.

370 000 personnes sont décédées

en raison des conditions

climatiques extrêmes.

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L’étude de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) porte sur les températures, précipitations et phénomènes météorologiques extrêmes comme les cyclones, vagues de chaleurs de la décennie 2001-2010.

« La décennie 2001-2010 est la plus chaude qu’aient connue les deux hémisphères, que l’on considère les températures relevées à la surface des terres ou celles mesurées à la surface des océans » déclare l’OMM.

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Recul de la banquise

Conséquence directe de l’augmentation des températures, la banquise Arctique, la calotte polaire de l’Antarctique et du Groenland ont massivement fondu. La fonte de la neige et de la glace et l’expansion thermique de l’eau de mer (l’eau chaude est plus volumineuse que l’eau froide) font augmenter le niveau de la mer. 

« Le niveau moyen de la mer a augmenté au rythme de quelque 3 mm par an, soit environ le double de celui qui a été constaté au XXe siècle (1,6 mm par an). Moyenné sur la décennie, le niveau de la mer accusait une hausse d’environ 20 cm par rapport aux années 1880 » explique l’OMM.

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Augmentation des températures

A l’exception de l’année 2008, chaque année de la décennie 2001-2010 est la plus chaude jamais enregistrée. 2010 est l’année la plus chaude, avec une anomalie positive de +0,54°C par rapport à la normale. 

« La température moyenne à la surface des terres émergées et des océans pour la décennie 2001-2010 est estimée à 14,47°C, soit un écart de +0,47°C par rapport à la normale calculée pour la période 1961-1990 et de +0,21°C par rapport à la moyenne de la période 1991-2000 (avec un facteur d’incertitude de ± 0,1°C) » détaille l’OMM.

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Des phénomènes extrêmes plus intenses

Les précipitations ont été supérieures à la normale un peu partout dans le monde pendant la décennie 2001-2010. Elle est classée par l’OMM comme la seconde décennie la plus pluvieuse depuis le début des relevés météorologiques. 

Les inondations sont le phénomène extrême le plus observé pendant cette décennie. Des sécheresses particulièrement graves ont touché l’Australie, l’Afrique de l’Est et le bassin de l’Amazone, avec des conséquences humaines et environnementales désastreuses.

511 tempêtes ont été relevées lors de cette décennie, faisant 170 000 victimes, 250 millions de sinistrés et des dommages matériels estimés à 380 milliards de dollars.

« Plus de 370 000 personnes ont trouvé la mort en raison de conditions météorologiques et climatiques extrêmes telles que vagues de froid ou de chaleur, sécheresses, tempêtes et inondations » relève l’OMM.